Mise à jour du 28 octobre 2025 à 09:23
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# 1. Préface
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Dans le calme obscur de la nuit, une unique chaumière du village de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] éclairée par la lueur douce d'un feu vacillant continuait à projeter ses ombres dansantes sur les murs usés par le temps. Bien que l'heure soit avancée, il n'y avait nul festin ou réjouissance en cours. Alors, quelles célébrations pouvaient bien animer ce lieu ? Si l'on scrutait attentivement la scène, on pouvait discerner un petit couffin revêtu de soie verte, douillet abri pour un nourrisson. Les parents, au cœur de la pièce, rayonnaient de bonheur, leurs chants et leurs danses remplissant l'air.
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Au centre de cette scène de joie, se trouvait [[Soleris|Soleris Daural]], un bébé qui, dans son couffin, emmitouflé dans son châle vert de soie, irradiait d'un bonheur contagieux. Les parents jubilaient, en une ronde euphorique, tout autour du nouveau-né, tandis que les applaudissements accompagnaient leur allégresse. La nuit s'étendait devant eux, mais aucune inquiétude ne perturba cette soirée particulière. Après tout, c'était une occasion unique. Mais remontons quelques heures en arrière, comment expliquer que des parents sans enfant fêtent l'arrivée de ce nourrisson ?
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||||
En cette belle après-midi d'été, le village de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] était en pleine effervescence. La rue principale était animée, car c'était jour de marché, un événement exceptionnel qui se produisait tous les trente jours lorsque la pleine lune brillait de tout son éclat. Des marchands ambulants venus des quatre coins du continent avaient investi la place, présentant leurs marchandises pour séduire les habitants de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] et vider les bourses de ceux-ci.
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[[Ubrelle]] Daural était enchantée, elle pouvait enfin consacrer ses économies d'une année entière. Il y en avait pour tous les goûts, et elle était émerveillée par la diversité des produits exposés. Des vêtements venus des terres les plus lointaines côtoyaient des épices d'[[Asfar]]. Là, des sculptures elfiques ornaient les étals, et ici, de l'argenterie naine d'une qualité exceptionnelle étincelait sous le soleil. Des stands de tout les horizons faisait office de décorations à cette artère principal du village, qui, d'ordinaire était plus tôt calme.
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Après avoir scruté chaque merveille, ses yeux ronds se posèrent sur des robes cousues à la main par les elfes d'[[Alfur]]. Ces vêtement était d'une beauté exceptionnelle ! Après une maigre hésitation, elle dégaina sa bourse, et l'allégea de plusieurs pièces.De retour chez elle, elle exposa joyeusement son achat à son mari. Celui-ci, ravi, la prit dans ses bras, l'enlaçant tendrement, et l'observa avec sérénité. Cependant, il fut surpris de voir les yeux humides de larmes de sa bien-aimée, comprenant immédiatement la source de sa tristesse. Ils avaient tenté à maintes reprises d'avoir un enfant, sans succès. Le médecin avait évoqué un problème de fertilité chez [[Ubrelle]], concluant que la conception d'un enfant serait impossible pour eux. Ils avaient renoncé à l'espoir après des années de tentatives infructueuses. [[Ubrelle]] se détacha doucement de [[Jamath]], essuyant ses larmes. Son mari s'apprêtait à la réconforter verbalement, mais elle posa délicatement un doigt sur ses lèvres pour le faire taire.
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«Chut. Ne dis rien. Le plus important, c'est que toi et moi, nous nous aimons et sommes heureux» Après ces mots, elle se retourna et se plongea dans la cuisine pour préparer le dîner. [[Jamath]] savait que les paroles d'[[Ubrelle]] ne reflétaient pas sa véritable douleur et qu'elle souffrait davantage du manque d'un enfant de lui.
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Le dîner se déroula sans accroc, et la tristesse qui l'avait envahie s'était dissipée depuis qu'[[Ubrelle]] avait décidé de préparer un dîner aux chandelles. Après quelques baisers échangés avec sa belle, [[Jamath]] se leva brusquement, tendant l'oreille pour percevoir un faible son étouffé.
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«Entends-tu ?» demanda-t-il. [[Ubrelle]], à son tour, prêta l'oreille et remarqua également le son.
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— En effet, maintenant que tu le dis, j'entends comme un pleur…»
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Elle se leva précipitamment et se dirigea vers la porte d'entrée qu'elle ouvrit. À ses pieds, elle découvrit un grand panier en osier. Le bruit provenait de l'intérieur, devenant de plus en plus distinct. Elle retira délicatement le tissu de soie verte qui recouvrait le panier, dévoilant une petite tête d'enfant toute rose. Émerveillée par cette vue, elle se mit à verser des larmes. C'est à cet instant que [[Jamath]] comprit que quelque chose d'inhabituel s'était produit. Il s'approcha d'[[Ubrelle]] et réalisa pourquoi sa femme pleurait. Ces deux âmes qui avaient longtemps désiré un enfant, et qui s'étaient heurtées à d'innombrables échecs, se tenaient maintenant devant leur porte avec un bébé abandonné sans pitié. Une rage monta en lui. Comment pouvait-on laisser un être aussi fragile et impuissant exposé au danger ? Après avoir examiné les environs de leur maison, il en conclut que cet enfant avait bel et bien été abandonné ici, devant leur porte. Toutefois, une question demeurait : pourquoi avait-on choisi leur maison pour y déposer le bébé ?
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# 1. Vue sur la maison
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Dans le calme obscur de la nuit, une unique chaumière du village de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] éclairée par la lueur douce d'un feu vacillant continuait à projeter ses ombres dansantes sur les murs usés par le temps. Bien que l'heure soit avancée, il n'y avait nul festin ou réjouissance en cours. Alors, quelles célébrations pouvaient bien animer ce lieu ? Si l'on scrutait attentivement la scène, on pouvait discerner un petit couffin revêtu de soie verte, douillet abri pour un nourrisson. Les parents, au cœur de la pièce, rayonnaient de bonheur, leurs chants et leurs danses remplissant l'air.
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Au centre de cette scène de joie, se trouvait [[Soleris|Soleris Daural]], un bébé qui, dans son couffin, emmitouflé dans son châle vert de soie, irradiait d'un bonheur contagieux. Les parents jubilaient, en une ronde euphorique, tout autour du nouveau-né, tandis que les applaudissements accompagnaient leur allégresse. La nuit s'étendait devant eux, mais aucune inquiétude ne perturba cette soirée particulière. Après tout, c'était une occasion unique. Mais remontons quelques heures en arrière, comment expliquer que des parents sans enfant fêtent l'arrivée de ce nourrisson ?
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# 2. Souvenirs du marché
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En cette belle après-midi d'été, le village de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] était en pleine effervescence. La rue principale était animée, car c'était jour de marché, un événement exceptionnel qui se produisait tous les trente jours lorsque la pleine lune brillait de tout son éclat. Des marchands ambulants venus des quatre coins du continent avaient investi la place, présentant leurs marchandises pour séduire les habitants de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] et vider les bourses de ceux-ci.
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[[Ubrelle]] Daural était enchantée, elle pouvait enfin consacrer ses économies d'une année entière. Il y en avait pour tous les goûts, et elle était émerveillée par la diversité des produits exposés. Des vêtements venus des terres les plus lointaines côtoyaient des épices d'[[Asfar]]. Là, des sculptures elfiques ornaient les étals, et ici, de l'argenterie naine d'une qualité exceptionnelle étincelait sous le soleil. Des stands de tout les horizons faisait office de décorations à cette artère principal du village, qui, d'ordinaire était plus tôt calme.
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Après avoir scruté chaque merveille, ses yeux ronds se posèrent sur des robes cousues à la main par les elfes d'[[Alfur]]. Ces vêtement était d'une beauté exceptionnelle ! Après une maigre hésitation, elle dégaina sa bourse, et l'allégea de plusieurs pièces.
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# 3. Souvenirs retour à la maison
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De retour chez elle, elle exposa joyeusement son achat à son mari. Celui-ci, ravi, la prit dans ses bras, l'enlaçant tendrement, et l'observa avec sérénité. Cependant, il fut surpris de voir les yeux humides de larmes de sa bien-aimée, comprenant immédiatement la source de sa tristesse. Ils avaient tenté à maintes reprises d'avoir un enfant, sans succès. Le médecin avait évoqué un problème de fertilité chez [[Ubrelle]], concluant que la conception d'un enfant serait impossible pour eux. Ils avaient renoncé à l'espoir après des années de tentatives infructueuses. [[Ubrelle]] se détacha doucement de [[Jamath]], essuyant ses larmes. Son mari s'apprêtait à la réconforter verbalement, mais elle posa délicatement un doigt sur ses lèvres pour le faire taire.
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«Chut. Ne dis rien. Le plus important, c'est que toi et moi, nous nous aimons et sommes heureux» Après ces mots, elle se retourna et se plongea dans la cuisine pour préparer le dîner. [[Jamath]] savait que les paroles d'[[Ubrelle]] ne reflétaient pas sa véritable douleur et qu'elle souffrait davantage du manque d'un enfant de lui.
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Le dîner se déroula sans accroc, et la tristesse qui l'avait envahie s'était dissipée depuis qu'[[Ubrelle]] avait décidé de préparer un dîner aux chandelles. Après quelques baisers échangés avec sa belle, [[Jamath]] se leva brusquement, tendant l'oreille pour percevoir un faible son étouffé.
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«Entends-tu ?» demanda-t-il. [[Ubrelle]], à son tour, prêta l'oreille et remarqua également le son.
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— En effet, maintenant que tu le dis, j'entends comme un pleur…»
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Elle se leva précipitamment et se dirigea vers la porte d'entrée qu'elle ouvrit. À ses pieds, elle découvrit un grand panier en osier. Le bruit provenait de l'intérieur, devenant de plus en plus distinct. Elle retira délicatement le tissu de soie verte qui recouvrait le panier, dévoilant une petite tête d'enfant toute rose. Émerveillée par cette vue, elle se mit à verser des larmes. C'est à cet instant que [[Jamath]] comprit que quelque chose d'inhabituel s'était produit. Il s'approcha d'[[Ubrelle]] et réalisa pourquoi sa femme pleurait. Ces deux âmes qui avaient longtemps désiré un enfant, et qui s'étaient heurtées à d'innombrables échecs, se tenaient maintenant devant leur porte avec un bébé abandonné sans pitié. Une rage monta en lui. Comment pouvait-on laisser un être aussi fragile et impuissant exposé au danger ? Après avoir examiné les environs de leur maison, il en conclut que cet enfant avait bel et bien été abandonné ici, devant leur porte. Toutefois, une question demeurait : pourquoi avait-on choisi leur maison pour y déposer le bébé ?
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# 2. Vie paisible
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Le jour se levait sur le village de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]tendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], entamant une nouvelle journée ensoleillée. Cette petite bourgade tranquille sonnait comme un havre de paix. C’était un coin reculé, habité par de modestes paysans, mais le lieu respirait la bonne humeur et la bienveillance. Ici, tous le monde se connaissait. Il n'y avait ni de grand murs de pierres pour faire office de barricade, ni garde ou de milice. Pourquoi en avoir besoin ? Personne ne venait ici, mis à part les marchands ambulants qui allaient d’une cité à une autre. Eux, ils aimaient bien faire halte pour la nuit à l’unique auberge du village.
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Comme tous les jours, peu à peu, le village prenait vie et on voyait sortir les habitants de leurs maisons pour s'atteler aux différents tâche qui leurs incombaient. Les mêmes gestes, les même routines.
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[[Soleris]], un jeune garçon de quatorze ans vivait ici, avec ses parents : [[Ubrelle]] et [[Jamath]]. D'aussi loin qu'il se rappelait, il avait toujours connu ce village. Il était voisin avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], jeune fille de trois mois son ainé et qui aimait bien le lui rappeler.
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Après s’être levé et rapidement débarbouillé, il enfila son [[écharpe de soie verte émeraude]], usée mais précieuse, qu’il portait presque tout le temps.
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C’était une relique de ses premières années, un tissu si familier qu’il semblait faire partie de lui.
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[[Ubrelle]] la lui avait donnée quand il était petit, et même si elle ne disait jamais d’où elle venait, il s’y était attaché sans pouvoir l’expliquer.
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Il descendit ensuite d’un pas décidé, prêt à commencer sa journée.
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"Bonjour maman ! Envoyait [[Soleris]] d'humeur joyeuse.
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— « Bonjour mon grand. Tu viens de rater ton père de quelques instant.
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[[Ubrelle]], sa mère, se trouvait dans la cuisine. Elle s'attelait déjà à la cuisson du repas de midi. C'était une femme d'âge mûre au regard aimant. De fins traits dessinés son visage si doux qu’il était difficile d’imaginer qu’elle avait traversé plus d’épreuves qu’elle ne laissait paraître.
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Il espérait pouvoir filer discrètement après le repas, mais à peine avait-il posé sa cuillère qu'[[Ubrelle]] l’interpella, comme si elle lisait dans ses pensées.
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« [[Soleris|Sol]]’ attend avant de partir. J’ai un service à te demander. [[Soleris]], qui croyait pouvoir échapper facilement, se retourna. Le garçon savait qu’il ne pourrait rien changer. Il poussa un soupir théâtral, comme si on lui avait demandé de porter un fût de bière jusqu’à [[Baupor]].
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— Mais maman, [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] va encore râler si j’arrive en retard… Il croisa les bras comme s’il espérait qu’un miracle efface la requête.
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— Il faudrait que tu apportes ça à Herbert, le boulanger. Elle tendit un petit paquet soigneusement emballé, noué par une ficelle. C’est son nouveau tablier que je viens de terminer. Il m’avait demandé quelque chose de solide — je crois qu’il en sera content. »[[Soleris]] avala ses dernières bouchées, un peu frustré. Il espérait au moins que [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] ne l’attendrait pas trop longtemps. Il s'apprêtait à partir, quand il aperçut en contrebas, son père accroupi près de la grange, concentré sur un morceau de bois qu’il taillait avec soin. Avant de livrer le paquet, [[Soleris]] s’approcha de son père bien trop absorbé dans son travail pour remarquer son fils.
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Le bois formait peu à peu la courbe d’un arc miniature, orné de symboles que [[Soleris]] ne reconnaissait pas. Très curieux, il demanda
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“Qu’est-ce que c’est papa ? [[Jamath]] leva les yeux, surpris, comme sorti de ses pensées.
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— Oh ça ? Rien de particulier Sol’, je ne savais pas trop quoi faire de ce morceau de bois. Il retourna l’objet entre ses mains, puis le glissa dans la poche de son tablier, comme s’il voulait en effacer la trace.
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— C’est pour quelqu’un ? Demanda encore [[Soleris]]
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— Personne mon garçon, juste un souvenir… Sans en dire plus, [[Jamath]] se releva et partit d’un pas tranquille ver[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]s.”
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[[Soleris]] traversait [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] et approchait de la place — lieu central du village où se mélangeaient enfants et anciens et toutes les discussions du jour. Les ragots naissaient ici, portés par les allers et venues des habitants.
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À droite, il entendit un vieillard raconter, la voix tremblante mais souriante, un souvenir tendre de sa femme récemment disparue. Un peu plus loin, des enfants riaient et se couraient après, manquant de renverser un panier de légumes. Et là, près du puits, une vieille dame pestait à voix haute contre “ces gens” — ceux qui ne venaient pas d’ici — accusant leur passé “trouble” d’attirer le mauvais oeil.
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En se dirigeant vers la ruelle qui menait chez Herbert le boulanger, [[Soleris]] fût vite sorti de ses pensées. [[Leo|Leo]], un ami d’enfance, et frère de la meilleur amie de notre héros, surgit une épée en bois à la main.
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— Tu crois aller où comme ça ! S’exclamait-il en agitant son arme dans tous les sens.
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— [[Leo]], j’ai pas le temps ! Je dois vite aller ramener se paquet à Herbert, et ensuite, rejoindre [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]]. On jouera une autre fois, d’accord ? Lança le je jeune homme d’un air de compassion.
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— [[Soleris|Sol]], tu m’avais promis qu’aujourd’hui tu t’entrainerais avec moi ! Tu dois le faire. C’est dans l’interêt du monde ! Si je ne deviens pas un jour un garde royal, ça sera le retour du maléfique [[Eldrith]].
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— Arrête un peu de dire n’importe quoi. Aller fiche moi la paix j’ai pas le temps. Sur ces derniers mots, [[Soleris]] tourna le dos au jeune garçon, et se dirigea en direction de son objectif.[[Soleris]] arrive à la boulangerie, l’odeur des pain chaud du matin et la chaleur du fours tournant à plein régime rendait l’endroit très réconfortant. Il signifia sa présence d’un raclement de forge pour Herbert, trop absorbé dans sa tâche pour le remarquer. Le boulanger se retourna, curieux. En voyant [[Soleris]], son regard changea et un sourire se dessina, la bouche presque trop grande pour se visage boursouflé.
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— Bonjour Herbert. Maman m’a donnait ça pour toi, elle l’a fini ce matin même. Le jeune homme tendit le paquet.
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— Ho [[Ubrelle]]. Ella des doigts de fée. On raconte même qu’elle est née des étoiles — S’esclaffa l’homme, son rire sur-joué résonnant dans la boutique, attirant un regard amusé d’une cliente près du comptoir. — Tu remerciera ta mère comme il se doit mon jeune ami. Et il donna à Soleris un pain encore chaud enveloppé dans un torchon.
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Soleris sourit, le pain chauffant ses mains à travers le tissu. En sortant, il croisa le regard de la cliente, qui ajouta d’un clin d’oeil : « Profite, petit, les matins comme ça c’est précieux. ». [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]rçon ouvrit la porte et continua son chemin. Dehors, la place de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] baignait dans une lumière dorée, mais une brise sèche souleva un voile de poussière, faisant tousser un enfant qui jouait près du puits.
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# 1. Précalm
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Le jour se levait sur le village de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]tendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], entamant une nouvelle journée ensoleillée. Cette petite bourgade tranquille sonnait comme un havre de paix. C’était un coin reculé, habité par de modestes paysans, mais le lieu respirait la bonne humeur et la bienveillance. Ici, tous le monde se connaissait. Il n'y avait ni de grand murs de pierres pour faire office de barricade, ni garde ou de milice. Pourquoi en avoir besoin ? Personne ne venait ici, mis à part les marchands ambulants qui allaient d’une cité à une autre. Eux, ils aimaient bien faire halte pour la nuit à l’unique auberge du village.
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Comme tous les jours, peu à peu, le village prenait vie et on voyait sortir les habitants de leurs maisons pour s'atteler aux différents tâche qui leurs incombaient. Les mêmes gestes, les même routines.
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[[Soleris]], un jeune garçon de quatorze ans vivait ici, avec ses parents : [[Ubrelle]] et [[Jamath]]. D'aussi loin qu'il se rappelait, il avait toujours connu ce village. Il était voisin avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], jeune fille de trois mois son ainé et qui aimait bien le lui rappeler.
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Après s’être levé et rapidement débarbouillé, il enfila son [[écharpe de soie verte émeraude]], usée mais précieuse, qu’il portait presque tout le temps.
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C’était une relique de ses premières années, un tissu si familier qu’il semblait faire partie de lui.
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[[Ubrelle]] la lui avait donnée quand il était petit, et même si elle ne disait jamais d’où elle venait, il s’y était attaché sans pouvoir l’expliquer.
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Il descendit ensuite d’un pas décidé, prêt à commencer sa journée.
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"Bonjour maman ! Envoyait [[Soleris]] d'humeur joyeuse.
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— « Bonjour mon grand. Tu viens de rater ton père de quelques instant.
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[[Ubrelle]], sa mère, se trouvait dans la cuisine. Elle s'attelait déjà à la cuisson du repas de midi. C'était une femme d'âge mûre au regard aimant. De fins traits dessinés son visage si doux qu’il était difficile d’imaginer qu’elle avait traversé plus d’épreuves qu’elle ne laissait paraître.
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Il espérait pouvoir filer discrètement après le repas, mais à peine avait-il posé sa cuillère qu'[[Ubrelle]] l’interpella, comme si elle lisait dans ses pensées.
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« [[Soleris|Sol]]’ attend avant de partir. J’ai un service à te demander. [[Soleris]], qui croyait pouvoir échapper facilement, se retourna. Le garçon savait qu’il ne pourrait rien changer. Il poussa un soupir théâtral, comme si on lui avait demandé de porter un fût de bière jusqu’à [[Baupor]].
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— Mais maman, [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] va encore râler si j’arrive en retard… Il croisa les bras comme s’il espérait qu’un miracle efface la requête.
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— Il faudrait que tu apportes ça à Herbert, le boulanger. Elle tendit un petit paquet soigneusement emballé, noué par une ficelle. C’est son nouveau tablier que je viens de terminer. Il m’avait demandé quelque chose de solide — je crois qu’il en sera content. »
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# 2. La routine de Jamath
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[[Soleris]] avala ses dernières bouchées, un peu frustré. Il espérait au moins que [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] ne l’attendrait pas trop longtemps. Il s'apprêtait à partir, quand il aperçut en contrebas, son père accroupi près de la grange, concentré sur un morceau de bois qu’il taillait avec soin. Avant de livrer le paquet, [[Soleris]] s’approcha de son père bien trop absorbé dans son travail pour remarquer son fils.
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Le bois formait peu à peu la courbe d’un arc miniature, orné de symboles que [[Soleris]] ne reconnaissait pas. Très curieux, il demanda
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“Qu’est-ce que c’est papa ? [[Jamath]] leva les yeux, surpris, comme sorti de ses pensées.
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— Oh ça ? Rien de particulier Sol’, je ne savais pas trop quoi faire de ce morceau de bois. Il retourna l’objet entre ses mains, puis le glissa dans la poche de son tablier, comme s’il voulait en effacer la trace.
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— C’est pour quelqu’un ? Demanda encore [[Soleris]]
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— Personne mon garçon, juste un souvenir… Sans en dire plus, [[Jamath]] se releva et partit d’un pas tranquille vers les champs.”
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# 3. La place du village
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[[Soleris]] traversait [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]tendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] et approchait de la place — lieu central du village où se mélangeaient enfants et anciens et toutes les discussions du jour. Les ragots naissaient ici, portés par les allers et venues des habitants.
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À droite, il entendit un vieillard raconter, la voix tremblante mais souriante, un souvenir tendre de sa femme récemment disparue. Un peu plus loin, des enfants riaient et se couraient après, manquant de renverser un panier de légumes. Et là, près du puits, une vieille dame pestait à voix haute contre “ces gens” — ceux qui ne venaient pas d’ici — accusant leur passé “trouble” d’attirer le mauvais oeil.
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En se dirigeant vers la ruelle qui menait chez Herbert le boulanger, [[Soleris]] fût vite sorti de ses pensées. [[Leo|Leo]], un ami d’enfance, et frère de la meilleur amie de notre héros, surgit une épée en bois à la main.
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— Tu crois aller où comme ça ! S’exclamait-il en agitant son arme dans tous les sens.
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— [[Leo]], j’ai pas le temps ! Je dois vite aller ramener se paquet à Herbert, et ensuite, rejoindre [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]]. On jouera une autre fois, d’accord ? Lança le je jeune homme d’un air de compassion.
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— [[Soleris|Sol]], tu m’avais promis qu’aujourd’hui tu t’entrainerais avec moi ! Tu dois le faire. C’est dans l’interêt du monde ! Si je ne deviens pas un jour un garde royal, ça sera le retour du maléfique [[Eldrith]].
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— Arrête un peu de dire n’importe quoi. Aller fiche moi la paix j’ai pas le temps. Sur ces derniers mots, [[Soleris]] tourna le dos au jeune garçon, et se dirigea en direction de son objectif.
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# 4. Livraison au boulanger
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[[Soleris]] arrive à la boulangerie, l’odeur des pain chaud du matin et la chaleur du fours tournant à plein régime rendait l’endroit très réconfortant. Il signifia sa présence d’un raclement de forge pour Herbert, trop absorbé dans sa tâche pour le remarquer. Le boulanger se retourna, curieux. En voyant [[Soleris]], son regard changea et un sourire se dessina, la bouche presque trop grande pour se visage boursouflé.
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— Bonjour Herbert. Maman m’a donnait ça pour toi, elle l’a fini ce matin même. Le jeune homme tendit le paquet.
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— Ho [[Ubrelle]]. Ella des doigts de fée. On raconte même qu’elle est née des étoiles — S’esclaffa l’homme, son rire sur-joué résonnant dans la boutique, attirant un regard amusé d’une cliente près du comptoir. — Tu remerciera ta mère comme il se doit mon jeune ami. Et il donna à Soleris un pain encore chaud enveloppé dans un torchon.
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Soleris sourit, le pain chauffant ses mains à travers le tissu. En sortant, il croisa le regard de la cliente, qui ajouta d’un clin d’oeil : « Profite, petit, les matins comme ça c’est précieux. ». Le jeune garçon ouvrit la porte et continua son chemin. Dehors, la place de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] baignait dans une lumière dorée, mais une brise sèche souleva un voile de poussière, faisant tousser un enfant qui jouait près du puits.
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# 5. Soleris rejoint Namisse
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Soleris a déposer rapidement le pain à sa maison, et a filer rejoindre Namisse.
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# 6. Fin de journée
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# 3. Le départ
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[[Soleris]] Daural, ce petit être qui fut joyeusement célébré lors de cette nuit mémorable, avait parcouru un chemin depuis ces instants initiaux de bonheur qui l’avait vu naître. Le temps avait suivi son cours, quatorze années s’étaient écoulées, et [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]Agasur/Précalm]], ce village qui l'avait vu grandir, demeurait en dépit d'une sécheresse tenace, un havre de paix. Cependant, la semaine précédente, un tournant s'était dessiné lorsque des amis de la famille avaient pris la déci[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] pour rejoindre la splendide cité de [[Baupor]], la capitale et la plus grande ville du continent. Ils étaient partis animés par la conviction qu'ils y trouveraient une vie meilleure, épargnée des soucis causés par la sécheresse.
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Pendant ce temps, [[Soleris]], qui avait établi une complicité particulière avec la fille de ses voisins, profitait de chaque instant partagé avec elle. Leurs rires résonnaient à travers les journées chaudes et ensoleillées, et leurs jeux emplissaient leurs après-midis d'une magie enfantine. Toutefois, [[Soleris]] percevait inéluctablement l'ombre du changement planant sur son horizon. Ses parents n’avaient de cesse de lui répéter la même rengaine : "On vit mieux en ville, là-bas, la sécheresse ne fait pas l[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]][Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] était plus qu'une simple maison. C'était un lieu où il se sentait en harmonie avec la nature, un endroit où il rêvait de voir la pluie succéder au soleil implacable. Ces espoirs réchauffaient son cœur, espérant que la nature finirait par répondre à ses prières.
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Alors que le crépuscule commençait à étendre son manteau sombre sur les environs, [[Soleris]] savait qu'il devait regagner sa maison. Le soleil se couchait et l’accusait déjà de retard, annonçant une réprimande imminente. Il n'avait pas vu le temps s'écouler, happé par ses discussions animées avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], la fille des voisins. Le temps semblait suspendre son vol à chaque instant passé en sa compagnie. Il se sentait tellement à l'aise avec elle qu'il pouvait aisément passer des heures à la contempler. Cependant, une voix familière le tirait de ses pensées :
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«Attends, tu as oublié ceci ! s'exclama [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]]. [[Soleris]], légèrement étourdi par le charme de son amie, se repris en esquissant un léger sourire. Il saisit le collier en forme de cristal qu'elle lui tendit et l'accrocha autour de son cou. Les yeux azur de [[Soleris]] fixèrent intensément son amie.
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— Tu ferais bien de rentrer au lieu de me regarder ainsi avec cet air hébété ! lança-t-elle en éclatant de rire.
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— Oh, euh, oui, pardon ! » bafouilla [[Soleris]], puis s'éloigna en courant, conscient qu'il était véritablement en retard cette fois-ci.Ce soir-là, [[Soleris]] et ses parents partagèrent un repas encore plus maigre que les précédents, au point qu'[[Ubrelle]] céda son repas à son fils. S'en était trop pour [[Jamath]].
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« [[Ubrelle]], Sol', il faut que nous discutions. Nous avons déjà assez souffert », affirma le père.
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— Que veu[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]la situation à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] devient de plus en plus difficile. Répondit [[Ubrelle]] inquiète.
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— C’est vrai. Les puits sont presque à sec, et la terre ne produit plus rien. Nous avons survécu aussi longtemps que possible, mais il est de plus en plus évident que les choses vont de pire en pire. Appuya [[Soleris]] avec un soupçon d’angoisse. [[Jamath]] regarda son fils d’un air déterminé et enchaîna.
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— Exactement [[Soleris]]. Nous ne pouvons plus cont[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Je déteste l’idée de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], mais nous n’avons plus le choix. Beaucoup de nos amis sont partis pour [[Baupor]] et ont trouvé une vie meilleure là-bas. Peut-être que c’est notre meilleure chance. Je sais que demain, un convoi de caravanes se prépare à partir pour la cité portuaire. Nous les rejoindrons. C’est ainsi que se termina cette rude journée et ce repas amère.[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ellé le destin du paisible village. Autrefois, [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] était un havre de verdure, un endroit où les champs s'étendaient à perte de vue, où les arbres offraient une ombre bienvenue. Mais aujourd'hui, le paysage avait changé de façon spectaculaire. La sécheresse avait pris possession de ces terres autrefois fertiles. Les terres agricoles étaient désormais des terres fissurées, stériles et arides. Les rivières et les ruisseaux qui étaient autrefois des sources de vie étaient maintenant des lits de terre craquelée, et les puits de la région étaient presque vides. Les habitants se battaient pour obtenir ne serait-ce qu'une goutte d'eau potable, parcourant de longues distances pour s'approvisionner, tandis que l'odeur de la poussière envahissait l'air.
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La quête de nouvelles opportunités prospères à [[Baupor]] offrait la seule lueur d'espoir. Le voyage s'annonçait long et incertain, mais l'avenir réserve parfois des surprises imprévisibles, à la manière de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]][[Soleris]] dans son destin inattendu.
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La décision de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] avait désormais été prise pour [[Jamath]], [[Ubrelle]] et [[Soleris]]. Ils s'étaient préparés, rassemblant leurs maigres possessions, puis en disant au-revoir aux amis qui restaient. Les adieux étaient empreints de tristesse, de promesses de retrouvailles et de larmes retenues. Le village, autrefois une communauté prospère, avait été terrassé par la sécheresse, laissant derrière lui des champs stériles et [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]tenait devant la porte de sa maison, ses parents à ses côtés. Les caravanes de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] se préparaient pour le long voyage vers [[Baupor]], la cité portuaire tant vantée. Le jeune homme pouvait sentir l’excitation mêlée à l'appréhension qui régnait parmi les villageois. Il était prêt à l’inconnu qui l’attendait. Les adieux furent déchirants. Les amis de la famille leur firent promettre de se retrouver à [[Baupor]] dès qu’ils le pourraient.
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Le convoi se mit en ma[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]sur le chemin de terre poussiéreux. [[Soleris]] jeta un dernier regard, les yeux humides, vers [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], son village natal. Alors qu’il faisait ses premiers pas vers la merveilleuse et gigantesque cité portuaire, il ignorait que cette aventure le conduirait vers des défis et des découvertes inattendues. Un voile de mystère enveloppait son avenir, mais il marchait vers l'inconnu, prêt à découvrir le destin qui l’attendait.[[Soleris]] se tenait à présent devant la porte familière de sa maison. Aujourd'hui, il allait tenter une manœuvre audacieuse, espérant que le destin lui serait favorable. Avec précaution, il tourna la poignée de la porte, veillant à ne faire aucun bruit qui pourrait trahir sa présence. Jeta un bref coup d'œil derrière lui, scrutant l'obscurité pour s'assurer qu'aucun regard attentif ne l'observait.
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À mesure qu'il avançait dans l'obscurité, il découvrait le décor familier de sa maison. Il aperçut ses parents affairés, dressant la table pour le repas. Cependant, sa mère l'avait déjà repéré malgré sa tentative de discrétion. D'une voix ferme, elle réprimanda son fils :
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«Pas la peine, je sais que tu es là, [[Soleris]]. Avance, jeune homme, nous devons avoir une discussion. [[Soleris]] tenta une défense maladroite, tout en baissant la tête.
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— Mais maman, je suis juste légèrement en retard. murmura-t-il. Cependant, [[Ubrelle]] ne toléra aucune objection.
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— Il n'y a pas de 'mais' ! Cette situation perdure depuis plusieurs jours, tu rentres toujours bien après que la lune a atteint son zénith, en dépit de nos interdictions. Il est temps de prendre des mesures strictes, et ce sera ce soir ! »Comprenant qu'il ne dînerait pas ce soir-là, [[Soleris]] quitta la pièce avec un pas lent et lourd. Il s'effondra sur son lit, laissant son regard errer vers les planches du plafond, une mélancolie dans les yeux. Les souvenirs des après-midi passés avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], son amie précieuse, affluaient dans sa mémoire. Il savait que leur temps ensemble touchait à sa fin, car elle risquait de partir pour [[Baupor]] à tout moment. Dans un effort désespéré de retenir ces moments chéris, il revivait chaque détail de ces précieux moments passés avec elle. Son regard se tourna finalement vers la fenêtre, où la lune scintillait en haut du ciel, évoquant le moment où il devrait lui dire au revoir, un moment qui le hantait sans relâche.La matinée se déployait dans toute sa splendeur, baignant la contrée sous une lumière dorée, alors que le soleil atteignait son apogée avec une intensité croissante. [[Soleris]], s'était une fois de plus éclipsé au cours de la corvée matinale, au grand désarroi de son père. Un soupir d'exaspération s'échappait des lèvres de ce dernier, qui ne savait plus comment réagir face au comportement désinvolte de son fils.
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[[Ubrelle]], la mère attentionnée, venait à la rescousse, portant avec elle une gourde d'eau rafraîchissante. Dans le reflet de ses yeux empreints de douceur, elle décodait les tourments intérieurs de [[Soleris]], et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de lui accorder son pardon. Après tout, le soir même, [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], leur précieuse voisine et amie, s'apprêtait à partir pour la capitale tant convoitée. [[Ubrelle]], soucieuse de laisser à son fils ces précieux moments de liberté, préférait ne pas durcir les règles en ce jour crucial.[[Soleris]], dans une attente empreinte d'impatience, se rendait sur le lieu de rendez-vous convenu avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], qui l'avait invité à se retrouver près de la source de la rivière, à l'ombre du majestueux chêne. Le temps s'étirait, et il commençait à se demander ce que son amie avait bien pu lui réserver. Les minutes s’allongeaient, pesantes. Soudainement, des pas se faisaient entendre, se rapprochant. Intrigué, il se retournait, et là, il l'apercevait : [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], la jeune fille aux courbes parfaites, se dirigeait gracieusement vers lui.
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[[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] s'assit à ses côtés, repliant ses jambes près de son menton, les entourant de ses bras élancés, finement dessinés. Son visage se posait délicatement sur ses genoux, tandis qu'elle soupirait profondément. Inquiet, [[Soleris]] brisa le silence en posant une question chargée d'inquiétude.
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« Ça ne va pas, [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] ? » demanda-t-il, son regard scrutant les yeux humides de la jeune fille, qui laissèrent échapper quelques larmes. La jeune fille tourna lentement la tête vers lui, et entre deux sanglots, elle répondit,
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— Tu sais, [[Soleris]], je ne t'oublierai jamais ! Tu seras toujours une personne spéciale pour moi. Le cœur du jeune homme se serra.
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— Mais, mais que veux-tu dire ? Ne me dis pas que ce jour est arrivé ! [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] acquiesça d'un signe de tête. Le jour tant redouté où elle finirait par partir pour [[Baupor]] était bel et bien arrivé. Tandis que ses pleurs reprirent, [[Soleris]] la prit da[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ent redouté était finalement arrivé. [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] s'apprêtait à quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] pour la capitale, et [[Soleris]] allait ainsi perdre sa meilleure amie.
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— Promets-moi, oui, promets-moi que tu ne m'oublieras pas ! implora [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] , plongeant son regard dans les yeux de [[Soleris]].
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— Bien sûr que non ! Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, et tu tiens une place spéciale dans mon cœur, aussi précieuse que celle d'une sœur que je n'aurai jamais. lui murmura-t-il. Les deux amis restèrent enlacés, le temps sembla suspendu à leur étreinte. Soudain, un bruissement de feuilles attira leur attention. [[Soleris]] scruta l'horizon et vit approcher [[Leo]], le jeune frère de [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]]. Ce dernier rejoignit le duo, s'installant à leurs côtés. Il observa un moment le sol, puis se dé[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]Sol', peut-être qu'on se retrouvera là-bas, si toi et tes parents décidez de quitter cet endroit. Je n'ai jamais vraiment aimé [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Mon rêve a toujours été de vivre dans une grande cité. Même si mon départ se fait dans la douleur, je suis quand même un peu excité. Regarde ! [[Leo]] agita ses bras de manière théâtrale, imitant les gestes d'un chevalier en armure.
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— Plus tard, je serai un garde royal ! »[[Soleris]] avait eu le privilège de passer tout l'après-midi à jouer avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] et son jeune frère. Lors de cette journée mémorable, il était rentré à la maison plus tôt que d'habitude, plongé dans un silence profond. Le moment du repas était arrivé, mais [[Soleris]], lui, n'avait pas vraiment d'appétit. Il avait dû dire au revoir à [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] quelques heures plus tôt, et cette séparation laissait un vide douloureux en lui. Voir les larmes couler le long des joues de sa meilleure amie avait été une expérience déchirante.
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Sa mère, attentive à son état d'esprit, tenta de le sortir de sa torpeur.
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« Sol' ? Tu ne manges pas ? [[Soleris]] répondit d'une voix morne :
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— Je n'ai pas très faim, maman… Sa mère soupira doucement, comprenant la tristesse[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ais que c'est difficile pour toi, mais tu sais très bien qu'avec la sécheresse qui sévit ici, il devient de plus en plus compliqué de rester à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. »
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Après avoir entendu ces dernières paroles, le jeune homme se leva de sa chaise et se dirigea vers sa chambre d'un pas lourd, une mélancolie profonde pesant sur ses épaules. L'intention des parents de [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] de déménager avait été comme un coup de poing dans l'estomac, une décision qui menaçait de lui enlever tout ce qui lui était cher. Pourquoi devait-on lui arracher cela ? [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], c'était la seule personne à qui il pouvait se confier, cel[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ents de réelle complicité, la seule qui le comprenait vraiment. Et maintenant, tout cela était sur le point de disparaître, emporté par la décision de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] pour la ville.Allongé sur son lit, il tenta de trouver du réconfort dans le sommeil, mais son esprit était agité, son cœur lourd. Il n'arrivait pas à fermer les yeux, pas avec tant de chagrin dans le cœur. Son regard se perdit dans la nuit, fixant la lune qui trônait majestueusement dans le ciel étoilé. Combien de temps cela faisait-il ? Une heure ? Deux heures ? Le temps semblait s'étirer indéfiniment. Il se redressa brusquement, incapable de trouver le repos, toujours captivé par l'éclat argenté de la lune.
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D'une manière étrange, il ne parvenait plus à détourner son regard de ce lumineux astre. Son attention se porta sur la surface lunaire, et il crut voir une forme émerger des ombres. Intrigué, il plissa les yeux, cherchant à percer le mystère de cette vision céleste. Soudain, l'inimaginable se produisit : une silhouette humaine se découpa nettement dans le ciel, lévitant loin au-dessus de la terre. Le plus incroyable, c'était que cette figure semblait le fixer, ses yeux invisibles connectés aux siens. Le cœur de [[Soleris]] s'emballa, submergé par un mélange d'émotions allant de la fascination à la peur. Incrédule, il ferma les yeux et les frotta, persuadé que son esprit lui jouait des tours. Mais quand il rouvrit les paupières, la silhouette avait disparu, le laissant seul face à la lune silencieuse. Il se rallongea doucement, troublé par ce qu'il venait de voir.
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Son esprit était partagé entre la conviction que ce qu'il avait observé était réel et le doute qui le poussait à croire que son imagination lui avait joué des tours. Malgré cela, la fatigue finit par l'emporter, et il s'endormit enfin, l'esprit rempli de questions et de mystère, laissant derrière lui la lueur argentée de la lune.Le lendemain se leva, et avec lui, [[Soleris]], bien avant que les premiers rayons du soleil effleurent l'horizon. Pourtant, son humeur était encore plus sombre que la nuit précédente. La séparation avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], tout cela pesait sur lui comme un fardeau insurmontable. Lorsqu'il entra dans la cuisine, son visage trahissait sa tristesse. Ses parents, remarquant l'expression abattue de leur fils, échangèrent un regard inquiet avant de décider de briser le silence.
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« Sol' ? Commença sa mère, inquiète.
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— Tu sembles bien triste ce matin. Il soupira, puis, lentement, il raconta la discussion qu'il avait eue avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], et les adieux faits la veille. Ses parents écoutèrent attentivement, partageant sa douleur. Son père, cherchant à alléger l'atmosphère, déclara :
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— Eh bien, nous ne pouvons pas changer la situation, [[Soleris]], mais nous pouvons décider de passer une journée ensemble, tous les trois. Peut-être que cela te remontera le moral. »
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[[Soleris]], malgré sa tristesse persistante, approuva d'un signe de tête. Il se tourna vers sa mère, cherchant un peu de réconfort. Elle ouvrit ses bras, et [[Soleris]] s'y blottit, se sentant protégé, même[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]nd de son cœur. C'était une journée pour faire face à la réalité, une journée pour se retrouver en famille et espérer que demain apporterait un peu de lumière dans leur vie à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]].
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[[Soleris]] quitta silencieusement la cuisine et se dirigea vers la porte d'entrée. Dehors, l'air semblait chargé de mélancolie, tout comme son cœur. Ses parents étaient restés dans la cuisine, où ils discutaient à voix basse de la sécheresse qui sévissait depuis si longtemps, des réserves de[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ngereusement, et de la production agricole qui avait presque disparu. Alors que [[Soleris]] contemplait l'horizon, un sentiment d'incertitude s'insinuait en lui. Il savait que la situation à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] devenait de plus en plus difficile à supporter. La tentation de partir pour [[Baupor]], comme l'avaient fait ses amis, commençait à peser lourdement dans son esprit. Toutefois, il gardait ses pensées pour lui, laissant le doute planer quant à une éventuelle décision de départ qui semblait de plus en plus probable.[[Soleris]] passa une journée en famille, cherchant un peu de réconfort dans la présence de ses parents. Ils partagèrent des moments calmes, discutèrent de sujets anodins et essayèrent de dissiper la tristesse qui pesait sur le jeune homme. La journée se déroula sans événements marquants, mais elle fut pr[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ant un bref répit avant de faire face aux jours à venir.
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Les journées suivantes s'écoulèrent dans une tension palpable, et le silence du crépuscule était perturbé par les murmures inquiets des habitants de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Les puits s'épuisaient rapidement, et le sol devenait stérile, i[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] si nécessaire à la survie de ce village autrefois paisible. [[Soleris]], avec ses parents, assista aux réunions communautaires, où les villageois discutaient des mesures à prendre. Certains parlaient de partir, de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], dans l'espoir de trouve[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] ailleurs. L'idée de rejoindre [[Baupor]], la cité tant vantée, gagnait en popularité. Les amis de [[Soleris]], partis il y a peu, y avaient trouvé refuge et sécurité,[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]la sécheresse.
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La décision de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] se rapprochait inexorablement et la famille de [[Soleris]], tout comme de nombreux autres villageois, se préparait à un voyage vers [[Baupor]], laissant derrière eux [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], un village désormais désolé, mais dont les souvenirs perdureraient dans leur cœur.1. Pendant les 14 années passées dans le paisible village de Précalm, Soleris a vécu une vie simple et heureuse, partageant son temps entre les travaux des champs, les amis et les soirées étoilées.
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2. Le départ de Namisse, sa meilleure amie, a créé un vide profond dans la vie de Soleris, laissant derrière elle une promesse d'amitié à distance.
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3. Une nuit, en contemplant la lune, Soleris a aperçu une silhouette mystérieuse dans le ciel, suscitant sa curiosité et sa confusion quant à son identité.
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4. La famille de Soleris a pris la décision de quitter Précalm pour la cité portuaire de Baupor en quête d'une vie meilleure, échappant à la sécheresse qui avait frappé leur village.
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# 1. Village de Précalm
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[[Soleris]] Daural, ce petit être qui fut joyeusement célébré lors de cette nuit mémorable, avait parcouru un chemin depuis ces instants initiaux de bonheur qui l’avait vu naître. Le temps avait suivi son cours, quatorze années s’étaient écoulées, et [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]Agasur/Précalm]], ce village qui l'avait vu grandir, demeurait en dépit d'une sécheresse tenace, un havre de paix. Cependant, la semaine précédente, un tournant s'était dessiné lorsque des amis de la famille avaient pris la déci[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] pour rejoindre la splendide cité de [[Baupor]], la capitale et la plus grande ville du continent. Ils étaient partis animés par la conviction qu'ils y trouveraient une vie meilleure, épargnée des soucis causés par la sécheresse.
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Pendant ce temps, [[Soleris]], qui avait établi une complicité particulière avec la fille de ses voisins, profitait de chaque instant partagé avec elle. Leurs rires résonnaient à travers les journées chaudes et ensoleillées, et leurs jeux emplissaient leurs après-midis d'une magie enfantine. Toutefois, [[Soleris]] percevait inéluctablement l'ombre du changement planant sur son horizon. Ses parents n’avaient de cesse de lui répéter la même rengaine : "On vit mieux en ville, là-bas, la sécheresse ne fait pas l[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]][Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] était plus qu'une simple maison. C'était un lieu où il se sentait en harmonie avec la nature, un endroit où il rêvait de voir la pluie succéder au soleil implacable. Ces espoirs réchauffaient son cœur, espérant que la nature finirait par répondre à ses prières.
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Alors que le crépuscule commençait à étendre son manteau sombre sur les environs, [[Soleris]] savait qu'il devait regagner sa maison. Le soleil se couchait et l’accusait déjà de retard, annonçant une réprimande imminente. Il n'avait pas vu le temps s'écouler, happé par ses discussions animées avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], la fille des voisins. Le temps semblait suspendre son vol à chaque instant passé en sa compagnie. Il se sentait tellement à l'aise avec elle qu'il pouvait aisément passer des heures à la contempler. Cependant, une voix familière le tirait de ses pensées :
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«Attends, tu as oublié ceci ! s'exclama [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]]. [[Soleris]], légèrement étourdi par le charme de son amie, se repris en esquissant un léger sourire. Il saisit le collier en forme de cristal qu'elle lui tendit et l'accrocha autour de son cou. Les yeux azur de [[Soleris]] fixèrent intensément son amie.
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— Tu ferais bien de rentrer au lieu de me regarder ainsi avec cet air hébété ! lança-t-elle en éclatant de rire.
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— Oh, euh, oui, pardon ! » bafouilla [[Soleris]], puis s'éloigna en courant, conscient qu'il était véritablement en retard cette fois-ci.
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# 10. Maison de Soleris
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Ce soir-là, [[Soleris]] et ses parents partagèrent un repas encore plus maigre que les précédents, au point qu'[[Ubrelle]] céda son repas à son fils. S'en était trop pour [[Jamath]].
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« [[Ubrelle]], Sol', il faut que nous discutions. Nous avons déjà assez souffert », affirma le père.
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— Que veut-tu dire ? Nous savons tous que la situation à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] devient de plus en plus difficile. Répondit [[Ubrelle]] inquiète.
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— C’est vrai. Les puits sont presque à sec, et la terre ne produit plus rien. Nous avons survécu aussi longtemps que possible, mais il est de plus en plus évident que les choses vont de pire en pire. Appuya [[Soleris]] avec un soupçon d’angoisse. [[Jamath]] regarda son fils d’un air déterminé et enchaîna.
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— Exactement [[Soleris]]. Nous ne pouvons plus continuer à vivre dans ces conditions. Je déteste l’idée de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], mais nous n’avons plus le choix. Beaucoup de nos amis sont partis pour [[Baupor]] et ont trouvé une vie meilleure là-bas. Peut-être que c’est notre meilleure chance. Je sais que demain, un convoi de caravanes se prépare à partir pour la cité portuaire. Nous les rejoindrons. C’est ainsi que se termina cette rude journée et ce repas amère.
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# 11. Précalm
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La sécheresse implacable avait scellé le destin du paisible village. Autrefois, [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] était un havre de verdure, un endroit où les champs s'étendaient à perte de vue, où les arbres offraient une ombre bienvenue. Mais aujourd'hui, le paysage avait changé de façon spectaculaire. La sécheresse avait pris possession de ces terres autrefois fertiles. Les terres agricoles étaient désormais des terres fissurées, stériles et arides. Les rivières et les ruisseaux qui étaient autrefois des sources de vie étaient maintenant des lits de terre craquelée, et les puits de la région étaient presque vides. Les habitants se battaient pour obtenir ne serait-ce qu'une goutte d'eau potable, parcourant de longues distances pour s'approvisionner, tandis que l'odeur de la poussière envahissait l'air.
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La quête de nouvelles opportunités prospères à [[Baupor]] offrait la seule lueur d'espoir. Le voyage s'annonçait long et incertain, mais l'avenir réserve parfois des surprises imprévisibles, à la manière de la lune argentée qui avait guidé [[Soleris]] dans son destin inattendu.
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La décision de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] avait désormais été prise pour [[Jamath]], [[Ubrelle]] et [[Soleris]]. Ils s'étaient préparés, rassemblant leurs maigres possessions, puis en disant au-revoir aux amis qui restaient. Les adieux étaient empreints de tristesse, de promesses de retrouvailles et de larmes retenues. Le village, autrefois une communauté prospère, avait été terrassé par la sécheresse, laissant derrière lui des champs stériles et des puits vides.
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[[Soleris]] se tenait devant la porte de sa maison, ses parents à ses côtés. Les caravanes de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] se préparaient pour le long voyage vers [[Baupor]], la cité portuaire tant vantée. Le jeune homme pouvait sentir l’excitation mêlée à l'appréhension qui régnait parmi les villageois. Il était prêt à l’inconnu qui l’attendait. Les adieux furent déchirants. Les amis de la famille leur firent promettre de se retrouver à [[Baupor]] dès qu’ils le pourraient.
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Le convoi se mit en marche, les caravanes se succédant sur le chemin de terre poussiéreux. [[Soleris]] jeta un dernier regard, les yeux humides, vers [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], son village natal. Alors qu’il faisait ses premiers pas vers la merveilleuse et gigantesque cité portuaire, il ignorait que cette aventure le conduirait vers des défis et des découvertes inattendues. Un voile de mystère enveloppait son avenir, mais il marchait vers l'inconnu, prêt à découvrir le destin qui l’attendait.
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# 2. Maison de Soleris
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[[Soleris]] se tenait à présent devant la porte familière de sa maison. Aujourd'hui, il allait tenter une manœuvre audacieuse, espérant que le destin lui serait favorable. Avec précaution, il tourna la poignée de la porte, veillant à ne faire aucun bruit qui pourrait trahir sa présence. Jeta un bref coup d'œil derrière lui, scrutant l'obscurité pour s'assurer qu'aucun regard attentif ne l'observait.
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À mesure qu'il avançait dans l'obscurité, il découvrait le décor familier de sa maison. Il aperçut ses parents affairés, dressant la table pour le repas. Cependant, sa mère l'avait déjà repéré malgré sa tentative de discrétion. D'une voix ferme, elle réprimanda son fils :
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«Pas la peine, je sais que tu es là, [[Soleris]]. Avance, jeune homme, nous devons avoir une discussion. [[Soleris]] tenta une défense maladroite, tout en baissant la tête.
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— Mais maman, je suis juste légèrement en retard. murmura-t-il. Cependant, [[Ubrelle]] ne toléra aucune objection.
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— Il n'y a pas de 'mais' ! Cette situation perdure depuis plusieurs jours, tu rentres toujours bien après que la lune a atteint son zénith, en dépit de nos interdictions. Il est temps de prendre des mesures strictes, et ce sera ce soir ! »
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# 3. Chambre de Soleris
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Comprenant qu'il ne dînerait pas ce soir-là, [[Soleris]] quitta la pièce avec un pas lent et lourd. Il s'effondra sur son lit, laissant son regard errer vers les planches du plafond, une mélancolie dans les yeux. Les souvenirs des après-midi passés avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], son amie précieuse, affluaient dans sa mémoire. Il savait que leur temps ensemble touchait à sa fin, car elle risquait de partir pour [[Baupor]] à tout moment. Dans un effort désespéré de retenir ces moments chéris, il revivait chaque détail de ces précieux moments passés avec elle. Son regard se tourna finalement vers la fenêtre, où la lune scintillait en haut du ciel, évoquant le moment où il devrait lui dire au revoir, un moment qui le hantait sans relâche.
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# 4. Maison exterieur de Soleris
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La matinée se déployait dans toute sa splendeur, baignant la contrée sous une lumière dorée, alors que le soleil atteignait son apogée avec une intensité croissante. [[Soleris]], s'était une fois de plus éclipsé au cours de la corvée matinale, au grand désarroi de son père. Un soupir d'exaspération s'échappait des lèvres de ce dernier, qui ne savait plus comment réagir face au comportement désinvolte de son fils.
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[[Ubrelle]], la mère attentionnée, venait à la rescousse, portant avec elle une gourde d'eau rafraîchissante. Dans le reflet de ses yeux empreints de douceur, elle décodait les tourments intérieurs de [[Soleris]], et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de lui accorder son pardon. Après tout, le soir même, [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], leur précieuse voisine et amie, s'apprêtait à partir pour la capitale tant convoitée. [[Ubrelle]], soucieuse de laisser à son fils ces précieux moments de liberté, préférait ne pas durcir les règles en ce jour crucial.
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# 5. Village de Précalm
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[[Soleris]], dans une attente empreinte d'impatience, se rendait sur le lieu de rendez-vous convenu avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], qui l'avait invité à se retrouver près de la source de la rivière, à l'ombre du majestueux chêne. Le temps s'étirait, et il commençait à se demander ce que son amie avait bien pu lui réserver. Les minutes s’allongeaient, pesantes. Soudainement, des pas se faisaient entendre, se rapprochant. Intrigué, il se retournait, et là, il l'apercevait : [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], la jeune fille aux courbes parfaites, se dirigeait gracieusement vers lui.
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[[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] s'assit à ses côtés, repliant ses jambes près de son menton, les entourant de ses bras élancés, finement dessinés. Son visage se posait délicatement sur ses genoux, tandis qu'elle soupirait profondément. Inquiet, [[Soleris]] brisa le silence en posant une question chargée d'inquiétude.
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« Ça ne va pas, [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] ? » demanda-t-il, son regard scrutant les yeux humides de la jeune fille, qui laissèrent échapper quelques larmes. La jeune fille tourna lentement la tête vers lui, et entre deux sanglots, elle répondit,
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— Tu sais, [[Soleris]], je ne t'oublierai jamais ! Tu seras toujours une personne spéciale pour moi. Le cœur du jeune homme se serra.
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— Mais, mais que veux-tu dire ? Ne me dis pas que ce jour est arrivé ! [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] acquiesça d'un signe de tête. Le jour tant redouté où elle finirait par partir pour [[Baupor]] était bel et bien arrivé. Tandis que ses pleurs reprirent, [[Soleris]] la prit dans ses bras, réalisant que le moment redouté était finalement arrivé. [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] s'apprêtait à quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]Agasur/Précalm]] pour la capitale, et [[Soleris]] allait ainsi perdre sa meilleure amie.
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— Promets-moi, oui, promets-moi que tu ne m'oublieras pas ! implora [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] , plongeant son regard dans les yeux de [[Soleris]].
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— Bien sûr que non ! Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, et tu tiens une place spéciale dans mon cœur, aussi précieuse que celle d'une sœur que je n'aurai jamais. lui murmura-t-il. Les deux amis restèrent enlacés, le temps sembla suspendu à leur étreinte. Soudain, un bruissement de feuilles attira leur attention. [[Soleris]] scruta l'horizon et vit approcher [[Leo]], le jeune frère de [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]]. Ce dernier rejoignit le duo, s'installant à leurs côtés. Il observa un moment le sol, puis se décida enfin à parler.
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— Tu sais, Sol', peut-être qu'on se retrouvera là-bas, si toi et tes parents décidez de quitter cet endroit. Je n'ai jamai[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Mon rêve a toujours été de vivre dans une grande cité. Même si mon départ se fait dans la douleur, je suis quand même un peu excité. Regarde ! [[Leo]] agita ses bras de manière théâtrale, imitant les gestes d'un chevalier en armure.
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— Plus tard, je serai un garde royal ! »
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# 6. Maison de Soleris
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[[Soleris]] avait eu le privilège de passer tout l'après-midi à jouer avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] et son jeune frère. Lors de cette journée mémorable, il était rentré à la maison plus tôt que d'habitude, plongé dans un silence profond. Le moment du repas était arrivé, mais [[Soleris]], lui, n'avait pas vraiment d'appétit. Il avait dû dire au revoir à [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] quelques heures plus tôt, et cette séparation laissait un vide douloureux en lui. Voir les larmes couler le long des joues de sa meilleure amie avait été une expérience déchirante.
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Sa mère, attentive à son état d'esprit, tenta de le sortir de sa torpeur.
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« Sol' ? Tu ne manges pas ? [[Soleris]] répondit d'une voix morne :
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— Je n'ai pas très faim, maman… Sa mère soupira doucement, comprenant la tristesse de son fils.
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— Oh, Sol' ! Je sais que c'est difficile pour toi, mais tu sais très bien qu'avec la sécheresse qui sévit ici, il devient de plus en plus compliqué de rester à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]Agasur/Précalm]]. »
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Après avoir entendu ces dernières paroles, le jeune homme se leva de sa chaise et se dirigea vers sa chambre d'un pas lourd, une mélancolie profonde pesant sur ses épaules. L'intention des parents de [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] de déménager avait été comme un coup de poing dans l'estomac, une décision qui menaçait de lui enlever tout ce qui lui était cher. Pourquoi devait-on lui arracher cela ? [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], c'était la seule personne à qui il pouvait se confier, celle avec qui il partageait des moments de réelle complicité, la seule qui le comprenait vraiment. Et maintenant, tout cela était sur le point de disparaître, emporté par la déci[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] pour la ville.
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# 7. Chambre de Soleris
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Allongé sur son lit, il tenta de trouver du réconfort dans le sommeil, mais son esprit était agité, son cœur lourd. Il n'arrivait pas à fermer les yeux, pas avec tant de chagrin dans le cœur. Son regard se perdit dans la nuit, fixant la lune qui trônait majestueusement dans le ciel étoilé. Combien de temps cela faisait-il ? Une heure ? Deux heures ? Le temps semblait s'étirer indéfiniment. Il se redressa brusquement, incapable de trouver le repos, toujours captivé par l'éclat argenté de la lune.
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D'une manière étrange, il ne parvenait plus à détourner son regard de ce lumineux astre. Son attention se porta sur la surface lunaire, et il crut voir une forme émerger des ombres. Intrigué, il plissa les yeux, cherchant à percer le mystère de cette vision céleste. Soudain, l'inimaginable se produisit : une silhouette humaine se découpa nettement dans le ciel, lévitant loin au-dessus de la terre. Le plus incroyable, c'était que cette figure semblait le fixer, ses yeux invisibles connectés aux siens. Le cœur de [[Soleris]] s'emballa, submergé par un mélange d'émotions allant de la fascination à la peur. Incrédule, il ferma les yeux et les frotta, persuadé que son esprit lui jouait des tours. Mais quand il rouvrit les paupières, la silhouette avait disparu, le laissant seul face à la lune silencieuse. Il se rallongea doucement, troublé par ce qu'il venait de voir.
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Son esprit était partagé entre la conviction que ce qu'il avait observé était réel et le doute qui le poussait à croire que son imagination lui avait joué des tours. Malgré cela, la fatigue finit par l'emporter, et il s'endormit enfin, l'esprit rempli de questions et de mystère, laissant derrière lui la lueur argentée de la lune.
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# 8. Maison de Soleris
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Le lendemain se leva, et avec lui, [[Soleris]], bien avant que les premiers rayons du soleil effleurent l'horizon. Pourtant, son humeur était encore plus sombre que la nuit précédente. La séparation avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], tout cela pesait sur lui comme un fardeau insurmontable. Lorsqu'il entra dans la cuisine, son visage trahissait sa tristesse. Ses parents, remarquant l'expression abattue de leur fils, échangèrent un regard inquiet avant de décider de briser le silence.
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« Sol' ? Commença sa mère, inquiète.
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— Tu sembles bien triste ce matin. Il soupira, puis, lentement, il raconta la discussion qu'il avait eue avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], et les adieux faits la veille. Ses parents écoutèrent attentivement, partageant sa douleur. Son père, cherchant à alléger l'atmosphère, déclara :
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— Eh bien, nous ne pouvons pas changer la situation, [[Soleris]], mais nous pouvons décider de passer une journée ensemble, tous les trois. Peut-être que cela te remontera le moral. »
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[[Soleris]], malgré sa tristesse persistante, approuva d'un signe de tête. Il se tourna vers sa mère, cherchant un peu de réconfort. Elle ouvrit ses bras, et [[Soleris]] s'y blottit, se sentant protégé, même si le chagrin restait tapi au fond de son cœur. C'était une journée pour faire face à la réalité, une journée pour se retrouver en famille et espérer que demain apporterait un peu de lumière dans leur vie à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]Agasur/Précalm]].
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[[Soleris]] quitta silencieusement la cuisine et se dirigea vers la porte d'entrée. Dehors, l'air semblait chargé de mélancolie, tout comme son cœur. Ses parents étaient restés dans la cuisine, où ils discutaient à voix basse de la sécheresse qui sévissait depuis si longtemps, des réserves de nourriture qui s'amenuisaient dangereusement, et de la production agricole qui avait presque disparu. Alors que [[Soleris]] contemplait l'horizon, un sentiment d'incertitude s'insinuait en lui. Il savait que[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] devenait de plus en plus difficile à supporter. La tentation de partir pour [[Baupor]], comme l'avaient fait ses amis, commençait à peser lourdement dans son esprit. Toutefois, il gardait ses pensées pour lui, laissant le doute planer quant à une éventuelle décision de départ qui semblait de plus en plus probable.
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# 9. Précalm
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[[Soleris]] passa une journée en famille, cherchant un peu de réconfort dans la présence de ses parents. Ils partagèrent des moments calmes, discutèrent de sujets anodins et essayèrent de dissiper la tristesse qui pesait sur le jeune homme. La journée se déroula sans événements marquants, mais elle fut précieuse pour eux trois, leur offrant un bref répit avant de faire face aux jours à venir.
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Les journées suivantes s'écoulèrent dans une tension palpable, et le silence du crépuscule était perturbé par les murmures inquiets des habitants de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Les puits s'épuisaient rapidement, et le sol devenait stérile, incapable de fournir la nourriture si nécessaire à la survie de ce village autrefois paisible. [[Soleris]], avec ses parents, assista aux réunions communautaires, où les villageois discutaient des mesures à prendre. Certains parlaient de partir, de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], dans l'espoir de trouver de meilleures conditions de vie ailleurs. L'idée de rejoindre [[Baupor]], la cité tant vantée, gagnait en popularité. Les amis de [[Soleris]], partis il y a peu, y avaient trouvé refuge et sécurité, échappant ainsi aux rigueurs de la sécheresse.
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La décision de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] se rapprochait inexorablement et la famille de [[Soleris]], tout comme de nombreux autres villageois, se préparait à un voyage vers [[Baupor]], laissant derrière eux [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], un village désormais désolé, mais dont les souvenirs perdureraient dans leur cœur.
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# Raison du chapitre
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1. Pendant les 14 années passées dans le paisible village de Précalm, Soleris a vécu une vie simple et heureuse, partageant son temps entre les travaux des champs, les amis et les soirées étoilées.
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2. Le départ de Namisse, sa meilleure amie, a créé un vide profond dans la vie de Soleris, laissant derrière elle une promesse d'amitié à distance.
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3. Une nuit, en contemplant la lune, Soleris a aperçu une silhouette mystérieuse dans le ciel, suscitant sa curiosité et sa confusion quant à son identité.
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4. La famille de Soleris a pris la décision de quitter Précalm pour la cité portuaire de Baupor en quête d'une vie meilleure, échappant à la sécheresse qui avait frappé leur village.
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# 4. Révélation
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[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]tendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], ce village de toute une vie, s’éloignait progressivement, disparaissant peu à peu derrière l’horizon. [[Soleris]], le regard fixé sur les terres familières qui s’estompaient, était envahi par une vague de nostalgie. Il avait vécu tant de choses ici. Cela faisait quatorze ans qu'il était là, sans jamais avoir quitté ce lieu. Sa meilleure amie non plus n'avait jamais franchi l'au-dela des pré qui entouraient cette petite bourgade.
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Il se souvint de la première fois où il avait rencontré [[Namisse]]. À l’époque, il avait six ans, un petit garçon curieux aux grands yeux étincelants. Ce jour-là, sa mère lui avait proposé de l’accompagner au marché mensuel de [[[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ndue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], un événement qui rassemblait des marchands venant de tout le continent. C’était une occasion d’explorer un monde nouveau et de découvrir des merveilles exotiques.Émerveillé par le spectacle chatoyant du marché, [[Soleris]] déambulait parmi les étals, absorbé par les couleurs vives et les senteurs envoûtantes. Il était surtout captivé par la diversité de ces produits venant d’ailleurs. Tant de nouvelles expériences à portée de main l’avaient fasciné. Son éblouissement pour toutes ces choses l’avait tellement distrait qu’il n’avait pas remarqué la charrette qui se trouvait juste devant lui. Il s’était heurté de plein fouet à la carriole, renversant un tas d’objets, provoquant un éclat de rire parmi les spectateurs de la scène qui venait de se passer, dont une jeune fille nommée [[[Namisse]]]]. Le jeune garçon, les joues rougies de honte, avait ressenti une pointe de vexation en se relevant. Il s’était débarrassé de tout ce bazar en désordre sans un mot, et en tournant le dos à cette jolie fille.
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Ce premier contact avec [[Namisse]], bien que marqué par une mésaventure, avait créé le début d’une amitié singulière et d’une série de péripéties inoubliables. Les rires partagés et les moments de complicité avec la jeune fille avaient forgé des souvenirs qui étaient précieux à [[Soleris]], car ils incarnaient l'innocence de sa jeunesse. Un temps qui commençait à lui sembler révolu depuis le départ récent de son amie, et le sien à présent.Au cours des cinq premiers jours de voyage, la vie de [[Soleris]] et de sa famille avait pris un tout nouveau cap. Les paysages variés qu’ils avaient traversés avaient donné à leur voyage une dimension nouvelle, les exposant à une beauté naturelle dont ils n’avaient jamais osé rêver. Les vastes plaines s’étendaient à perte de vue, leurs herbes majestueuses à l’horizon. Les membres du convoi étaient devenus des compagnons, partageant le même espace, les mêmes repas et les mêmes nuits étoilées. Le voyage avait forgé des liens de camaraderies, chacun contribuant à l’effort collectif pour que le convoi avance sans problèmes. Les rencontres sur la route avaient enrichi leur périple, avec des histoires et des visages nouveaux à découvrir chaque jour. [[Soleris]], passionné, avait écouté les récits des anciens, apprenant ainsi l’art de la survie, et des astuces pour identifier des plantes comestibles.
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Pourtant le voyage n’était pas sans difficultés. Les routes cahoteuses et les conditions météorologiques changeantes avaient posé leur lot de défis. [[Soleris]] avait appris à apprécier les moments de calme autour du feu de camp le soir, où les rires et les chansons cassaient la routine des journées. La vie nomade s’était inscrit dans son quotidien, avec le rituel de la caravane de tête dictant les heures de départ et d’arrivée, les responsabilités partagées et le sentiment d'appartenance à une communauté voyageuse.
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Depuis son départ, [[Soleris]] avait découvert que l’aventure était aussi une leçon de patience. Chaque journée apportait son lot d’incertitude, d’émotions et d’enseignements. Alors qu’il se trouvait a mi-chemin vers [[Baupor]], il espérait que cette nouvelle vie les mèneraient, lui et ses parents, vers des horizons meilleurs.Le soir du cinquième jour, la fatigue était palpable parmi les membres du convoi après une journée difficile. La journée avait été particulièrement éprouvante, avec des chemins tortueux à traverser, des caprices météorologiques à endurer et des problèmes mécaniques sur une caravane qui avaient demandé des heures de réparation. Tous attendaient avec impatience le repas du soir, espérant se ressourcer. La clarté dorée du crépuscule s’estompait progressivement laissant place à une nuit bien étoilée. Le camp était baigné dans une atmosphère paisible, la lueur des feux vacillants projetant des ombres douces sur les visages fatigués. [[Soleris]], exténué, avait décidé de se retirer plus tôt que d'habitude pour trouver le sommeil.
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Cependant, au milieu de la nuit, il avait été réveillé par un sommeil agité. Il s'était glissé silencieusement hors de sa tente, désireux de trouver un peu de réconfort dans la tranquillité de la nuit. Marchant à pas feutrés, il s'était éloigné du campement, cherchant la solitude sous les étoiles scintillantes comme des diamants. La nuit était très calme, la lueur de la lune donnait une ambiance mystique à l’obscurité environnante et il pouvait entendre le murmure apaisant du vent sur les feuilles. Tout était baigné dans une sérénité envoûtante.Alors que [[Soleris]] marchait dans le silence de la nuit, un murmure à proximité attira son intention. À quelques pas de lui, il aperçut ses parents en pleine discussion avec des membres du convoi. Les chuchotements étaient à peine audibles. Piqué par la curiosité, le jeune homme s’approcha furtivement et se cacha derrière un arbre afin de percer le secret de ces messes basses.
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«Il est hors de question de continuer comme ça [[Jamath]] ! S’en est assez. Les vivres commencent à manquer et il est hors de question de mourir de faim pour un étranger. Il n’est pas des nôtres. exclama l’homme, sa voix emplie de colère.
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— Nous comprenons que tu sois en colère et en deuil mais ne parle pas comme ça ! Il reste suffisamment de provisions pour atteindre [[Baupor]] si nous diminuons un peu les rations de chacun. Ajouta le mari de [[Ubrelle]], d’un ton l[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]Il est un habitant de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] ! Il est arrivé dans des circonstances difficiles, mais il à été accueilli dans notre communauté. Il est hors de question qu’il soit traité comme un étranger. S’exclama [[Ubrelle]].
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— Vous ne comprenez pas[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] est morte de cette maladie que les elfes avaient apporté à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Vous ne pouvez pas savoir ce que c’est de perdre un enfant. Répliqua l’homme les yeux remplis de larmes.
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[[Jamath]], avec empathie, intervint :
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— Il est injuste de le blâmer. Il n’est pas responsable des actions commises par d’autres. La maladie a touché de nombreuses familles au village. »
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[[Soleris]], dissimulé dans l'obscurité, ressentit un élan d'empathie profonde envers l'étranger dont ses parents et l'homme du convoi discutaient. Il se demandait comment on pouvait envisager de l'exclure du groupe en raison de circonstances sur lesquelles il n'avait aucune responsabilité. Cette idée lui semblait injuste et insensible.
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Pourtant, en entendant l'histoire de la fille décédée il y a quelques années, [[Soleris]] éprouva un chagrin profond pour l'homme. Les souvenirs sombres d'une période funes[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]illage avait connue refirent surface dans sa mémoire. Une épidémie meurtrière s'était abattue sur [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], causée par la visite de deux elfes voyageurs. Cette période avait été teintée de deuil et de désolation, un chapitre sombre que [[Soleris]] préférait ne pas ra[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ses pensées. Mais de qui parlaient-ils lorsqu'ils évoquaient cet étranger ? [[Soleris]] était convaincu qu'aucune personne extérieure à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] ne faisait partie du convoi. La discussion continuait, et [[Soleris]] tendit l’oreille pour éclaircir le mystère autour de cet étranger.
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« Vous avez également perdu votre femme à cause de la secheresse. Nous souffrons tous, mais nous devons rester solidaires et compatissants les uns envers les autres. Expliquait [[Ubrelle]] de façon compatissante.
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— Je ne peux pas accepter cela. Ce garçon ne devrait pas être ici. Insista l’homme de manière inflexible.
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— Nous devons trouver un moyen de vivre ensemble malgré nos peines. Nous sommes une communauté, et nous devons nous soutenir les uns les autres. Expliqua [[Jamath]] d’une voix [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]
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— Vous allez trop loin ! [[Soleris]] est notre fils, peu importe comment il est arrivé dans notre vie. Il fait partie de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], et il a survécu aux mêmes épreuves que nous. Qu’il est été adopté ne fait aucune différence dans l’amour que nous lui portons.
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— Si vous avez des inquiétudes, nous pouvons en discuter plus tard, de manière plus appropriée. Mais ne laissez pas vos préjugés vous aveugler. [[Soleris]] est notre fils, et il est le bienvenu ici. », conclut [[Jamath]] avant de se tourner pour partir en direction du camp.
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L’homme, réticent, accepta d’un hochement de tête.
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Après cette altercation, [[Ubrelle]] ressentit une indignation. Comment osait-on s'en prendre à [[Soleris]], lui qui avait toujours été un membre du village ? Certes, il n'était pas le fruit biologique de l'union entre elle et [[Jamath]], mais il symbolisait le lien profond qui les unissait. Il était le témoin vivant de leur amour, et il était inconcevable de permettre à quiconque de lui enlever cela. [[Ubrelle]], forte de sa détermination, était prête à défendre [[Soleris]] contre vents et marées, résolue à protéger le précieux lien qui les unissaient elle, [[Soleris]], et, [[Jamath]].
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[[Soleris]], toujours caché derrière l'arbre, avait tout entendu. L'ampleur de la révélation l'avait frappé de stupeur. Comment cela pouvait-il être possible ? Pourquoi, pendant toutes ces années, son père et sa mère, enfin, ces étrangers qui l'avaient accueilli, avaient-ils pu lui dissimuler une telle vérité ? Tant de questions sans réponses tourmentaient son esprit.Les mots résonnaient dans sa tête, répétant la dure réalité : [[Ubrelle]] et [[Jamath]] n'étaient pas ses parents. Cette vérité cruelle le submergeait, lui provoquant une douleur profonde. Se tenant le crâne entre ses mains, les larmes coulant sur ses joues, le jeune garçon prit la fuite, désorienté, sans savoir où aller.
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[[Soleris]], qui s'enfuyait à travers les bois, ne savait pas trop où aller et courait sans regarder la direction qu'il prenait. Pris par une tourmente émotionnelle, s'échappait à travers la forêt dense, ses pas rapides résonnant entre les arbres. Les feuilles bruissaient sous ses pieds alors qu'il cherchait désespérément un refuge pour ses mots qui hantaient encore son esprit. La confusion et la douleur tourbillonnaient dans sa tête, chaque foulée le portant plus loin de la seule vie qu'il avait connue.Alors que [[Jamath]] se lançait dans la nuit, une détermination féroce l'animait. Ses pas résonnaient dans la forêt obscure, guidés par l'inquiétude pour [[Soleris]]. Le halo de lumière émanant de la lanterne qu'il portait fendait l'obscurité, éclairant faiblement le chemin devant lui.
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Le cœur de [[Jamath]] battait avec force, chaque battement résonnant comme une pulsation d'angoisse. Il appelait le nom de [[Soleris]] à voix haute, espérant une réponse, mais seul le silence dense de la forêt lui répondait. L'atmosphère était chargée de tension, chaque bruissement des feuilles ou craquement de branche faisait naître une inquiétude grandissante.
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Des questions subsistaient dans son esprit. Pourquoi [[Soleris]] s'était enfui ? Avait-il pu entendre cette discussion survenue auparavant ? Avait-il était enlevé ? Lui était-il arrivé malheur ? Tant de questionnement sans réponses lui peser sur les épaules.
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La recherche de [[Jamath]] l'emmena plus profondément dans la forêt, là où l'obscurité semblait engloutir tout espoir. Les ombres des arbres projetaient des formes inquiétantes, amplifiant son sentiment de préoccupation. Malgré la peur qui s'insinuait en lui, [[Jamath]] persévéra, guidé par l'amour paternel et le désir de retrouver [[Soleris]] sain et sauf.Pendant ce temps, [[Ubrelle]] restait devant la tente, ancrée dans une angoisse paralysante. Les secondes semblaient s'étirer en une éternité, et chaque bruit inconnu la faisait sursauter. Elle fixait le chemin par lequel [[Jamath]] avait disparu, priant silencieusement pour que son fils adoptif soit retrouvé sain et sauf.
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Le destin de [[Soleris]], plongé dans la nuit de la forêt, restait incertain, son parcours entremêlant les détours de l'inconnu. La trame de cette nuit sombre se tissait, laissant dans son sillage une tension palpable et des destinées entrelacées.
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[[Jamath]] marchait le cœur serré et la gorge nouée. Cela faisait déjà plus d'une heure qu'il était là, à errer dans les bois sombre à la recherche de son fils. Pourquoi était-il partait comme ça dans la nuit ? Soudain, au loin, le pauvre père vit [[Soleris]] allonger sur le sol. Il se mit à courir au plus vite à la rencontre de son fils. Arrivait prêt de lui, il constata que son fils était endormi, affalé comme une pierre. Délicatement, il se mit assis à ses côtés et pris la tête de Sol' sur ses jambes.
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Le jeune homme était tellement épuisé que cela ne le réveilla pas. [[Jamath]] hésitait à le sortir de son sommeil. Il avait cette question à lui poser qui le tourmenter : pourquoi était-il parti ? Mais avoir son fils contre lui l'apaisait. Le silence de la forêt suspendait ce moment dans le temps et il n'aurait gâcher cet instant pour rien au monde.
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[[Soleris]] au bout de plusieurs longues minutes ouvrit peu à peu les yeux. Il se rendu compte assez vite qu'il était contre des jambes qu'il connaissait. Il reconnu son père, du moins ce qu'il croyait être. Il était assis là, endormi, la tête du garçon sur ses jambes. Il se retira assez vite, ce qui eut pour effet de sortir [[Jamath]] de son sommeil.
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« Mon fils, tu te reveil enfin. [[Jamath]] n'eut le temps de finir sa phrase que [[Soleris]] se retira sèchement, les sourcils froncé et le regard fâché.
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— Menteur ! Je ne suis pas ton fils ! Il ne pouvait se taire, comment cet homme qu'il pensait connaître pouvait-il encore l'appeler «fils».
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— Qu..Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? C'est moi, ton père. S'étonna [[Jamath]].
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— Je te l'ai dis ! Tu n'est pas mon père ! Vous m'avez menti, trahis. Criait [[Soleris]], les larmes coulant sur ses joues.
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— Mais qu'est-ce que tu racontes ? T'es sûre que ça va ? Répliquait son père, tout en se relevant timidement et faisant un pas vers le garçon.
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— Je vous ai entendu hier soir ! Vous m'avez trouver, ou même peut-être enlever ! J'ai tout entendu et je ne suis pas votre fils. Hurlait le jeune homme tout en faisait plusieurs pas en arrière, la tête dans les mains.
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— Sol'... Mon garçon. On ne savait jamais comment abordé ce sujet avec toi. On ne te pas enlever, crois moi. Ta mère et moi, on n'a jamais pu avoir d'enfant, et c'était notre plus grand rêves. On a passer d'innombrable soirée à pleurer et prié pour la venue d'un bébé. Puis un jour, miraculeusement, tu es apparût, au pas de notre porte. Comment aurions-dû réagir ? Te laisser à ton sort ? On t'a accueili comme la chair de notre chair, comme le fruit de notre amour. Tu es notre fils, et on t'aime comme tel !»
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[[Jamath]] s'approcha de [[Soleris]] qui était tétaniser. Il le pris dans ses bras et le serra contre son torse. Il voulait que le garçon ressente l'amour éternel qu'avait son père à cet instant. Cependant, l'étreinte ramena le jeune homme à la raison. Puis dans un élan de colère, il se débattu. Il lui était impossible actuellement d'accepter quelconque câlin de la part d'un homme qui lui avait menti toute sa vie. Son père surpris, trébucha en arrière et tomba la tête en première sur le sol et heurta une pierre. Le brouhaha cessa et toute la forêt redevins calme d'un coup.
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Une tâche rouge commença à se dessiner sur le sol à l'endroit même ou la pierre avait taper le crâne de [[Jamath]]. [[Soleris]] effrayé ne savait comment réagir. L'avait-il tué ? Il ne voulait pas une telle chose ! Rongé par les remords, il ne savait pas comment agir. Son père était là, inconscient, comme mort. Pris de panique, le garçon s'enfuit laissant derrière lui son paternelle à un destin incertain.
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# 1. Précalm
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[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]tendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], ce village de toute une vie, s’éloignait progressivement, disparaissant peu à peu derrière l’horizon. [[Soleris]], le regard fixé sur les terres familières qui s’estompaient, était envahi par une vague de nostalgie. Il avait vécu tant de choses ici. Cela faisait quatorze ans qu'il était là, sans jamais avoir quitté ce lieu. Sa meilleure amie non plus n'avait jamais franchi l'au-dela des pré qui entouraient cette petite bourgade.
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Il se souvint de la première fois où il avait rencontré [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]]. À l’époque, il avait six ans, un petit garçon curieux aux grands yeux étincelants. Ce jour-là, sa mère lui avait proposé [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]agner au marché mensuel de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], un événement qui rassemblait des marchands venant de tout le continent. C’était une occasion d’explorer un monde nouveau et de découvrir des merveilles exotiques.
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# 2. Souvenirs
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Émerveillé par le spectacle chatoyant du marché, [[Soleris]] déambulait parmi les étals, absorbé par les couleurs vives et les senteurs envoûtantes. Il était surtout captivé par la diversité de ces produits venant d’ailleurs. Tant de nouvelles expériences à portée de main l’avaient fasciné. Son éblouissement pour toutes ces choses l’avait tellement distrait qu’il n’avait pas remarqué la charrette qui se trouvait juste devant lui. Il s’était heurté de plein fouet à la carriole, renversant un tas d’objets, provoquant un éclat de rire parmi les spectateurs de la scène qui venait de se passer, dont une jeune fille nommée [[[Namisse]]]]. Le jeune garçon, les joues rougies de honte, avait ressenti une pointe de vexation en se relevant. Il s’était débarrassé de tout ce bazar en désordre sans un mot, et en tournant le dos à cette jolie fille.
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Ce premier contact avec [[[Namisse]]]], bien que marqué par une mésaventure, avait créé le début d’une amitié singulière et d’une série de péripéties inoubliables. Les rires partagés et les moments de complicité avec la jeune fille avaient forgé des souvenirs qui étaient précieux à [[Soleris]], car ils incarnaient l'innocence de sa jeunesse. Un temps qui commençait à lui sembler révolu depuis le départ récent de son amie, et le sien à présent.
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# 3. Traversée
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Au cours des cinq premiers jours de voyage, la vie de [[Soleris]] et de sa famille avait pris un tout nouveau cap. Les paysages variés qu’ils avaient traversés avaient donné à leur voyage une dimension nouvelle, les exposant à une beauté naturelle dont ils n’avaient jamais osé rêver. Les vastes plaines s’étendaient à perte de vue, leurs herbes majestueuses à l’horizon. Les membres du convoi étaient devenus des compagnons, partageant le même espace, les mêmes repas et les mêmes nuits étoilées. Le voyage avait forgé des liens de camaraderies, chacun contribuant à l’effort collectif pour que le convoi avance sans problèmes. Les rencontres sur la route avaient enrichi leur périple, avec des histoires et des visages nouveaux à découvrir chaque jour. [[Soleris]], passionné, avait écouté les récits des anciens, apprenant ainsi l’art de la survie, et des astuces pour identifier des plantes comestibles.
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Pourtant le voyage n’était pas sans difficultés. Les routes cahoteuses et les conditions météorologiques changeantes avaient posé leur lot de défis. [[Soleris]] avait appris à apprécier les moments de calme autour du feu de camp le soir, où les rires et les chansons cassaient la routine des journées. La vie nomade s’était inscrit dans son quotidien, avec le rituel de la caravane de tête dictant les heures de départ et d’arrivée, les responsabilités partagées et le sentiment d'appartenance à une communauté voyageuse.
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Depuis son départ, [[Soleris]] avait découvert que l’aventure était aussi une leçon de patience. Chaque journée apportait son lot d’incertitude, d’émotions et d’enseignements. Alors qu’il se trouvait a mi-chemin vers [[Baupor]], il espérait que cette nouvelle vie les mèneraient, lui et ses parents, vers des horizons meilleurs.
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# 4. Le camps
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Le soir du cinquième jour, la fatigue était palpable parmi les membres du convoi après une journée difficile. La journée avait été particulièrement éprouvante, avec des chemins tortueux à traverser, des caprices météorologiques à endurer et des problèmes mécaniques sur une caravane qui avaient demandé des heures de réparation. Tous attendaient avec impatience le repas du soir, espérant se ressourcer. La clarté dorée du crépuscule s’estompait progressivement laissant place à une nuit bien étoilée. Le camp était baigné dans une atmosphère paisible, la lueur des feux vacillants projetant des ombres douces sur les visages fatigués. [[Soleris]], exténué, avait décidé de se retirer plus tôt que d'habitude pour trouver le sommeil.
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Cependant, au milieu de la nuit, il avait été réveillé par un sommeil agité. Il s'était glissé silencieusement hors de sa tente, désireux de trouver un peu de réconfort dans la tranquillité de la nuit. Marchant à pas feutrés, il s'était éloigné du campement, cherchant la solitude sous les étoiles scintillantes comme des diamants. La nuit était très calme, la lueur de la lune donnait une ambiance mystique à l’obscurité environnante et il pouvait entendre le murmure apaisant du vent sur les feuilles. Tout était baigné dans une sérénité envoûtante.
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# 5. Promenade dans les bois
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Alors que [[Soleris]] marchait dans le silence de la nuit, un murmure à proximité attira son intention. À quelques pas de lui, il aperçut ses parents en pleine discussion avec des membres du convoi. Les chuchotements étaient à peine audibles. Piqué par la curiosité, le jeune homme s’approcha furtivement et se cacha derrière un arbre afin de percer le secret de ces messes basses.
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«Il est hors de question de continuer comme ça [[Jamath]] ! S’en est assez. Les vivres commencent à manquer et il est hors de question de mourir de faim pour un étranger. Il n’est pas des nôtres. exclama l’homme, sa voix emplie de colère.
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— Nous comprenons que tu sois en colère et en deuil mais ne parle pas comme ça ! Il reste suffisamment de provisions pour atteindre [[Baupor]] si nous diminuons un peu les rations de chacun. Ajouta le mari de [[Ubrelle]], d’un ton las.
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— Il est un habitant de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] ! Il est arrivé dans des circonstances difficiles, mais il à été accueilli dans notre communauté. Il est hors de question qu’il soit traité comme un étranger. S’exclama [[Ubrelle]].
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— Vous ne comprenez pas ! Ma fille est morte de cette maladie que les elfes avaient apporté à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Vous ne pouvez pas savoir ce que c’est de perdre un enfant. Répliqua l’homme les yeux remplis de larmes.
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[[Jamath]], avec empathie, intervint :
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— Il est injuste de le blâmer. Il n’est pas responsable des actions commises par d’autres. La maladie a touché de nombreuses familles au village. »
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[[Soleris]], dissimulé dans l'obscurité, ressentit un élan d'empathie profonde envers l'étranger dont ses parents et l'homme du convoi discutaient. Il se demandait comment on pouvait envisager de l'exclure du groupe en raison de circonstances sur lesquelles il n'avait aucune responsabilité. Cette idée lui semblait injuste et insensible.
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Pourtant, en entendant l'histoire de la fille décédée il y a quelques années, [[Soleris]] éprouva un chagrin profond pour l'homme. Les souvenirs sombres d'une période funeste que le village avait connue refirent surface dans sa mémoire. Une épidémie meurtrière s'était abattue sur [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], causée par la visite de deux elfes voyageurs. Cette période avait été teintée de deuil et de désolation, un chapitre sombre que [[Soleris]] préférait ne pas raviver dans ses pensées. Mais de qui parlaient-ils lorsqu'ils évoquaient cet étranger ? [[Soleris]] était convaincu qu'aucune personne extérieure à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] ne faisait partie du convoi. La discussion continuait, et [[Soleris]] tendit l’oreille pour éclaircir le mystère autour de cet étranger.
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« Vous avez également perdu votre femme à cause de la secheresse. Nous souffrons tous, mais nous devons rester solidaires et compatissants les uns envers les autres. Expliquait [[Ubrelle]] de façon compatissante.
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— Je ne peux pas accepter cela. Ce garçon ne devrait pas être ici. Insista l’homme de manière inflexible.
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— Nous devons trouver un moyen de vivre ensemble malgré nos peines. Nous sommes une communauté, et nous devons nous soutenir les uns les autres. Expliqua [[Jamath]] d’une voix apaisante.
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[[Ubrelle]] s’exclama d’une voix indigné :
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— Vous allez trop loin ! [[Soleris]] est notre fils, peu importe comment il est arrivé dans notre vie. Il fait partie de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], et il a survécu aux mêmes épreuves que nous. Qu’il est été adopté ne fait aucune différence dans l’amour que nous lui portons.
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— Si vous avez des inquiétudes, nous pouvons en discuter plus tard, de manière plus appropriée. Mais ne laissez pas vos préjugés vous aveugler. [[Soleris]] est notre fils, et il est le bienvenu ici. », conclut [[Jamath]] avant de se tourner pour partir en direction du camp.
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L’homme, réticent, accepta d’un hochement de tête.
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Après cette altercation, [[Ubrelle]] ressentit une indignation. Comment osait-on s'en prendre à [[Soleris]], lui qui avait toujours été un membre du village ? Certes, il n'était pas le fruit biologique de l'union entre elle et [[Jamath]], mais il symbolisait le lien profond qui les unissait. Il était le témoin vivant de leur amour, et il était inconcevable de permettre à quiconque de lui enlever cela. [[Ubrelle]], forte de sa détermination, était prête à défendre [[Soleris]] contre vents et marées, résolue à protéger le précieux lien qui les unissaient elle, [[Soleris]], et, [[Jamath]].
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[[Soleris]], toujours caché derrière l'arbre, avait tout entendu. L'ampleur de la révélation l'avait frappé de stupeur. Comment cela pouvait-il être possible ? Pourquoi, pendant toutes ces années, son père et sa mère, enfin, ces étrangers qui l'avaient accueilli, avaient-ils pu lui dissimuler une telle vérité ? Tant de questions sans réponses tourmentaient son esprit.
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# 6. Fuite a travers la forêt
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Les mots résonnaient dans sa tête, répétant la dure réalité : [[Ubrelle]] et [[Jamath]] n'étaient pas ses parents. Cette vérité cruelle le submergeait, lui provoquant une douleur profonde. Se tenant le crâne entre ses mains, les larmes coulant sur ses joues, le jeune garçon prit la fuite, désorienté, sans savoir où aller.
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[[Soleris]], qui s'enfuyait à travers les bois, ne savait pas trop où aller et courait sans regarder la direction qu'il prenait. Pris par une tourmente émotionnelle, s'échappait à travers la forêt dense, ses pas rapides résonnant entre les arbres. Les feuilles bruissaient sous ses pieds alors qu'il cherchait désespérément un refuge pour ses mots qui hantaient encore son esprit. La confusion et la douleur tourbillonnaient dans sa tête, chaque foulée le portant plus loin de la seule vie qu'il avait connue.
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# 7. Cours de Jamath en forêt
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Alors que [[Jamath]] se lançait dans la nuit, une détermination féroce l'animait. Ses pas résonnaient dans la forêt obscure, guidés par l'inquiétude pour [[Soleris]]. Le halo de lumière émanant de la lanterne qu'il portait fendait l'obscurité, éclairant faiblement le chemin devant lui.
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Le cœur de [[Jamath]] battait avec force, chaque battement résonnant comme une pulsation d'angoisse. Il appelait le nom de [[Soleris]] à voix haute, espérant une réponse, mais seul le silence dense de la forêt lui répondait. L'atmosphère était chargée de tension, chaque bruissement des feuilles ou craquement de branche faisait naître une inquiétude grandissante.
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Des questions subsistaient dans son esprit. Pourquoi [[Soleris]] s'était enfui ? Avait-il pu entendre cette discussion survenue auparavant ? Avait-il était enlevé ? Lui était-il arrivé malheur ? Tant de questionnement sans réponses lui peser sur les épaules.
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La recherche de [[Jamath]] l'emmena plus profondément dans la forêt, là où l'obscurité semblait engloutir tout espoir. Les ombres des arbres projetaient des formes inquiétantes, amplifiant son sentiment de préoccupation. Malgré la peur qui s'insinuait en lui, [[Jamath]] persévéra, guidé par l'amour paternel et le désir de retrouver [[Soleris]] sain et sauf.
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# 8. Tente de Ubrelle et Jamath
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Pendant ce temps, [[Ubrelle]] restait devant la tente, ancrée dans une angoisse paralysante. Les secondes semblaient s'étirer en une éternité, et chaque bruit inconnu la faisait sursauter. Elle fixait le chemin par lequel [[Jamath]] avait disparu, priant silencieusement pour que son fils adoptif soit retrouvé sain et sauf.
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Le destin de [[Soleris]], plongé dans la nuit de la forêt, restait incertain, son parcours entremêlant les détours de l'inconnu. La trame de cette nuit sombre se tissait, laissant dans son sillage une tension palpable et des destinées entrelacées.
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# 9. Confrontation père et fils
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[[Jamath]] marchait le cœur serré et la gorge nouée. Cela faisait déjà plus d'une heure qu'il était là, à errer dans les bois sombre à la recherche de son fils. Pourquoi était-il partait comme ça dans la nuit ? Soudain, au loin, le pauvre père vit [[Soleris]] allonger sur le sol. Il se mit à courir au plus vite à la rencontre de son fils. Arrivait prêt de lui, il constata que son fils était endormi, affalé comme une pierre. Délicatement, il se mit assis à ses côtés et pris la tête de Sol' sur ses jambes.
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Le jeune homme était tellement épuisé que cela ne le réveilla pas. [[Jamath]] hésitait à le sortir de son sommeil. Il avait cette question à lui poser qui le tourmenter : pourquoi était-il parti ? Mais avoir son fils contre lui l'apaisait. Le silence de la forêt suspendait ce moment dans le temps et il n'aurait gâcher cet instant pour rien au monde.
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[[Soleris]] au bout de plusieurs longues minutes ouvrit peu à peu les yeux. Il se rendu compte assez vite qu'il était contre des jambes qu'il connaissait. Il reconnu son père, du moins ce qu'il croyait être. Il était assis là, endormi, la tête du garçon sur ses jambes. Il se retira assez vite, ce qui eut pour effet de sortir [[Jamath]] de son sommeil.
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« Mon fils, tu te reveil enfin. [[Jamath]] n'eut le temps de finir sa phrase que [[Soleris]] se retira sèchement, les sourcils froncé et le regard fâché.
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— Menteur ! Je ne suis pas ton fils ! Il ne pouvait se taire, comment cet homme qu'il pensait connaître pouvait-il encore l'appeler «fils».
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— Qu..Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? C'est moi, ton père. S'étonna [[Jamath]].
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— Je te l'ai dis ! Tu n'est pas mon père ! Vous m'avez menti, trahis. Criait [[Soleris]], les larmes coulant sur ses joues.
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— Mais qu'est-ce que tu racontes ? T'es sûre que ça va ? Répliquait son père, tout en se relevant timidement et faisant un pas vers le garçon.
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— Je vous ai entendu hier soir ! Vous m'avez trouver, ou même peut-être enlever ! J'ai tout entendu et je ne suis pas votre fils. Hurlait le jeune homme tout en faisait plusieurs pas en arrière, la tête dans les mains.
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— Sol'... Mon garçon. On ne savait jamais comment abordé ce sujet avec toi. On ne te pas enlever, crois moi. Ta mère et moi, on n'a jamais pu avoir d'enfant, et c'était notre plus grand rêves. On a passer d'innombrable soirée à pleurer et prié pour la venue d'un bébé. Puis un jour, miraculeusement, tu es apparût, au pas de notre porte. Comment aurions-dû réagir ? Te laisser à ton sort ? On t'a accueili comme la chair de notre chair, comme le fruit de notre amour. Tu es notre fils, et on t'aime comme tel !»
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[[Jamath]] s'approcha de [[Soleris]] qui était tétaniser. Il le pris dans ses bras et le serra contre son torse. Il voulait que le garçon ressente l'amour éternel qu'avait son père à cet instant. Cependant, l'étreinte ramena le jeune homme à la raison. Puis dans un élan de colère, il se débattu. Il lui était impossible actuellement d'accepter quelconque câlin de la part d'un homme qui lui avait menti toute sa vie. Son père surpris, trébucha en arrière et tomba la tête en première sur le sol et heurta une pierre. Le brouhaha cessa et toute la forêt redevins calme d'un coup.
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Une tâche rouge commença à se dessiner sur le sol à l'endroit même ou la pierre avait taper le crâne de [[Jamath]]. [[Soleris]] effrayé ne savait comment réagir. L'avait-il tué ? Il ne voulait pas une telle chose ! Rongé par les remords, il ne savait pas comment agir. Son père était là, inconscient, comme mort. Pris de panique, le garçon s'enfuit laissant derrière lui son paternelle à un destin incertain.
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# 5. En route pour Asfar
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Après cette douloureuse rencontre, le jeune garçon déambulait dans les bois depuis des heures, sans vraiment savoir où aller. Son seul objectif était simplement de marcher. Fuir ce bois, fuir ses parents, ces inconnus. Mais pou aller où ? Il ne le savait pas, il voulait simplement marcher et arrêter de penser et le reste, il aviserait plus tard.
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[[Soleris]] arrivait à la fin des bois, épuisé. Il avait marché toute la nuit et une bonne partie de la matinée. Sentant son corps lourd, et étant affamé, le jeune homme ne pensait qu'a une chose: un bon repas chaud et un lit aussi doux que de la soie. Malgré ses envies, aucune maison a l'horizon où pouvoir demander l'asile.
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Épuisé, il se posa prêt d'un vieille arbre pour s'y mettre à l'ombre et se reposer un peu. Le jeune homme repensa à ce qu'il s'était produit il y a de cela quelques heures à peine. Il avait fait du mal à son père. Certes, il ressentait de la rancoeur pour lui avoir menti, mais jamais il n'aurait souhaiter malheur à [[Jamath]]. Qu'allait penser sa mère, du moins cette femme qui l'a élevé. [[Soleris]] se secoua la tête. Il ne devait pas inverser les rôles et se croire méchant. Après tout ce n'était pas lui qui avait menti, quatorze années durant.
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Sentant la fatigue arriver, il s'allongea un peu afin de prendre quelques minutes de répit. Bientôt, ces paupières se misent à s'alourdir. Puis d'un coup, d'un seul, le jeune homme s'endorma rapidement et paisiblement. Il n'avait plus à se soucier de rien. Seulement, à se reposer.[[Jamath]] se réveilla la tête encore embrûmer. Combien de temps était t'il allonger ici par terre ? Une heure ? Deux heures ? Plusieurs ? Il n'en avait pas la moindre idée. Une chose était sûre, c'est qu'il s'en été écoulé. Il n'avait aucun souvenir claire de ce qu'il s'était passé, seul trôner encore dans son esprit le moment où il avait retrouver son fils.
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«Tu n'es pas mon père et tu ne l'a jamais été ! Vous m'avez menti pendant quatorze années !!»
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Ses mots là résonnaient encore dans sa tête. Il avait fauté. Lui et [[Ubrelle]] n'avait jamais réveler à leur fils, leur Sol', qu'il n'était pas leur enfant biologique. Il s'en voulait énormément. Mais il fallait retourner au camp. Retourner au-prêt de sa chère femme. Retourner lui raconter: [[Soleris]] s'était enfui, le coeur lourd et plein de rancoeur. Eux qui avait tant souffert de ne pas avoir d'enfants, la vie leur avait fait un cadeau inimaginable et leur égoïsme leur avait tout fait perdre. Malgré la tristesse qui l'envahissait, il le savait, il devait assumer la conséquence de son silence.
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[[Jamath]] se releva péniblement, et se mis en route à la recherche du camp. Combien de temps devrait-il marcher ? Est-ce que c'était loin ? Il ne le savait pas, mais il le s'en doutait, son retour serait difficile.Le soleil commencer à être haut dans le ciel, la chaleur qui envahissait les plaines d'[[Agasur]] commencer à se faire sentir. Un vieil homme se tirait péniblement sur le sentier aider de sa canne. Il revenait de [[Haut-Chateau]], un village voisin qui surplombé la vallée. Perdu dans ses pensée en se rappelant de la bonne affaire qu'il venait d'avoir. Il avait réussi à vendre son veau le plus robuste pour une bonne sacoche de pièces ! Grâce à ça, il savait que lui et sa femme pourraient manger sans soucis au moins jusqu'à la prochaine grande lune.
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Pendant qu'il revenait, l'homme apperçu au loin une drôle de forme sous un vieil arbre. Pensant d'abord qu'il sagissait d'un animal mort, le vieillard d'approcha pour satisfaire sa curiosité. Arrivait non loin, il fut stupéfait de s'appercevoir que ce n'était pas une charogne, mais un jeune homme. Il était là, affalé contre le tronc, endormi. Il s'approcha du jeune garçon et tenta de le réveiller.
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«Hé ! Réveil toi mon garçon !»
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Il tenta de le secouer à plusieurs reprises, mais en vain. Il s'abaissa péniblement afin de vérifier si l'enfant respirait encore. Par chance, c'était le cas. Le vieillard donna a [[Soleris]], assoupi, quelques coups de canne sur les jambes afin de provoquer une réaction.
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# 1. Plaines ouest dAgasur
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Après cette douloureuse rencontre, le jeune garçon déambulait dans les bois depuis des heures, sans vraiment savoir où aller. Son seul objectif était simplement de marcher. Fuir ce bois, fuir ses parents, ces inconnus. Mais pou aller où ? Il ne le savait pas, il voulait simplement marcher et arrêter de penser et le reste, il aviserait plus tard.
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[[Soleris]] arrivait à la fin des bois, épuisé. Il avait marché toute la nuit et une bonne partie de la matinée. Sentant son corps lourd, et étant affamé, le jeune homme ne pensait qu'a une chose: un bon repas chaud et un lit aussi doux que de la soie. Malgré ses envies, aucune maison a l'horizon où pouvoir demander l'asile.
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Épuisé, il se posa prêt d'un vieille arbre pour s'y mettre à l'ombre et se reposer un peu. Le jeune homme repensa à ce qu'il s'était produit il y a de cela quelques heures à peine. Il avait fait du mal à son père. Certes, il ressentait de la rancoeur pour lui avoir menti, mais jamais il n'aurait souhaiter malheur à [[Jamath]]. Qu'allait penser sa mère, du moins cette femme qui l'a élevé. [[Soleris]] se secoua la tête. Il ne devait pas inverser les rôles et se croire méchant. Après tout ce n'était pas lui qui avait menti, quatorze années durant.
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Sentant la fatigue arriver, il s'allongea un peu afin de prendre quelques minutes de répit. Bientôt, ces paupières se misent à s'alourdir. Puis d'un coup, d'un seul, le jeune homme s'endorma rapidement et paisiblement. Il n'avait plus à se soucier de rien. Seulement, à se reposer.
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# 2. Forêt de Agasur
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[[Jamath]] se réveilla la tête encore embrûmer. Combien de temps était t'il allonger ici par terre ? Une heure ? Deux heures ? Plusieurs ? Il n'en avait pas la moindre idée. Une chose était sûre, c'est qu'il s'en été écoulé. Il n'avait aucun souvenir claire de ce qu'il s'était passé, seul trôner encore dans son esprit le moment où il avait retrouver son fils.
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«Tu n'es pas mon père et tu ne l'a jamais été ! Vous m'avez menti pendant quatorze années !!»
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Ses mots là résonnaient encore dans sa tête. Il avait fauté. Lui et [[Ubrelle]] n'avait jamais réveler à leur fils, leur Sol', qu'il n'était pas leur enfant biologique. Il s'en voulait énormément. Mais il fallait retourner au camp. Retourner au-prêt de sa chère femme. Retourner lui raconter: [[Soleris]] s'était enfui, le coeur lourd et plein de rancoeur. Eux qui avait tant souffert de ne pas avoir d'enfants, la vie leur avait fait un cadeau inimaginable et leur égoïsme leur avait tout fait perdre. Malgré la tristesse qui l'envahissait, il le savait, il devait assumer la conséquence de son silence.
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[[Jamath]] se releva péniblement, et se mis en route à la recherche du camp. Combien de temps devrait-il marcher ? Est-ce que c'était loin ? Il ne le savait pas, mais il le s'en doutait, son retour serait difficile.
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# 3. Paysan qui tombe sur Soleris
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Le soleil commencer à être haut dans le ciel, la chaleur qui envahissait les plaines d'[[Agasur]] commencer à se faire sentir. Un vieil homme se tirait péniblement sur le sentier aider de sa canne. Il revenait de [[Haut-Chateau]], un village voisin qui surplombé la vallée. Perdu dans ses pensée en se rappelant de la bonne affaire qu'il venait d'avoir. Il avait réussi à vendre son veau le plus robuste pour une bonne sacoche de pièces ! Grâce à ça, il savait que lui et sa femme pourraient manger sans soucis au moins jusqu'à la prochaine grande lune.
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Pendant qu'il revenait, l'homme apperçu au loin une drôle de forme sous un vieil arbre. Pensant d'abord qu'il sagissait d'un animal mort, le vieillard d'approcha pour satisfaire sa curiosité. Arrivait non loin, il fut stupéfait de s'appercevoir que ce n'était pas une charogne, mais un jeune homme. Il était là, affalé contre le tronc, endormi. Il s'approcha du jeune garçon et tenta de le réveiller.
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«Hé ! Réveil toi mon garçon !»
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Il tenta de le secouer à plusieurs reprises, mais en vain. Il s'abaissa péniblement afin de vérifier si l'enfant respirait encore. Par chance, c'était le cas. Le vieillard donna a [[Soleris]], assoupi, quelques coups de canne sur les jambes afin de provoquer une réaction.
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# 6. Décision Difficile
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[[Shalvonne]], en voyant le foulard vert de soie qui entourait le cou de du jeune homme fût surprise.
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«Où as-tu trouvé ce foulard [[Soleris]] ?
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— Je ne l'ai pas trouvé. Je l'ai toujours eu avec moi. S'étonna le jeune homme.
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— C'est étrange. Comment as-tu peut obtenir ce tissu ? Je reconnais bien là, les mains prodigieuses des elfes de l'Ouest. De tout le continent, il n'y a pas meilleur couturiers. Ce châle viens des bois enchantés d'[[Alfur]], j'en mettrais ma main à couper ! Ne pu s'empêcher de radôter la grand-mère.»
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Sous ces mots, le jeune garçon fronça les sourcils. Comment était-il possible ? Du plus lointain souvenirs qu'il avait en tête, il avait toujours eu cette petite [[écharpe de soie verte émeraude]]. Ses vraies parents étaient-ils des Elfes ? Cela voudrait dire que [[Soleris]] en était lui aussi ? Mais pourquoi n'avait-il pas les oreilles pointues alors. En tout cas, il fallait éclaircir le mystère de ce châle. Aucun doutes possible, il devait se rendre dans la forêt d'[[Alfur]].[[Soleris]] marchait à travers la forêt peu accueillante. Les arbres se tordaient dans tous les sens et les branches feuillus formaient un épais rideau de nuit. Sans lanterne pour s'éclairer, le jeune homme marchait en s'orientant à la seul lueur que la lune arrivait à fournir à travers les feuilles. Des bruits inquiétant résonnaient tout autour de lui. S'agissait-il de gobelin ? Ou de fées siffleuse ? [[Soleris]] avait tellement entendu d'histoires effrayante au sujet des créatures qui peuplaient ce bois millénaire, qu'il en frissonnait.
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Il se rappela de cette fois où un voyageur s'était arrêter à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Il avait raconter cette histoire au sujet de sa rencontre avec les fées siffleuse.
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# 1. Soleris parle de son foulard
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[[Shalvonne]], en voyant le foulard vert de soie qui entourait le cou de du jeune homme fût surprise.
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«Où as-tu trouvé ce foulard [[Soleris]] ?
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— Je ne l'ai pas trouvé. Je l'ai toujours eu avec moi. S'étonna le jeune homme.
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— C'est étrange. Comment as-tu peut obtenir ce tissu ? Je reconnais bien là, les mains prodigieuses des elfes de l'Ouest. De tout le continent, il n'y a pas meilleur couturiers. Ce châle viens des bois enchantés d'[[Alfur]], j'en mettrais ma main à couper ! Ne pu s'empêcher de radôter la grand-mère.»
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Sous ces mots, le jeune garçon fronça les sourcils. Comment était-il possible ? Du plus lointain souvenirs qu'il avait en tête, il avait toujours eu cette petite [[écharpe de soie verte émeraude]]. Ses vraies parents étaient-ils des Elfes ? Cela voudrait dire que [[Soleris]] en était lui aussi ? Mais pourquoi n'avait-il pas les oreilles pointues alors. En tout cas, il fallait éclaircir le mystère de ce châle. Aucun doutes possible, il devait se rendre dans la forêt d'[[Alfur]].
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# 2. Souvenirs sur les fées siffleuse
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[[Soleris]] marchait à travers la forêt peu accueillante. Les arbres se tordaient dans tous les sens et les branches feuillus formaient un épais rideau de nuit. Sans lanterne pour s'éclairer, le jeune homme marchait en s'orientant à la seul lueur que la lune arrivait à fournir à travers les feuilles. Des bruits inquiétant résonnaient tout autour de lui. S'agissait-il de gobelin ? Ou de fées siffleuse ? [[Soleris]] avait tellement entendu d'histoires effrayante au sujet des créatures qui peuplaient ce bois millénaire, qu'il en frissonnait.
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Il se rappela de cette fois où un voyageur s'était arrêter à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Il avait raconter cette histoire au sujet de sa rencontre avec les fées siffleuse.
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# 7. Emaïr la magnifique
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[[Soleris]] ouvrit la porte de la chambre. Une pièce comme ça, il en avait rêver tellement souvent depuis sa fuite. La chambre n'était pas tant luxueuse, c'était une salle assez banal pour une auberge. Un lit était disposer au centre du mur, entre deux petits chevet de bois foncé. Un vieux lustre de bougie illuminait le tout. Une armoire tellement vieille, qu'elle avait sûrement connu [[La Guerre des Frondes d’Argent]], était disposait là, dans un coin de la chambre. Des tapis en peau de brebis était posés de chaque côté la couchette.
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«Cette chambre et parfaite [[Valaën]] ! S'exclama [[Soleris]], le sourire jusqu'au oreilles.
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—Je trouve aussi, hahaha. L'elfe ne pouvait s'empêcher de s'esclaffer devant l'optimisme radieux de son ami.»
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Il n'en fallait pas plus pour les deux camarades qui se laissaient tomber dans le matelas douillet. Une nuit parfaite les attendaient ![[Soleris]] fût réveiller par le soleil du matin qui traversait la fenêtre et venait se poser directement sur son visage. Le garçon se leva péniblement de son lit. Il avait rêvé d'une nuit comme celle-ci depuis tellement de jours que c'était presque un supplice de s'en retirer ! Après quelques rapides coups de têtes, il s'appercut assez vite que [[Valaën]] était absent de la chambre. Ou avait bien pu aller son ami ? Probablement au marché chercher quelques emplettes, rien de grave esperait-il.
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Après s'être vite débarbouiller dans la bassine d'eau, notre jeune garçon décida de partir à la rencontre de son ami.
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# 1. Arrivée dans la chambre d auberge
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[[Soleris]] ouvrit la porte de la chambre. Une pièce comme ça, il en avait rêver tellement souvent depuis sa fuite. La chambre n'était pas tant luxueuse, c'était une salle assez banal pour une auberge. Un lit était disposer au centre du mur, entre deux petits chevet de bois foncé. Un vieux lustre de bougie illuminait le tout. Une armoire tellement vieille, qu'elle avait sûrement connu [[La Guerre des Frondes d’Argent]], était disposait là, dans un coin de la chambre. Des tapis en peau de brebis était posés de chaque côté la couchette.
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«Cette chambre et parfaite [[Valaën]] ! S'exclama [[Soleris]], le sourire jusqu'au oreilles.
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—Je trouve aussi, hahaha. L'elfe ne pouvait s'empêcher de s'esclaffer devant l'optimisme radieux de son ami.»
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Il n'en fallait pas plus pour les deux camarades qui se laissaient tomber dans le matelas douillet. Une nuit parfaite les attendaient !
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# 2. Reveil de soleris a l auberge
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[[Soleris]] fût réveiller par le soleil du matin qui traversait la fenêtre et venait se poser directement sur son visage. Le garçon se leva péniblement de son lit. Il avait rêvé d'une nuit comme celle-ci depuis tellement de jours que c'était presque un supplice de s'en retirer ! Après quelques rapides coups de têtes, il s'appercut assez vite que [[Valaën]] était absent de la chambre. Ou avait bien pu aller son ami ? Probablement au marché chercher quelques emplettes, rien de grave esperait-il.
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Après s'être vite débarbouiller dans la bassine d'eau, notre jeune garçon décida de partir à la rencontre de son ami.
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# 9. La cité des Nains
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Les deux géante portes de pierre s'ouvrèrent pour laisser se découvrir la majesteuse cité antique Naine. Le spectacle était grandiose. Une fois que les mécanismes d'ouverture eut terminer leurs fracas, la vue qui se laissa découvrir à [[Soleris]] fût magique.
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Là, devant lui, trônait une statue d'une trentaine de mètres ! S'imposant face à lui, la représentation du roi des rois, le Nain à l'origine de cette magnifique cité : Grilmyl. Le gigantesque édifice était posé sur un socle recouvert entièrement d'or massif. De chaque côté on pouvait y voir des fontaines magnifique d'où jaillissait de l'au cristalline. C'était de là que partait toute les avenues principales d'[[Ulfarin]], la cité des Nains.
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# 1. Arrivée dans la cité
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Les deux géante portes de pierre s'ouvrèrent pour laisser se découvrir la majesteuse cité antique Naine. Le spectacle était grandiose. Une fois que les mécanismes d'ouverture eut terminer leurs fracas, la vue qui se laissa découvrir à [[Soleris]] fût magique.
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Là, devant lui, trônait une statue d'une trentaine de mètres ! S'imposant face à lui, la représentation du roi des rois, le Nain à l'origine de cette magnifique cité : Grilmyl. Le gigantesque édifice était posé sur un socle recouvert entièrement d'or massif. De chaque côté on pouvait y voir des fontaines magnifique d'où jaillissait de l'au cristalline. C'était de là que partait toute les avenues principales d'[[Ulfarin]], la cité des Nains.
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@ -1,436 +0,0 @@
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# Préface
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Dans le calme obscur de la nuit, une unique chaumière du village de Précalm éclairée par la lueur douce d'un feu vacillant continuait à projeter ses ombres dansantes sur les murs usés par le temps. Bien que l'heure soit avancée, il n'y avait nul festin ou réjouissance en cours. Alors, quelles célébrations pouvaient bien animer ce lieu ? Si l'on scrutait attentivement la scène, on pouvait discerner un petit couffin revêtu de soie verte, douillet abri pour un nourrisson. Les parents, au cœur de la pièce, rayonnaient de bonheur, leurs chants et leurs danses remplissant l'air.
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Au centre de cette scène de joie, se trouvait Soleris Daural, un bébé qui, dans son couffin, emmitouflé dans son châle vert de soie, irradiait d'un bonheur contagieux. Les parents jubilaient, en une ronde euphorique, tout autour du nouveau-né, tandis que les applaudissements accompagnaient leur allégresse. La nuit s'étendait devant eux, mais aucune inquiétude ne perturba cette soirée particulière. Après tout, c'était une occasion unique. Mais remontons quelques heures en arrière, comment expliquer que des parents sans enfant fêtent l'arrivée de ce nourrisson ?
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En cette belle après-midi d'été, le village de Univers étendue/Lieux/Précalm était en pleine effervescence. La rue principale était animée, car c'était jour de marché, un événement exceptionnel qui se produisait tous les trente jours lorsque la pleine lune brillait de tout son éclat. Des marchands ambulants venus des quatre coins du continent avaient investi la place, présentant leurs marchandises pour séduire les habitants de Univers étendue/Lieux/Précalm et vider les bourses de ceux-ci.
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Ubrelle Daural était enchantée, elle pouvait enfin consacrer ses économies d'une année entière. Il y en avait pour tous les goûts, et elle était émerveillée par la diversité des produits exposés. Des vêtements venus des terres les plus lointaines côtoyaient des épices d'Asfar. Là, des sculptures elfiques ornaient les étals, et ici, de l'argenterie naine d'une qualité exceptionnelle étincelait sous le soleil. Des stands de tout les horizons faisait office de décorations à cette artère principal du village, qui, d'ordinaire était plus tôt calme.
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Après avoir scruté chaque merveille, ses yeux ronds se posèrent sur des robes cousues à la main par les elfes d'Alfur. Ces vêtement était d'une beauté exceptionnelle ! Après une maigre hésitation, elle dégaina sa bourse, et l'allégea de plusieurs pièces.De retour chez elle, elle exposa joyeusement son achat à son mari. Celui-ci, ravi, la prit dans ses bras, l'enlaçant tendrement, et l'observa avec sérénité. Cependant, il fut surpris de voir les yeux humides de larmes de sa bien-aimée, comprenant immédiatement la source de sa tristesse. Ils avaient tenté à maintes reprises d'avoir un enfant, sans succès. Le médecin avait évoqué un problème de fertilité chez Ubrelle, concluant que la conception d'un enfant serait impossible pour eux. Ils avaient renoncé à l'espoir après des années de tentatives infructueuses. Ubrelle se détacha doucement de Jamath, essuyant ses larmes. Son mari s'apprêtait à la réconforter verbalement, mais elle posa délicatement un doigt sur ses lèvres pour le faire taire.
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«Chut. Ne dis rien. Le plus important, c'est que toi et moi, nous nous aimons et sommes heureux» Après ces mots, elle se retourna et se plongea dans la cuisine pour préparer le dîner. Jamath savait que les paroles d'Ubrelle ne reflétaient pas sa véritable douleur et qu'elle souffrait davantage du manque d'un enfant de lui.
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Le dîner se déroula sans accroc, et la tristesse qui l'avait envahie s'était dissipée depuis qu'Ubrelle avait décidé de préparer un dîner aux chandelles. Après quelques baisers échangés avec sa belle, Jamath se leva brusquement, tendant l'oreille pour percevoir un faible son étouffé.
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«Entends-tu ?» demanda-t-il. Ubrelle, à son tour, prêta l'oreille et remarqua également le son.
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— En effet, maintenant que tu le dis, j'entends comme un pleur…»
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Elle se leva précipitamment et se dirigea vers la porte d'entrée qu'elle ouvrit. À ses pieds, elle découvrit un grand panier en osier. Le bruit provenait de l'intérieur, devenant de plus en plus distinct. Elle retira délicatement le tissu de soie verte qui recouvrait le panier, dévoilant une petite tête d'enfant toute rose. Émerveillée par cette vue, elle se mit à verser des larmes. C'est à cet instant que Jamath comprit que quelque chose d'inhabituel s'était produit. Il s'approcha d'Ubrelle et réalisa pourquoi sa femme pleurait. Ces deux âmes qui avaient longtemps désiré un enfant, et qui s'étaient heurtées à d'innombrables échecs, se tenaient maintenant devant leur porte avec un bébé abandonné sans pitié. Une rage monta en lui. Comment pouvait-on laisser un être aussi fragile et impuissant exposé au danger ? Après avoir examiné les environs de leur maison, il en conclut que cet enfant avait bel et bien été abandonné ici, devant leur porte. Toutefois, une question demeurait : pourquoi avait-on choisi leur maison pour y déposer le bébé ?
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# Vie paisible
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Le jour se levait sur le village de Précalm, entamant une nouvelle journée ensoleillée. Cette petite bourgade tranquille sonnait comme un havre de paix. C’était un coin reculé, habité par de modestes paysans, mais le lieu respirait la bonne humeur et la bienveillance. Ici, tous le monde se connaissait. Il n'y avait ni de grand murs de pierres pour faire office de barricade, ni garde ou de milice. Pourquoi en avoir besoin ? Personne ne venait ici, mis à part les marchands ambulants qui allaient d’une cité à une autre. Eux, ils aimaient bien faire halte pour la nuit à l’unique auberge du village.
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Comme tous les jours, peu à peu, le village prenait vie et on voyait sortir les habitants de leurs maisons pour s'atteler aux différents tâche qui leurs incombaient. Les mêmes gestes, les même routines.
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Soleris, un jeune garçon de quatorze ans vivait ici, avec ses parents : Ubrelle et Jamath. D'aussi loin qu'il se rappelait, il avait toujours connu ce village. Il était voisin avec Namisse, jeune fille de trois mois son ainé et qui aimait bien le lui rappeler.
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Après s’être levé et rapidement débarbouillé, il enfila son écharpe de soie verte émeraude, usée mais précieuse, qu’il portait presque tout le temps.
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C’était une relique de ses premières années, un tissu si familier qu’il semblait faire partie de lui.
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Ubrelle la lui avait donnée quand il était petit, et même si elle ne disait jamais d’où elle venait, il s’y était attaché sans pouvoir l’expliquer.
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Il descendit ensuite d’un pas décidé, prêt à commencer sa journée.
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"Bonjour maman ! Envoyait Soleris d'humeur joyeuse.
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— « Bonjour mon grand. Tu viens de rater ton père de quelques instant.
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Ubrelle, sa mère, se trouvait dans la cuisine. Elle s'attelait déjà à la cuisson du repas de midi. C'était une femme d'âge mûre au regard aimant. De fins traits dessinés son visage si doux qu’il était difficile d’imaginer qu’elle avait traversé plus d’épreuves qu’elle ne laissait paraître.
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Il espérait pouvoir filer discrètement après le repas, mais à peine avait-il posé sa cuillère qu'Ubrelle l’interpella, comme si elle lisait dans ses pensées.
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« Sol’ attend avant de partir. J’ai un service à te demander. Soleris, qui croyait pouvoir échapper facilement, se retourna. Le garçon savait qu’il ne pourrait rien changer. Il poussa un soupir théâtral, comme si on lui avait demandé de porter un fût de bière jusqu’à Baupor.
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— Mais maman, Namisse va encore râler si j’arrive en retard… Il croisa les bras comme s’il espérait qu’un miracle efface la requête.
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— Il faudrait que tu apportes ça à Herbert, le boulanger. Elle tendit un petit paquet soigneusement emballé, noué par une ficelle. C’est son nouveau tablier que je viens de terminer. Il m’avait demandé quelque chose de solide — je crois qu’il en sera content. »Soleris avala ses dernières bouchées, un peu frustré. Il espérait au moins que Namisse ne l’attendrait pas trop longtemps. Il s'apprêtait à partir, quand il aperçut en contrebas, son père accroupi près de la grange, concentré sur un morceau de bois qu’il taillait avec soin. Avant de livrer le paquet, Soleris s’approcha de son père bien trop absorbé dans son travail pour remarquer son fils.
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Le bois formait peu à peu la courbe d’un arc miniature, orné de symboles que Soleris ne reconnaissait pas. Très curieux, il demanda
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“Qu’est-ce que c’est papa ? Jamath leva les yeux, surpris, comme sorti de ses pensées.
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— Oh ça ? Rien de particulier Sol’, je ne savais pas trop quoi faire de ce morceau de bois. Il retourna l’objet entre ses mains, puis le glissa dans la poche de son tablier, comme s’il voulait en effacer la trace.
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— C’est pour quelqu’un ? Demanda encore Soleris
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— Personne mon garçon, juste un souvenir… Sans en dire plus, Jamath se releva et partit d’un pas tranquille vers les champs.”
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Soleris traversait Précalm et approchait de la place — lieu central du village où se mélangeaient enfants et anciens et toutes les discussions du jour. Les ragots naissaient ici, portés par les allers et venues des habitants.
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À droite, il entendit un vieillard raconter, la voix tremblante mais souriante, un souvenir tendre de sa femme récemment disparue. Un peu plus loin, des enfants riaient et se couraient après, manquant de renverser un panier de légumes. Et là, près du puits, une vieille dame pestait à voix haute contre “ces gens” — ceux qui ne venaient pas d’ici — accusant leur passé “trouble” d’attirer le mauvais oeil.
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En se dirigeant vers la ruelle qui menait chez Herbert le boulanger, Soleris
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Le village respirait la vie, et Soleris en était fier. Se remémorant toutes ces années passées dans ce beau village de Précalm, il filait tranquillement en direction du boulanger.
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# Le départ
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Soleris Daural, ce petit être qui fut joyeusement célébré lors de cette nuit mémorable, avait parcouru un chemin depuis ces instants initiaux de bonheur qui l’avait vu naître. Le temps avait suivi son cours, quatorze années s’étaient écoulées, et Univers étendue/Lieux/Précalm, ce village qui l'avait vu grandir, demeurait en dépit d'une sécheresse tenace, un havre de paix. Cependant, la semaine précédente, un tournant s'était dessiné lorsque des amis de la famille avaient pris la décision de quitter Univers étendue/Lieux/Précalm pour rejoindre la splendide cité de Baupor, la capitale et la plus grande ville du continent. Ils étaient partis animés par la conviction qu'ils y trouveraient une vie meilleure, épargnée des soucis causés par la sécheresse.
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Pendant ce temps, Soleris, qui avait établi une complicité particulière avec la fille de ses voisins, profitait de chaque instant partagé avec elle. Leurs rires résonnaient à travers les journées chaudes et ensoleillées, et leurs jeux emplissaient leurs après-midis d'une magie enfantine. Toutefois, Soleris percevait inéluctablement l'ombre du changement planant sur son horizon. Ses parents n’avaient de cesse de lui répéter la même rengaine : "On vit mieux en ville, là-bas, la sécheresse ne fait pas loi." Mais pour le jeune garçon, Univers étendue/Lieux/Précalm était plus qu'une simple maison. C'était un lieu où il se sentait en harmonie avec la nature, un endroit où il rêvait de voir la pluie succéder au soleil implacable. Ces espoirs réchauffaient son cœur, espérant que la nature finirait par répondre à ses prières.
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Alors que le crépuscule commençait à étendre son manteau sombre sur les environs, Soleris savait qu'il devait regagner sa maison. Le soleil se couchait et l’accusait déjà de retard, annonçant une réprimande imminente. Il n'avait pas vu le temps s'écouler, happé par ses discussions animées avec Namisse, la fille des voisins. Le temps semblait suspendre son vol à chaque instant passé en sa compagnie. Il se sentait tellement à l'aise avec elle qu'il pouvait aisément passer des heures à la contempler. Cependant, une voix familière le tirait de ses pensées :
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«Attends, tu as oublié ceci ! s'exclama Namisse. Soleris, légèrement étourdi par le charme de son amie, se repris en esquissant un léger sourire. Il saisit le collier en forme de cristal qu'elle lui tendit et l'accrocha autour de son cou. Les yeux azur de Soleris fixèrent intensément son amie.
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— Tu ferais bien de rentrer au lieu de me regarder ainsi avec cet air hébété ! lança-t-elle en éclatant de rire.
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— Oh, euh, oui, pardon ! » bafouilla Soleris, puis s'éloigna en courant, conscient qu'il était véritablement en retard cette fois-ci.Ce soir-là, Soleris et ses parents partagèrent un repas encore plus maigre que les précédents, au point qu'Ubrelle céda son repas à son fils. S'en était trop pour Jamath.
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« Ubrelle, Sol', il faut que nous discutions. Nous avons déjà assez souffert », affirma le père.
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— Que veut-tu dire ? Nous savons tous que la situation à Univers étendue/Lieux/Précalm devient de plus en plus difficile. Répondit Ubrelle inquiète.
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— C’est vrai. Les puits sont presque à sec, et la terre ne produit plus rien. Nous avons survécu aussi longtemps que possible, mais il est de plus en plus évident que les choses vont de pire en pire. Appuya Soleris avec un soupçon d’angoisse. Jamath regarda son fils d’un air déterminé et enchaîna.
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— Exactement Soleris. Nous ne pouvons plus continuer à vivre dans ces conditions. Je déteste l’idée de quitter Univers étendue/Lieux/Précalm, mais nous n’avons plus le choix. Beaucoup de nos amis sont partis pour Baupor et ont trouvé une vie meilleure là-bas. Peut-être que c’est notre meilleure chance. Je sais que demain, un convoi de caravanes se prépare à partir pour la cité portuaire. Nous les rejoindrons. C’est ainsi que se termina cette rude journée et ce repas amère.La sécheresse implacable avait scellé le destin du paisible village. Autrefois, Univers étendue/Lieux/Précalm était un havre de verdure, un endroit où les champs s'étendaient à perte de vue, où les arbres offraient une ombre bienvenue. Mais aujourd'hui, le paysage avait changé de façon spectaculaire. La sécheresse avait pris possession de ces terres autrefois fertiles. Les terres agricoles étaient désormais des terres fissurées, stériles et arides. Les rivières et les ruisseaux qui étaient autrefois des sources de vie étaient maintenant des lits de terre craquelée, et les puits de la région étaient presque vides. Les habitants se battaient pour obtenir ne serait-ce qu'une goutte d'eau potable, parcourant de longues distances pour s'approvisionner, tandis que l'odeur de la poussière envahissait l'air.
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La quête de nouvelles opportunités prospères à Baupor offrait la seule lueur d'espoir. Le voyage s'annonçait long et incertain, mais l'avenir réserve parfois des surprises imprévisibles, à la manière de la lune argentée qui avait guidé Soleris dans son destin inattendu.
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La décision de quitter Univers étendue/Lieux/Précalm avait désormais été prise pour Jamath, Ubrelle et Soleris. Ils s'étaient préparés, rassemblant leurs maigres possessions, puis en disant au-revoir aux amis qui restaient. Les adieux étaient empreints de tristesse, de promesses de retrouvailles et de larmes retenues. Le village, autrefois une communauté prospère, avait été terrassé par la sécheresse, laissant derrière lui des champs stériles et des puits vides.
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Soleris se tenait devant la porte de sa maison, ses parents à ses côtés. Les caravanes de Univers étendue/Lieux/Précalm se préparaient pour le long voyage vers Baupor, la cité portuaire tant vantée. Le jeune homme pouvait sentir l’excitation mêlée à l'appréhension qui régnait parmi les villageois. Il était prêt à l’inconnu qui l’attendait. Les adieux furent déchirants. Les amis de la famille leur firent promettre de se retrouver à Baupor dès qu’ils le pourraient.
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Le convoi se mit en marche, les caravanes se succédant sur le chemin de terre poussiéreux. Soleris jeta un dernier regard, les yeux humides, vers Univers étendue/Lieux/Précalm, son village natal. Alors qu’il faisait ses premiers pas vers la merveilleuse et gigantesque cité portuaire, il ignorait que cette aventure le conduirait vers des défis et des découvertes inattendues. Un voile de mystère enveloppait son avenir, mais il marchait vers l'inconnu, prêt à découvrir le destin qui l’attendait.Soleris se tenait à présent devant la porte familière de sa maison. Aujourd'hui, il allait tenter une manœuvre audacieuse, espérant que le destin lui serait favorable. Avec précaution, il tourna la poignée de la porte, veillant à ne faire aucun bruit qui pourrait trahir sa présence. Jeta un bref coup d'œil derrière lui, scrutant l'obscurité pour s'assurer qu'aucun regard attentif ne l'observait.
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À mesure qu'il avançait dans l'obscurité, il découvrait le décor familier de sa maison. Il aperçut ses parents affairés, dressant la table pour le repas. Cependant, sa mère l'avait déjà repéré malgré sa tentative de discrétion. D'une voix ferme, elle réprimanda son fils :
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«Pas la peine, je sais que tu es là, Soleris. Avance, jeune homme, nous devons avoir une discussion. Soleris tenta une défense maladroite, tout en baissant la tête.
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— Mais maman, je suis juste légèrement en retard. murmura-t-il. Cependant, Ubrelle ne toléra aucune objection.
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— Il n'y a pas de 'mais' ! Cette situation perdure depuis plusieurs jours, tu rentres toujours bien après que la lune a atteint son zénith, en dépit de nos interdictions. Il est temps de prendre des mesures strictes, et ce sera ce soir ! »Comprenant qu'il ne dînerait pas ce soir-là, Soleris quitta la pièce avec un pas lent et lourd. Il s'effondra sur son lit, laissant son regard errer vers les planches du plafond, une mélancolie dans les yeux. Les souvenirs des après-midi passés avec Namisse, son amie précieuse, affluaient dans sa mémoire. Il savait que leur temps ensemble touchait à sa fin, car elle risquait de partir pour Baupor à tout moment. Dans un effort désespéré de retenir ces moments chéris, il revivait chaque détail de ces précieux moments passés avec elle. Son regard se tourna finalement vers la fenêtre, où la lune scintillait en haut du ciel, évoquant le moment où il devrait lui dire au revoir, un moment qui le hantait sans relâche.La matinée se déployait dans toute sa splendeur, baignant la contrée sous une lumière dorée, alors que le soleil atteignait son apogée avec une intensité croissante. Soleris, s'était une fois de plus éclipsé au cours de la corvée matinale, au grand désarroi de son père. Un soupir d'exaspération s'échappait des lèvres de ce dernier, qui ne savait plus comment réagir face au comportement désinvolte de son fils.
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Ubrelle, la mère attentionnée, venait à la rescousse, portant avec elle une gourde d'eau rafraîchissante. Dans le reflet de ses yeux empreints de douceur, elle décodait les tourments intérieurs de Soleris, et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de lui accorder son pardon. Après tout, le soir même, Namisse, leur précieuse voisine et amie, s'apprêtait à partir pour la capitale tant convoitée. Ubrelle, soucieuse de laisser à son fils ces précieux moments de liberté, préférait ne pas durcir les règles en ce jour crucial.Soleris, dans une attente empreinte d'impatience, se rendait sur le lieu de rendez-vous convenu avec Namisse, qui l'avait invité à se retrouver près de la source de la rivière, à l'ombre du majestueux chêne. Le temps s'étirait, et il commençait à se demander ce que son amie avait bien pu lui réserver. Les minutes s’allongeaient, pesantes. Soudainement, des pas se faisaient entendre, se rapprochant. Intrigué, il se retournait, et là, il l'apercevait : Namisse, la jeune fille aux courbes parfaites, se dirigeait gracieusement vers lui.
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Namisse s'assit à ses côtés, repliant ses jambes près de son menton, les entourant de ses bras élancés, finement dessinés. Son visage se posait délicatement sur ses genoux, tandis qu'elle soupirait profondément. Inquiet, Soleris brisa le silence en posant une question chargée d'inquiétude.
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« Ça ne va pas, Namisse ? » demanda-t-il, son regard scrutant les yeux humides de la jeune fille, qui laissèrent échapper quelques larmes. La jeune fille tourna lentement la tête vers lui, et entre deux sanglots, elle répondit,
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— Tu sais, Soleris, je ne t'oublierai jamais ! Tu seras toujours une personne spéciale pour moi. Le cœur du jeune homme se serra.
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— Mais, mais que veux-tu dire ? Ne me dis pas que ce jour est arrivé ! Namisse acquiesça d'un signe de tête. Le jour tant redouté où elle finirait par partir pour Baupor était bel et bien arrivé. Tandis que ses pleurs reprirent, Soleris la prit dans ses bras, réalisant que le moment redouté était finalement arrivé. Namisse s'apprêtait à quitter Univers étendue/Lieux/Précalm pour la capitale, et Soleris allait ainsi perdre sa meilleure amie.
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— Promets-moi, oui, promets-moi que tu ne m'oublieras pas ! implora Namisse , plongeant son regard dans les yeux de Soleris.
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— Bien sûr que non ! Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, et tu tiens une place spéciale dans mon cœur, aussi précieuse que celle d'une sœur que je n'aurai jamais. lui murmura-t-il. Les deux amis restèrent enlacés, le temps sembla suspendu à leur étreinte. Soudain, un bruissement de feuilles attira leur attention. Soleris scruta l'horizon et vit approcher Leo, le jeune frère de Namisse. Ce dernier rejoignit le duo, s'installant à leurs côtés. Il observa un moment le sol, puis se décida enfin à parler.
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— Tu sais, Sol', peut-être qu'on se retrouvera là-bas, si toi et tes parents décidez de quitter cet endroit. Je n'ai jamais vraiment aimé Univers étendue/Lieux/Précalm. Mon rêve a toujours été de vivre dans une grande cité. Même si mon départ se fait dans la douleur, je suis quand même un peu excité. Regarde ! Leo agita ses bras de manière théâtrale, imitant les gestes d'un chevalier en armure.
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— Plus tard, je serai un garde royal ! »Soleris avait eu le privilège de passer tout l'après-midi à jouer avec Namisse et son jeune frère. Lors de cette journée mémorable, il était rentré à la maison plus tôt que d'habitude, plongé dans un silence profond. Le moment du repas était arrivé, mais Soleris, lui, n'avait pas vraiment d'appétit. Il avait dû dire au revoir à Namisse quelques heures plus tôt, et cette séparation laissait un vide douloureux en lui. Voir les larmes couler le long des joues de sa meilleure amie avait été une expérience déchirante.
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Sa mère, attentive à son état d'esprit, tenta de le sortir de sa torpeur.
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« Sol' ? Tu ne manges pas ? Soleris répondit d'une voix morne :
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— Je n'ai pas très faim, maman… Sa mère soupira doucement, comprenant la tristesse de son fils.
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— Oh, Sol' ! Je sais que c'est difficile pour toi, mais tu sais très bien qu'avec la sécheresse qui sévit ici, il devient de plus en plus compliqué de rester à Univers étendue/Lieux/Précalm. »
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Après avoir entendu ces dernières paroles, le jeune homme se leva de sa chaise et se dirigea vers sa chambre d'un pas lourd, une mélancolie profonde pesant sur ses épaules. L'intention des parents de Namisse de déménager avait été comme un coup de poing dans l'estomac, une décision qui menaçait de lui enlever tout ce qui lui était cher. Pourquoi devait-on lui arracher cela ? Namisse, c'était la seule personne à qui il pouvait se confier, celle avec qui il partageait des moments de réelle complicité, la seule qui le comprenait vraiment. Et maintenant, tout cela était sur le point de disparaître, emporté par la décision de quitter Univers étendue/Lieux/Précalm pour la ville.Allongé sur son lit, il tenta de trouver du réconfort dans le sommeil, mais son esprit était agité, son cœur lourd. Il n'arrivait pas à fermer les yeux, pas avec tant de chagrin dans le cœur. Son regard se perdit dans la nuit, fixant la lune qui trônait majestueusement dans le ciel étoilé. Combien de temps cela faisait-il ? Une heure ? Deux heures ? Le temps semblait s'étirer indéfiniment. Il se redressa brusquement, incapable de trouver le repos, toujours captivé par l'éclat argenté de la lune.
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D'une manière étrange, il ne parvenait plus à détourner son regard de ce lumineux astre. Son attention se porta sur la surface lunaire, et il crut voir une forme émerger des ombres. Intrigué, il plissa les yeux, cherchant à percer le mystère de cette vision céleste. Soudain, l'inimaginable se produisit : une silhouette humaine se découpa nettement dans le ciel, lévitant loin au-dessus de la terre. Le plus incroyable, c'était que cette figure semblait le fixer, ses yeux invisibles connectés aux siens. Le cœur de Soleris s'emballa, submergé par un mélange d'émotions allant de la fascination à la peur. Incrédule, il ferma les yeux et les frotta, persuadé que son esprit lui jouait des tours. Mais quand il rouvrit les paupières, la silhouette avait disparu, le laissant seul face à la lune silencieuse. Il se rallongea doucement, troublé par ce qu'il venait de voir.
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Son esprit était partagé entre la conviction que ce qu'il avait observé était réel et le doute qui le poussait à croire que son imagination lui avait joué des tours. Malgré cela, la fatigue finit par l'emporter, et il s'endormit enfin, l'esprit rempli de questions et de mystère, laissant derrière lui la lueur argentée de la lune.Le lendemain se leva, et avec lui, Soleris, bien avant que les premiers rayons du soleil effleurent l'horizon. Pourtant, son humeur était encore plus sombre que la nuit précédente. La séparation avec Namisse, tout cela pesait sur lui comme un fardeau insurmontable. Lorsqu'il entra dans la cuisine, son visage trahissait sa tristesse. Ses parents, remarquant l'expression abattue de leur fils, échangèrent un regard inquiet avant de décider de briser le silence.
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« Sol' ? Commença sa mère, inquiète.
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— Tu sembles bien triste ce matin. Il soupira, puis, lentement, il raconta la discussion qu'il avait eue avec Namisse, et les adieux faits la veille. Ses parents écoutèrent attentivement, partageant sa douleur. Son père, cherchant à alléger l'atmosphère, déclara :
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— Eh bien, nous ne pouvons pas changer la situation, Soleris, mais nous pouvons décider de passer une journée ensemble, tous les trois. Peut-être que cela te remontera le moral. »
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Soleris, malgré sa tristesse persistante, approuva d'un signe de tête. Il se tourna vers sa mère, cherchant un peu de réconfort. Elle ouvrit ses bras, et Soleris s'y blottit, se sentant protégé, même si le chagrin restait tapi au fond de son cœur. C'était une journée pour faire face à la réalité, une journée pour se retrouver en famille et espérer que demain apporterait un peu de lumière dans leur vie à Univers étendue/Lieux/Précalm.
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Soleris quitta silencieusement la cuisine et se dirigea vers la porte d'entrée. Dehors, l'air semblait chargé de mélancolie, tout comme son cœur. Ses parents étaient restés dans la cuisine, où ils discutaient à voix basse de la sécheresse qui sévissait depuis si longtemps, des réserves de nourriture qui s'amenuisaient dangereusement, et de la production agricole qui avait presque disparu. Alors que Soleris contemplait l'horizon, un sentiment d'incertitude s'insinuait en lui. Il savait que la situation à Univers étendue/Lieux/Précalm devenait de plus en plus difficile à supporter. La tentation de partir pour Baupor, comme l'avaient fait ses amis, commençait à peser lourdement dans son esprit. Toutefois, il gardait ses pensées pour lui, laissant le doute planer quant à une éventuelle décision de départ qui semblait de plus en plus probable.Soleris passa une journée en famille, cherchant un peu de réconfort dans la présence de ses parents. Ils partagèrent des moments calmes, discutèrent de sujets anodins et essayèrent de dissiper la tristesse qui pesait sur le jeune homme. La journée se déroula sans événements marquants, mais elle fut précieuse pour eux trois, leur offrant un bref répit avant de faire face aux jours à venir.
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Les journées suivantes s'écoulèrent dans une tension palpable, et le silence du crépuscule était perturbé par les murmures inquiets des habitants de Univers étendue/Lieux/Précalm. Les puits s'épuisaient rapidement, et le sol devenait stérile, incapable de fournir la nourriture si nécessaire à la survie de ce village autrefois paisible. Soleris, avec ses parents, assista aux réunions communautaires, où les villageois discutaient des mesures à prendre. Certains parlaient de partir, de quitter Univers étendue/Lieux/Précalm, dans l'espoir de trouver de meilleures conditions de vie ailleurs. L'idée de rejoindre Baupor, la cité tant vantée, gagnait en popularité. Les amis de Soleris, partis il y a peu, y avaient trouvé refuge et sécurité, échappant ainsi aux rigueurs de la sécheresse.
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La décision de quitter Univers étendue/Lieux/Précalm se rapprochait inexorablement et la famille de Soleris, tout comme de nombreux autres villageois, se préparait à un voyage vers Baupor, laissant derrière eux Univers étendue/Lieux/Précalm, un village désormais désolé, mais dont les souvenirs perdureraient dans leur cœur.1. Pendant les 14 années passées dans le paisible village de Précalm, Soleris a vécu une vie simple et heureuse, partageant son temps entre les travaux des champs, les amis et les soirées étoilées.
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2. Le départ de Namisse, sa meilleure amie, a créé un vide profond dans la vie de Soleris, laissant derrière elle une promesse d'amitié à distance.
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3. Une nuit, en contemplant la lune, Soleris a aperçu une silhouette mystérieuse dans le ciel, suscitant sa curiosité et sa confusion quant à son identité.
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4. La famille de Soleris a pris la décision de quitter Précalm pour la cité portuaire de Baupor en quête d'une vie meilleure, échappant à la sécheresse qui avait frappé leur village.
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# Révélation
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Précalm, ce village de toute une vie, s’éloignait progressivement, disparaissant peu à peu derrière l’horizon. Soleris, le regard fixé sur les terres familières qui s’estompaient, était envahi par une vague de nostalgie. Il avait vécu tant de choses ici. Cela faisait quatorze ans qu'il était là, sans jamais avoir quitté ce lieu. Sa meilleure amie non plus n'avait jamais franchi l'au-dela des pré qui entouraient cette petite bourgade.
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Il se souvint de la première fois où il avait rencontré Namisse. À l’époque, il avait six ans, un petit garçon curieux aux grands yeux étincelants. Ce jour-là, sa mère lui avait proposé de l’accompagner au marché mensuel de Précalm, un événement qui rassemblait des marchands venant de tout le continent. C’était une occasion d’explorer un monde nouveau et de découvrir des merveilles exotiques.Émerveillé par le spectacle chatoyant du marché, Soleris déambulait parmi les étals, absorbé par les couleurs vives et les senteurs envoûtantes. Il était surtout captivé par la diversité de ces produits venant d’ailleurs. Tant de nouvelles expériences à portée de main l’avaient fasciné. Son éblouissement pour toutes ces choses l’avait tellement distrait qu’il n’avait pas remarqué la charrette qui se trouvait juste devant lui. Il s’était heurté de plein fouet à la carriole, renversant un tas d’objets, provoquant un éclat de rire parmi les spectateurs de la scène qui venait de se passer, dont une jeune fille nommée [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]]. Le jeune garçon, les joues rougies de honte, avait ressenti une pointe de vexation en se relevant. Il s’était débarrassé de tout ce bazar en désordre sans un mot, et en tournant le dos à cette jolie fille.
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Ce premier contact avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], bien que marqué par une mésaventure, avait créé le début d’une amitié singulière et d’une série de péripéties inoubliables. Les rires partagés et les moments de complicité avec la jeune fille avaient forgé des souvenirs qui étaient précieux à Soleris, car ils incarnaient l'innocence de sa jeunesse. Un temps qui commençait à lui sembler révolu depuis le départ récent de son amie, et le sien à présent.Au cours des cinq premiers jours de voyage, la vie de Soleris et de sa famille avait pris un tout nouveau cap. Les paysages variés qu’ils avaient traversés avaient donné à leur voyage une dimension nouvelle, les exposant à une beauté naturelle dont ils n’avaient jamais osé rêver. Les vastes plaines s’étendaient à perte de vue, leurs herbes majestueuses à l’horizon. Les membres du convoi étaient devenus des compagnons, partageant le même espace, les mêmes repas et les mêmes nuits étoilées. Le voyage avait forgé des liens de camaraderies, chacun contribuant à l’effort collectif pour que le convoi avance sans problèmes. Les rencontres sur la route avaient enrichi leur périple, avec des histoires et des visages nouveaux à découvrir chaque jour. Soleris, passionné, avait écouté les récits des anciens, apprenant ainsi l’art de la survie, et des astuces pour identifier des plantes comestibles.
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Pourtant le voyage n’était pas sans difficultés. Les routes cahoteuses et les conditions météorologiques changeantes avaient posé leur lot de défis. Soleris avait appris à apprécier les moments de calme autour du feu de camp le soir, où les rires et les chansons cassaient la routine des journées. La vie nomade s’était inscrit dans son quotidien, avec le rituel de la caravane de tête dictant les heures de départ et d’arrivée, les responsabilités partagées et le sentiment d'appartenance à une communauté voyageuse.
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Depuis son départ, Soleris avait découvert que l’aventure était aussi une leçon de patience. Chaque journée apportait son lot d’incertitude, d’émotions et d’enseignements. Alors qu’il se trouvait a mi-chemin vers Baupor, il espérait que cette nouvelle vie les mèneraient, lui et ses parents, vers des horizons meilleurs.Le soir du cinquième jour, la fatigue était palpable parmi les membres du convoi après une journée difficile. La journée avait été particulièrement éprouvante, avec des chemins tortueux à traverser, des caprices météorologiques à endurer et des problèmes mécaniques sur une caravane qui avaient demandé des heures de réparation. Tous attendaient avec impatience le repas du soir, espérant se ressourcer. La clarté dorée du crépuscule s’estompait progressivement laissant place à une nuit bien étoilée. Le camp était baigné dans une atmosphère paisible, la lueur des feux vacillants projetant des ombres douces sur les visages fatigués. Soleris, exténué, avait décidé de se retirer plus tôt que d'habitude pour trouver le sommeil.
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Cependant, au milieu de la nuit, il avait été réveillé par un sommeil agité. Il s'était glissé silencieusement hors de sa tente, désireux de trouver un peu de réconfort dans la tranquillité de la nuit. Marchant à pas feutrés, il s'était éloigné du campement, cherchant la solitude sous les étoiles scintillantes comme des diamants. La nuit était très calme, la lueur de la lune donnait une ambiance mystique à l’obscurité environnante et il pouvait entendre le murmure apaisant du vent sur les feuilles. Tout était baigné dans une sérénité envoûtante.Alors que Soleris marchait dans le silence de la nuit, un murmure à proximité attira son intention. À quelques pas de lui, il aperçut ses parents en pleine discussion avec des membres du convoi. Les chuchotements étaient à peine audibles. Piqué par la curiosité, le jeune homme s’approcha furtivement et se cacha derrière un arbre afin de percer le secret de ces messes basses.
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«Il est hors de question de continuer comme ça Jamath ! S’en est assez. Les vivres commencent à manquer et il est hors de question de mourir de faim pour un étranger. Il n’est pas des nôtres. exclama l’homme, sa voix emplie de colère.
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— Nous comprenons que tu sois en colère et en deuil mais ne parle pas comme ça ! Il reste suffisamment de provisions pour atteindre Baupor si nous diminuons un peu les rations de chacun. Ajouta le mari de Ubrelle, d’un ton las.
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— Il est un habitant de Précalm ! Il est arrivé dans des circonstances difficiles, mais il à été accueilli dans notre communauté. Il est hors de question qu’il soit traité comme un étranger. S’exclama Ubrelle.
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— Vous ne comprenez pas ! Ma fille est morte de cette maladie que les elfes avaient apporté à Précalm. Vous ne pouvez pas savoir ce que c’est de perdre un enfant. Répliqua l’homme les yeux remplis de larmes.
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Jamath, avec empathie, intervint :
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— Il est injuste de le blâmer. Il n’est pas responsable des actions commises par d’autres. La maladie a touché de nombreuses familles au village. »
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Soleris, dissimulé dans l'obscurité, ressentit un élan d'empathie profonde envers l'étranger dont ses parents et l'homme du convoi discutaient. Il se demandait comment on pouvait envisager de l'exclure du groupe en raison de circonstances sur lesquelles il n'avait aucune responsabilité. Cette idée lui semblait injuste et insensible.
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Pourtant, en entendant l'histoire de la fille décédée il y a quelques années, Soleris éprouva un chagrin profond pour l'homme. Les souvenirs sombres d'une période funeste que le village avait connue refirent surface dans sa mémoire. Une épidémie meurtrière s'était abattue sur Précalm, causée par la visite de deux elfes voyageurs. Cette période avait été teintée de deuil et de désolation, un chapitre sombre que Soleris préférait ne pas raviver dans ses pensées. Mais de qui parlaient-ils lorsqu'ils évoquaient cet étranger ? Soleris était convaincu qu'aucune personne extérieure à Précalm ne faisait partie du convoi. La discussion continuait, et Soleris tendit l’oreille pour éclaircir le mystère autour de cet étranger.
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« Vous avez également perdu votre femme à cause de la secheresse. Nous souffrons tous, mais nous devons rester solidaires et compatissants les uns envers les autres. Expliquait Ubrelle de façon compatissante.
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— Je ne peux pas accepter cela. Ce garçon ne devrait pas être ici. Insista l’homme de manière inflexible.
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— Nous devons trouver un moyen de vivre ensemble malgré nos peines. Nous sommes une communauté, et nous devons nous soutenir les uns les autres. Expliqua Jamath d’une voix apaisante.
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Ubrelle s’exclama d’une voix indigné :
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— Vous allez trop loin ! Soleris est notre fils, peu importe comment il est arrivé dans notre vie. Il fait partie de Précalm, et il a survécu aux mêmes épreuves que nous. Qu’il est été adopté ne fait aucune différence dans l’amour que nous lui portons.
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— Si vous avez des inquiétudes, nous pouvons en discuter plus tard, de manière plus appropriée. Mais ne laissez pas vos préjugés vous aveugler. Soleris est notre fils, et il est le bienvenu ici. », conclut Jamath avant de se tourner pour partir en direction du camp.
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L’homme, réticent, accepta d’un hochement de tête.
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Après cette altercation, Ubrelle ressentit une indignation. Comment osait-on s'en prendre à Soleris, lui qui avait toujours été un membre du village ? Certes, il n'était pas le fruit biologique de l'union entre elle et Jamath, mais il symbolisait le lien profond qui les unissait. Il était le témoin vivant de leur amour, et il était inconcevable de permettre à quiconque de lui enlever cela. Ubrelle, forte de sa détermination, était prête à défendre Soleris contre vents et marées, résolue à protéger le précieux lien qui les unissaient elle, Soleris, et, Jamath.
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Soleris, toujours caché derrière l'arbre, avait tout entendu. L'ampleur de la révélation l'avait frappé de stupeur. Comment cela pouvait-il être possible ? Pourquoi, pendant toutes ces années, son père et sa mère, enfin, ces étrangers qui l'avaient accueilli, avaient-ils pu lui dissimuler une telle vérité ? Tant de questions sans réponses tourmentaient son esprit.Les mots résonnaient dans sa tête, répétant la dure réalité : Ubrelle et Jamath n'étaient pas ses parents. Cette vérité cruelle le submergeait, lui provoquant une douleur profonde. Se tenant le crâne entre ses mains, les larmes coulant sur ses joues, le jeune garçon prit la fuite, désorienté, sans savoir où aller.
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Soleris, qui s'enfuyait à travers les bois, ne savait pas trop où aller et courait sans regarder la direction qu'il prenait. Pris par une tourmente émotionnelle, s'échappait à travers la forêt dense, ses pas rapides résonnant entre les arbres. Les feuilles bruissaient sous ses pieds alors qu'il cherchait désespérément un refuge pour ses mots qui hantaient encore son esprit. La confusion et la douleur tourbillonnaient dans sa tête, chaque foulée le portant plus loin de la seule vie qu'il avait connue.Alors que Jamath se lançait dans la nuit, une détermination féroce l'animait. Ses pas résonnaient dans la forêt obscure, guidés par l'inquiétude pour Soleris. Le halo de lumière émanant de la lanterne qu'il portait fendait l'obscurité, éclairant faiblement le chemin devant lui.
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Le cœur de Jamath battait avec force, chaque battement résonnant comme une pulsation d'angoisse. Il appelait le nom de Soleris à voix haute, espérant une réponse, mais seul le silence dense de la forêt lui répondait. L'atmosphère était chargée de tension, chaque bruissement des feuilles ou craquement de branche faisait naître une inquiétude grandissante.
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Des questions subsistaient dans son esprit. Pourquoi Soleris s'était enfui ? Avait-il pu entendre cette discussion survenue auparavant ? Avait-il était enlevé ? Lui était-il arrivé malheur ? Tant de questionnement sans réponses lui peser sur les épaules.
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La recherche de Jamath l'emmena plus profondément dans la forêt, là où l'obscurité semblait engloutir tout espoir. Les ombres des arbres projetaient des formes inquiétantes, amplifiant son sentiment de préoccupation. Malgré la peur qui s'insinuait en lui, Jamath persévéra, guidé par l'amour paternel et le désir de retrouver Soleris sain et sauf.Pendant ce temps, Ubrelle restait devant la tente, ancrée dans une angoisse paralysante. Les secondes semblaient s'étirer en une éternité, et chaque bruit inconnu la faisait sursauter. Elle fixait le chemin par lequel Jamath avait disparu, priant silencieusement pour que son fils adoptif soit retrouvé sain et sauf.
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Le destin de Soleris, plongé dans la nuit de la forêt, restait incertain, son parcours entremêlant les détours de l'inconnu. La trame de cette nuit sombre se tissait, laissant dans son sillage une tension palpable et des destinées entrelacées.
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Jamath marchait le cœur serré et la gorge nouée. Cela faisait déjà plus d'une heure qu'il était là, à errer dans les bois sombre à la recherche de son fils. Pourquoi était-il partait comme ça dans la nuit ? Soudain, au loin, le pauvre père vit Soleris allonger sur le sol. Il se mit à courir au plus vite à la rencontre de son fils. Arrivait prêt de lui, il constata que son fils était endormi, affalé comme une pierre. Délicatement, il se mit assis à ses côtés et pris la tête de Sol' sur ses jambes.
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Le jeune homme était tellement épuisé que cela ne le réveilla pas. Jamath hésitait à le sortir de son sommeil. Il avait cette question à lui poser qui le tourmenter : pourquoi était-il parti ? Mais avoir son fils contre lui l'apaisait. Le silence de la forêt suspendait ce moment dans le temps et il n'aurait gâcher cet instant pour rien au monde.
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Soleris au bout de plusieurs longues minutes ouvrit peu à peu les yeux. Il se rendu compte assez vite qu'il était contre des jambes qu'il connaissait. Il reconnu son père, du moins ce qu'il croyait être. Il était assis là, endormi, la tête du garçon sur ses jambes. Il se retira assez vite, ce qui eut pour effet de sortir Jamath de son sommeil.
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« Mon fils, tu te reveil enfin. Jamath n'eut le temps de finir sa phrase que Soleris se retira sèchement, les sourcils froncé et le regard fâché.
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— Menteur ! Je ne suis pas ton fils ! Il ne pouvait se taire, comment cet homme qu'il pensait connaître pouvait-il encore l'appeler «fils».
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— Qu..Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? C'est moi, ton père. S'étonna Jamath.
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— Je te l'ai dis ! Tu n'est pas mon père ! Vous m'avez menti, trahis. Criait Soleris, les larmes coulant sur ses joues.
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— Mais qu'est-ce que tu racontes ? T'es sûre que ça va ? Répliquait son père, tout en se relevant timidement et faisant un pas vers le garçon.
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— Je vous ai entendu hier soir ! Vous m'avez trouver, ou même peut-être enlever ! J'ai tout entendu et je ne suis pas votre fils. Hurlait le jeune homme tout en faisait plusieurs pas en arrière, la tête dans les mains.
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— Sol'... Mon garçon. On ne savait jamais comment abordé ce sujet avec toi. On ne te pas enlever, crois moi. Ta mère et moi, on n'a jamais pu avoir d'enfant, et c'était notre plus grand rêves. On a passer d'innombrable soirée à pleurer et prié pour la venue d'un bébé. Puis un jour, miraculeusement, tu es apparût, au pas de notre porte. Comment aurions-dû réagir ? Te laisser à ton sort ? On t'a accueili comme la chair de notre chair, comme le fruit de notre amour. Tu es notre fils, et on t'aime comme tel !»
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Jamath s'approcha de Soleris qui était tétaniser. Il le pris dans ses bras et le serra contre son torse. Il voulait que le garçon ressente l'amour éternel qu'avait son père à cet instant. Cependant, l'étreinte ramena le jeune homme à la raison. Puis dans un élan de colère, il se débattu. Il lui était impossible actuellement d'accepter quelconque câlin de la part d'un homme qui lui avait menti toute sa vie. Son père surpris, trébucha en arrière et tomba la tête en première sur le sol et heurta une pierre. Le brouhaha cessa et toute la forêt redevins calme d'un coup.
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Une tâche rouge commença à se dessiner sur le sol à l'endroit même ou la pierre avait taper le crâne de Jamath. Soleris effrayé ne savait comment réagir. L'avait-il tué ? Il ne voulait pas une telle chose ! Rongé par les remords, il ne savait pas comment agir. Son père était là, inconscient, comme mort. Pris de panique, le garçon s'enfuit laissant derrière lui son paternelle à un destin incertain.
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# En route pour Asfar
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Après cette douloureuse rencontre, le jeune garçon déambulait dans les bois depuis des heures, sans vraiment savoir où aller. Son seul objectif était simplement de marcher. Fuir ce bois, fuir ses parents, ces inconnus. Mais pou aller où ? Il ne le savait pas, il voulait simplement marcher et arrêter de penser et le reste, il aviserait plus tard.
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Soleris arrivait à la fin des bois, épuisé. Il avait marché toute la nuit et une bonne partie de la matinée. Sentant son corps lourd, et étant affamé, le jeune homme ne pensait qu'a une chose: un bon repas chaud et un lit aussi doux que de la soie. Malgré ses envies, aucune maison a l'horizon où pouvoir demander l'asile.
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Épuisé, il se posa prêt d'un vieille arbre pour s'y mettre à l'ombre et se reposer un peu. Le jeune homme repensa à ce qu'il s'était produit il y a de cela quelques heures à peine. Il avait fait du mal à son père. Certes, il ressentait de la rancoeur pour lui avoir menti, mais jamais il n'aurait souhaiter malheur à Jamath. Qu'allait penser sa mère, du moins cette femme qui l'a élevé. Soleris se secoua la tête. Il ne devait pas inverser les rôles et se croire méchant. Après tout ce n'était pas lui qui avait menti, quatorze années durant.
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Sentant la fatigue arriver, il s'allongea un peu afin de prendre quelques minutes de répit. Bientôt, ces paupières se misent à s'alourdir. Puis d'un coup, d'un seul, le jeune homme s'endorma rapidement et paisiblement. Il n'avait plus à se soucier de rien. Seulement, à se reposer.Jamath se réveilla la tête encore embrûmer. Combien de temps était t'il allonger ici par terre ? Une heure ? Deux heures ? Plusieurs ? Il n'en avait pas la moindre idée. Une chose était sûre, c'est qu'il s'en été écoulé. Il n'avait aucun souvenir claire de ce qu'il s'était passé, seul trôner encore dans son esprit le moment où il avait retrouver son fils.
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«Tu n'es pas mon père et tu ne l'a jamais été ! Vous m'avez menti pendant quatorze années !!»
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Ses mots là résonnaient encore dans sa tête. Il avait fauté. Lui et Ubrelle n'avait jamais réveler à leur fils, leur Sol', qu'il n'était pas leur enfant biologique. Il s'en voulait énormément. Mais il fallait retourner au camp. Retourner au-prêt de sa chère femme. Retourner lui raconter: Soleris s'était enfui, le coeur lourd et plein de rancoeur. Eux qui avait tant souffert de ne pas avoir d'enfants, la vie leur avait fait un cadeau inimaginable et leur égoïsme leur avait tout fait perdre. Malgré la tristesse qui l'envahissait, il le savait, il devait assumer la conséquence de son silence.
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Jamath se releva péniblement, et se mis en route à la recherche du camp. Combien de temps devrait-il marcher ? Est-ce que c'était loin ? Il ne le savait pas, mais il le s'en doutait, son retour serait difficile.Le soleil commencer à être haut dans le ciel, la chaleur qui envahissait les plaines d'Agasur commencer à se faire sentir. Un vieil homme se tirait péniblement sur le sentier aider de sa canne. Il revenait de Haut-Chateau, un village voisin qui surplombé la vallée. Perdu dans ses pensée en se rappelant de la bonne affaire qu'il venait d'avoir. Il avait réussi à vendre son veau le plus robuste pour une bonne sacoche de pièces ! Grâce à ça, il savait que lui et sa femme pourraient manger sans soucis au moins jusqu'à la prochaine grande lune.
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Pendant qu'il revenait, l'homme apperçu au loin une drôle de forme sous un vieil arbre. Pensant d'abord qu'il sagissait d'un animal mort, le vieillard d'approcha pour satisfaire sa curiosité. Arrivait non loin, il fut stupéfait de s'appercevoir que ce n'était pas une charogne, mais un jeune homme. Il était là, affalé contre le tronc, endormi. Il s'approcha du jeune garçon et tenta de le réveiller.
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«Hé ! Réveil toi mon garçon !»
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Il tenta de le secouer à plusieurs reprises, mais en vain. Il s'abaissa péniblement afin de vérifier si l'enfant respirait encore. Par chance, c'était le cas. Le vieillard donna a Soleris, assoupi, quelques coups de canne sur les jambes afin de provoquer une réaction.
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# Décision Difficile
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Shalvonne, en voyant le foulard vert de soie qui entourait le cou de du jeune homme fût surprise.
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«Où as-tu trouvé ce foulard Soleris ?
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— Je ne l'ai pas trouvé. Je l'ai toujours eu avec moi. S'étonna le jeune homme.
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— C'est étrange. Comment as-tu peut obtenir ce tissu ? Je reconnais bien là, les mains prodigieuses des elfes de l'Ouest. De tout le continent, il n'y a pas meilleur couturiers. Ce châle viens des bois enchantés d'Alfur, j'en mettrais ma main à couper ! Ne pu s'empêcher de radôter la grand-mère.»
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Sous ces mots, le jeune garçon fronça les sourcils. Comment était-il possible ? Du plus lointain souvenirs qu'il avait en tête, il avait toujours eu cette petite écharpe de soie verte émeraude. Ses vraies parents étaient-ils des Elfes ? Cela voudrait dire que Soleris en était lui aussi ? Mais pourquoi n'avait-il pas les oreilles pointues alors. En tout cas, il fallait éclaircir le mystère de ce châle. Aucun doutes possible, il devait se rendre dans la forêt d'Alfur.Soleris marchait à travers la forêt peu accueillante. Les arbres se tordaient dans tous les sens et les branches feuillus formaient un épais rideau de nuit. Sans lanterne pour s'éclairer, le jeune homme marchait en s'orientant à la seul lueur que la lune arrivait à fournir à travers les feuilles. Des bruits inquiétant résonnaient tout autour de lui. S'agissait-il de gobelin ? Ou de fées siffleuse ? Soleris avait tellement entendu d'histoires effrayante au sujet des créatures qui peuplaient ce bois millénaire, qu'il en frissonnait.
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Il se rappela de cette fois où un voyageur s'était arrêter à Précalm. Il avait raconter cette histoire au sujet de sa rencontre avec les fées siffleuse.
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# Emaïr la magnifique
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Soleris ouvrit la porte de la chambre. Une pièce comme ça, il en avait rêver tellement souvent depuis sa fuite. La chambre n'était pas tant luxueuse, c'était une salle assez banal pour une auberge. Un lit était disposer au centre du mur, entre deux petits chevet de bois foncé. Un vieux lustre de bougie illuminait le tout. Une armoire tellement vieille, qu'elle avait sûrement connu La Guerre des Frondes d’Argent, était disposait là, dans un coin de la chambre. Des tapis en peau de brebis était posés de chaque côté la couchette.
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«Cette chambre et parfaite Valaën ! S'exclama Soleris, le sourire jusqu'au oreilles.
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—Je trouve aussi, hahaha. L'elfe ne pouvait s'empêcher de s'esclaffer devant l'optimisme radieux de son ami.»
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Il n'en fallait pas plus pour les deux camarades qui se laissaient tomber dans le matelas douillet. Une nuit parfaite les attendaient ![[Soleris]] fût réveiller par le soleil du matin qui traversait la fenêtre et venait se poser directement sur son visage. Le garçon se leva péniblement de son lit. Il avait rêvé d'une nuit comme celle-ci depuis tellement de jours que c'était presque un supplice de s'en retirer ! Après quelques rapides coups de têtes, il s'appercut assez vite que Valaën était absent de la chambre. Ou avait bien pu aller son ami ? Probablement au marché chercher quelques emplettes, rien de grave esperait-il.
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Après s'être vite débarbouiller dans la bassine d'eau, notre jeune garçon décida de partir à la rencontre de son ami.
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# Maudite Forêt
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# La cité des Nains
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Les deux géante portes de pierre s'ouvrèrent pour laisser se découvrir la majesteuse cité antique Naine. Le spectacle était grandiose. Une fois que les mécanismes d'ouverture eut terminer leurs fracas, la vue qui se laissa découvrir à Soleris fût magique.
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Là, devant lui, trônait une statue d'une trentaine de mètres ! S'imposant face à lui, la représentation du roi des rois, le Nain à l'origine de cette magnifique cité : Grilmyl. Le gigantesque édifice était posé sur un socle recouvert entièrement d'or massif. De chaque côté on pouvait y voir des fontaines magnifique d'où jaillissait de l'au cristalline. C'était de là que partait toute les avenues principales d'Ulfarin, la cité des Nains.
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[[Shalvonne]], en voyant le foulard vert de soie qui entourait le cou de du jeune homme fût surprise.
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«Où as-tu trouvé ce foulard [[Soleris]] ?
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— Je ne l'ai pas trouvé. Je l'ai toujours eu avec moi. S'étonna le jeune homme.
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— C'est étrange. Comment as-tu peut obtenir ce tissu ? Je reconnais bien là, les mains prodigieuses des elfes de l'Ouest. De tout le continent, il n'y a pas meilleur couturiers. Ce châle viens des bois enchantés d'[[Alfur]], j'en mettrais ma main à couper ! Ne pu s'empêcher de radôter la grand-mère.»
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Sous ces mots, le jeune garçon fronça les sourcils. Comment était-il possible ? Du plus lointain souvenirs qu'il avait en tête, il avait toujours eu cette petite [[écharpe de soie verte émeraude]]. Ses vraies parents étaient-ils des Elfes ? Cela voudrait dire que [[Soleris]] en était lui aussi ? Mais pourquoi n'avait-il pas les oreilles pointues alors. En tout cas, il fallait éclaircir le mystère de ce châle. Aucun doutes possible, il devait se rendre dans la forêt d'[[Alfur]].[[Soleris]] marchait à travers la forêt peu accueillante. Les arbres se tordaient dans tous les sens et les branches feuillus formaient un épais rideau de nuit. Sans lanterne pour s'éclairer, le jeune homme marchait en s'orientant à la seul lueur que la lune arrivait à fournir à travers les feuilles. Des bruits inquiétant résonnaient tout autour de lui. S'agissait-il de gobelin ? Ou de fées siffleuse ? [[Soleris]] avait tellement entendu d'histoires effrayante au sujet des créatures qui peuplaient ce bois millénaire, qu'il en frissonnait.
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Il se rappela de cette fois où un voyageur s'était arrêter à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Il avait raconter cette histoire au sujet de sa rencontre avec les fées siffleuse.
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[[Soleris]] ouvrit la porte de la chambre. Une pièce comme ça, il en avait rêver tellement souvent depuis sa fuite. La chambre n'était pas tant luxueuse, c'était une salle assez banal pour une auberge. Un lit était disposer au centre du mur, entre deux petits chevet de bois foncé. Un vieux lustre de bougie illuminait le tout. Une armoire tellement vieille, qu'elle avait sûrement connu [[La Guerre des Frondes d’Argent]], était disposait là, dans un coin de la chambre. Des tapis en peau de brebis était posés de chaque côté la couchette.
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«Cette chambre et parfaite [[Valaën]] ! S'exclama [[Soleris]], le sourire jusqu'au oreilles.
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—Je trouve aussi, hahaha. L'elfe ne pouvait s'empêcher de s'esclaffer devant l'optimisme radieux de son ami.»
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Il n'en fallait pas plus pour les deux camarades qui se laissaient tomber dans le matelas douillet. Une nuit parfaite les attendaient ![[Soleris]] fût réveiller par le soleil du matin qui traversait la fenêtre et venait se poser directement sur son visage. Le garçon se leva péniblement de son lit. Il avait rêvé d'une nuit comme celle-ci depuis tellement de jours que c'était presque un supplice de s'en retirer ! Après quelques rapides coups de têtes, il s'appercut assez vite que [[Valaën]] était absent de la chambre. Ou avait bien pu aller son ami ? Probablement au marché chercher quelques emplettes, rien de grave esperait-il.
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Après s'être vite débarbouiller dans la bassine d'eau, notre jeune garçon décida de partir à la rencontre de son ami.
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Après cette douloureuse rencontre, le jeune garçon déambulait dans les bois depuis des heures, sans vraiment savoir où aller. Son seul objectif était simplement de marcher. Fuir ce bois, fuir ses parents, ces inconnus. Mais pou aller où ? Il ne le savait pas, il voulait simplement marcher et arrêter de penser et le reste, il aviserait plus tard.
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[[Soleris]] arrivait à la fin des bois, épuisé. Il avait marché toute la nuit et une bonne partie de la matinée. Sentant son corps lourd, et étant affamé, le jeune homme ne pensait qu'a une chose: un bon repas chaud et un lit aussi doux que de la soie. Malgré ses envies, aucune maison a l'horizon où pouvoir demander l'asile.
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Épuisé, il se posa prêt d'un vieille arbre pour s'y mettre à l'ombre et se reposer un peu. Le jeune homme repensa à ce qu'il s'était produit il y a de cela quelques heures à peine. Il avait fait du mal à son père. Certes, il ressentait de la rancoeur pour lui avoir menti, mais jamais il n'aurait souhaiter malheur à [[Jamath]]. Qu'allait penser sa mère, du moins cette femme qui l'a élevé. [[Soleris]] se secoua la tête. Il ne devait pas inverser les rôles et se croire méchant. Après tout ce n'était pas lui qui avait menti, quatorze années durant.
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Sentant la fatigue arriver, il s'allongea un peu afin de prendre quelques minutes de répit. Bientôt, ces paupières se misent à s'alourdir. Puis d'un coup, d'un seul, le jeune homme s'endorma rapidement et paisiblement. Il n'avait plus à se soucier de rien. Seulement, à se reposer.[[Jamath]] se réveilla la tête encore embrûmer. Combien de temps était t'il allonger ici par terre ? Une heure ? Deux heures ? Plusieurs ? Il n'en avait pas la moindre idée. Une chose était sûre, c'est qu'il s'en été écoulé. Il n'avait aucun souvenir claire de ce qu'il s'était passé, seul trôner encore dans son esprit le moment où il avait retrouver son fils.
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«Tu n'es pas mon père et tu ne l'a jamais été ! Vous m'avez menti pendant quatorze années !!»
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Ses mots là résonnaient encore dans sa tête. Il avait fauté. Lui et [[Ubrelle]] n'avait jamais réveler à leur fils, leur Sol', qu'il n'était pas leur enfant biologique. Il s'en voulait énormément. Mais il fallait retourner au camp. Retourner au-prêt de sa chère femme. Retourner lui raconter: [[Soleris]] s'était enfui, le coeur lourd et plein de rancoeur. Eux qui avait tant souffert de ne pas avoir d'enfants, la vie leur avait fait un cadeau inimaginable et leur égoïsme leur avait tout fait perdre. Malgré la tristesse qui l'envahissait, il le savait, il devait assumer la conséquence de son silence.
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[[Jamath]] se releva péniblement, et se mis en route à la recherche du camp. Combien de temps devrait-il marcher ? Est-ce que c'était loin ? Il ne le savait pas, mais il le s'en doutait, son retour serait difficile.Le soleil commencer à être haut dans le ciel, la chaleur qui envahissait les plaines d'[[Agasur]] commencer à se faire sentir. Un vieil homme se tirait péniblement sur le sentier aider de sa canne. Il revenait de [[Haut-Chateau]], un village voisin qui surplombé la vallée. Perdu dans ses pensée en se rappelant de la bonne affaire qu'il venait d'avoir. Il avait réussi à vendre son veau le plus robuste pour une bonne sacoche de pièces ! Grâce à ça, il savait que lui et sa femme pourraient manger sans soucis au moins jusqu'à la prochaine grande lune.
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Pendant qu'il revenait, l'homme apperçu au loin une drôle de forme sous un vieil arbre. Pensant d'abord qu'il sagissait d'un animal mort, le vieillard d'approcha pour satisfaire sa curiosité. Arrivait non loin, il fut stupéfait de s'appercevoir que ce n'était pas une charogne, mais un jeune homme. Il était là, affalé contre le tronc, endormi. Il s'approcha du jeune garçon et tenta de le réveiller.
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«Hé ! Réveil toi mon garçon !»
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Il tenta de le secouer à plusieurs reprises, mais en vain. Il s'abaissa péniblement afin de vérifier si l'enfant respirait encore. Par chance, c'était le cas. Le vieillard donna a [[Soleris]], assoupi, quelques coups de canne sur les jambes afin de provoquer une réaction.
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longform:
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title: Soleris
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workflow: Default Workflow
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sceneFolder: /
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scenes:
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- Préface
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- Vie paisible
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- Le départ
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- Révélation
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- En route pour Asfar
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- Décision Difficile
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- Emaïr la magnifique
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- Maudite Forêt
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- La cité des Nains
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ignoredFiles: []
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Les deux géante portes de pierre s'ouvrèrent pour laisser se découvrir la majesteuse cité antique Naine. Le spectacle était grandiose. Une fois que les mécanismes d'ouverture eut terminer leurs fracas, la vue qui se laissa découvrir à [[Soleris]] fût magique.
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Là, devant lui, trônait une statue d'une trentaine de mètres ! S'imposant face à lui, la représentation du roi des rois, le Nain à l'origine de cette magnifique cité : Grilmyl. Le gigantesque édifice était posé sur un socle recouvert entièrement d'or massif. De chaque côté on pouvait y voir des fontaines magnifique d'où jaillissait de l'au cristalline. C'était de là que partait toute les avenues principales d'[[Ulfarin]], la cité des Nains.
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[[Soleris]] Daural, ce petit être qui fut joyeusement célébré lors de cette nuit mémorable, avait parcouru un chemin depuis ces instants initiaux de bonheur qui l’avait vu naître. Le temps avait suivi son cours, quatorze années s’étaient écoulées, et [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]Agasur/Précalm]], ce village qui l'avait vu grandir, demeurait en dépit d'une sécheresse tenace, un havre de paix. Cependant, la semaine précédente, un tournant s'était dessiné lorsque des amis de la famille avaient pris la déci[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] pour rejoindre la splendide cité de [[Baupor]], la capitale et la plus grande ville du continent. Ils étaient partis animés par la conviction qu'ils y trouveraient une vie meilleure, épargnée des soucis causés par la sécheresse.
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Pendant ce temps, [[Soleris]], qui avait établi une complicité particulière avec la fille de ses voisins, profitait de chaque instant partagé avec elle. Leurs rires résonnaient à travers les journées chaudes et ensoleillées, et leurs jeux emplissaient leurs après-midis d'une magie enfantine. Toutefois, [[Soleris]] percevait inéluctablement l'ombre du changement planant sur son horizon. Ses parents n’avaient de cesse de lui répéter la même rengaine : "On vit mieux en ville, là-bas, la sécheresse ne fait pas l[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]][Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] était plus qu'une simple maison. C'était un lieu où il se sentait en harmonie avec la nature, un endroit où il rêvait de voir la pluie succéder au soleil implacable. Ces espoirs réchauffaient son cœur, espérant que la nature finirait par répondre à ses prières.
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Alors que le crépuscule commençait à étendre son manteau sombre sur les environs, [[Soleris]] savait qu'il devait regagner sa maison. Le soleil se couchait et l’accusait déjà de retard, annonçant une réprimande imminente. Il n'avait pas vu le temps s'écouler, happé par ses discussions animées avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], la fille des voisins. Le temps semblait suspendre son vol à chaque instant passé en sa compagnie. Il se sentait tellement à l'aise avec elle qu'il pouvait aisément passer des heures à la contempler. Cependant, une voix familière le tirait de ses pensées :
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«Attends, tu as oublié ceci ! s'exclama [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]]. [[Soleris]], légèrement étourdi par le charme de son amie, se repris en esquissant un léger sourire. Il saisit le collier en forme de cristal qu'elle lui tendit et l'accrocha autour de son cou. Les yeux azur de [[Soleris]] fixèrent intensément son amie.
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— Tu ferais bien de rentrer au lieu de me regarder ainsi avec cet air hébété ! lança-t-elle en éclatant de rire.
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— Oh, euh, oui, pardon ! » bafouilla [[Soleris]], puis s'éloigna en courant, conscient qu'il était véritablement en retard cette fois-ci.Ce soir-là, [[Soleris]] et ses parents partagèrent un repas encore plus maigre que les précédents, au point qu'[[Ubrelle]] céda son repas à son fils. S'en était trop pour [[Jamath]].
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« [[Ubrelle]], Sol', il faut que nous discutions. Nous avons déjà assez souffert », affirma le père.
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— Que veu[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]la situation à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] devient de plus en plus difficile. Répondit [[Ubrelle]] inquiète.
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— C’est vrai. Les puits sont presque à sec, et la terre ne produit plus rien. Nous avons survécu aussi longtemps que possible, mais il est de plus en plus évident que les choses vont de pire en pire. Appuya [[Soleris]] avec un soupçon d’angoisse. [[Jamath]] regarda son fils d’un air déterminé et enchaîna.
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— Exactement [[Soleris]]. Nous ne pouvons plus cont[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Je déteste l’idée de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], mais nous n’avons plus le choix. Beaucoup de nos amis sont partis pour [[Baupor]] et ont trouvé une vie meilleure là-bas. Peut-être que c’est notre meilleure chance. Je sais que demain, un convoi de caravanes se prépare à partir pour la cité portuaire. Nous les rejoindrons. C’est ainsi que se termina cette rude journée et ce repas amère.[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ellé le destin du paisible village. Autrefois, [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] était un havre de verdure, un endroit où les champs s'étendaient à perte de vue, où les arbres offraient une ombre bienvenue. Mais aujourd'hui, le paysage avait changé de façon spectaculaire. La sécheresse avait pris possession de ces terres autrefois fertiles. Les terres agricoles étaient désormais des terres fissurées, stériles et arides. Les rivières et les ruisseaux qui étaient autrefois des sources de vie étaient maintenant des lits de terre craquelée, et les puits de la région étaient presque vides. Les habitants se battaient pour obtenir ne serait-ce qu'une goutte d'eau potable, parcourant de longues distances pour s'approvisionner, tandis que l'odeur de la poussière envahissait l'air.
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La quête de nouvelles opportunités prospères à [[Baupor]] offrait la seule lueur d'espoir. Le voyage s'annonçait long et incertain, mais l'avenir réserve parfois des surprises imprévisibles, à la manière de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]][[Soleris]] dans son destin inattendu.
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La décision de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] avait désormais été prise pour [[Jamath]], [[Ubrelle]] et [[Soleris]]. Ils s'étaient préparés, rassemblant leurs maigres possessions, puis en disant au-revoir aux amis qui restaient. Les adieux étaient empreints de tristesse, de promesses de retrouvailles et de larmes retenues. Le village, autrefois une communauté prospère, avait été terrassé par la sécheresse, laissant derrière lui des champs stériles et [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]tenait devant la porte de sa maison, ses parents à ses côtés. Les caravanes de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] se préparaient pour le long voyage vers [[Baupor]], la cité portuaire tant vantée. Le jeune homme pouvait sentir l’excitation mêlée à l'appréhension qui régnait parmi les villageois. Il était prêt à l’inconnu qui l’attendait. Les adieux furent déchirants. Les amis de la famille leur firent promettre de se retrouver à [[Baupor]] dès qu’ils le pourraient.
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Le convoi se mit en ma[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]sur le chemin de terre poussiéreux. [[Soleris]] jeta un dernier regard, les yeux humides, vers [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], son village natal. Alors qu’il faisait ses premiers pas vers la merveilleuse et gigantesque cité portuaire, il ignorait que cette aventure le conduirait vers des défis et des découvertes inattendues. Un voile de mystère enveloppait son avenir, mais il marchait vers l'inconnu, prêt à découvrir le destin qui l’attendait.[[Soleris]] se tenait à présent devant la porte familière de sa maison. Aujourd'hui, il allait tenter une manœuvre audacieuse, espérant que le destin lui serait favorable. Avec précaution, il tourna la poignée de la porte, veillant à ne faire aucun bruit qui pourrait trahir sa présence. Jeta un bref coup d'œil derrière lui, scrutant l'obscurité pour s'assurer qu'aucun regard attentif ne l'observait.
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À mesure qu'il avançait dans l'obscurité, il découvrait le décor familier de sa maison. Il aperçut ses parents affairés, dressant la table pour le repas. Cependant, sa mère l'avait déjà repéré malgré sa tentative de discrétion. D'une voix ferme, elle réprimanda son fils :
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«Pas la peine, je sais que tu es là, [[Soleris]]. Avance, jeune homme, nous devons avoir une discussion. [[Soleris]] tenta une défense maladroite, tout en baissant la tête.
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— Mais maman, je suis juste légèrement en retard. murmura-t-il. Cependant, [[Ubrelle]] ne toléra aucune objection.
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— Il n'y a pas de 'mais' ! Cette situation perdure depuis plusieurs jours, tu rentres toujours bien après que la lune a atteint son zénith, en dépit de nos interdictions. Il est temps de prendre des mesures strictes, et ce sera ce soir ! »Comprenant qu'il ne dînerait pas ce soir-là, [[Soleris]] quitta la pièce avec un pas lent et lourd. Il s'effondra sur son lit, laissant son regard errer vers les planches du plafond, une mélancolie dans les yeux. Les souvenirs des après-midi passés avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], son amie précieuse, affluaient dans sa mémoire. Il savait que leur temps ensemble touchait à sa fin, car elle risquait de partir pour [[Baupor]] à tout moment. Dans un effort désespéré de retenir ces moments chéris, il revivait chaque détail de ces précieux moments passés avec elle. Son regard se tourna finalement vers la fenêtre, où la lune scintillait en haut du ciel, évoquant le moment où il devrait lui dire au revoir, un moment qui le hantait sans relâche.La matinée se déployait dans toute sa splendeur, baignant la contrée sous une lumière dorée, alors que le soleil atteignait son apogée avec une intensité croissante. [[Soleris]], s'était une fois de plus éclipsé au cours de la corvée matinale, au grand désarroi de son père. Un soupir d'exaspération s'échappait des lèvres de ce dernier, qui ne savait plus comment réagir face au comportement désinvolte de son fils.
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[[Ubrelle]], la mère attentionnée, venait à la rescousse, portant avec elle une gourde d'eau rafraîchissante. Dans le reflet de ses yeux empreints de douceur, elle décodait les tourments intérieurs de [[Soleris]], et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de lui accorder son pardon. Après tout, le soir même, [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], leur précieuse voisine et amie, s'apprêtait à partir pour la capitale tant convoitée. [[Ubrelle]], soucieuse de laisser à son fils ces précieux moments de liberté, préférait ne pas durcir les règles en ce jour crucial.[[Soleris]], dans une attente empreinte d'impatience, se rendait sur le lieu de rendez-vous convenu avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], qui l'avait invité à se retrouver près de la source de la rivière, à l'ombre du majestueux chêne. Le temps s'étirait, et il commençait à se demander ce que son amie avait bien pu lui réserver. Les minutes s’allongeaient, pesantes. Soudainement, des pas se faisaient entendre, se rapprochant. Intrigué, il se retournait, et là, il l'apercevait : [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], la jeune fille aux courbes parfaites, se dirigeait gracieusement vers lui.
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[[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] s'assit à ses côtés, repliant ses jambes près de son menton, les entourant de ses bras élancés, finement dessinés. Son visage se posait délicatement sur ses genoux, tandis qu'elle soupirait profondément. Inquiet, [[Soleris]] brisa le silence en posant une question chargée d'inquiétude.
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« Ça ne va pas, [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] ? » demanda-t-il, son regard scrutant les yeux humides de la jeune fille, qui laissèrent échapper quelques larmes. La jeune fille tourna lentement la tête vers lui, et entre deux sanglots, elle répondit,
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— Tu sais, [[Soleris]], je ne t'oublierai jamais ! Tu seras toujours une personne spéciale pour moi. Le cœur du jeune homme se serra.
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— Mais, mais que veux-tu dire ? Ne me dis pas que ce jour est arrivé ! [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] acquiesça d'un signe de tête. Le jour tant redouté où elle finirait par partir pour [[Baupor]] était bel et bien arrivé. Tandis que ses pleurs reprirent, [[Soleris]] la prit da[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ent redouté était finalement arrivé. [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] s'apprêtait à quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] pour la capitale, et [[Soleris]] allait ainsi perdre sa meilleure amie.
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— Promets-moi, oui, promets-moi que tu ne m'oublieras pas ! implora [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] , plongeant son regard dans les yeux de [[Soleris]].
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— Bien sûr que non ! Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, et tu tiens une place spéciale dans mon cœur, aussi précieuse que celle d'une sœur que je n'aurai jamais. lui murmura-t-il. Les deux amis restèrent enlacés, le temps sembla suspendu à leur étreinte. Soudain, un bruissement de feuilles attira leur attention. [[Soleris]] scruta l'horizon et vit approcher [[Leo]], le jeune frère de [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]]. Ce dernier rejoignit le duo, s'installant à leurs côtés. Il observa un moment le sol, puis se dé[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]Sol', peut-être qu'on se retrouvera là-bas, si toi et tes parents décidez de quitter cet endroit. Je n'ai jamais vraiment aimé [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Mon rêve a toujours été de vivre dans une grande cité. Même si mon départ se fait dans la douleur, je suis quand même un peu excité. Regarde ! [[Leo]] agita ses bras de manière théâtrale, imitant les gestes d'un chevalier en armure.
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— Plus tard, je serai un garde royal ! »[[Soleris]] avait eu le privilège de passer tout l'après-midi à jouer avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] et son jeune frère. Lors de cette journée mémorable, il était rentré à la maison plus tôt que d'habitude, plongé dans un silence profond. Le moment du repas était arrivé, mais [[Soleris]], lui, n'avait pas vraiment d'appétit. Il avait dû dire au revoir à [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] quelques heures plus tôt, et cette séparation laissait un vide douloureux en lui. Voir les larmes couler le long des joues de sa meilleure amie avait été une expérience déchirante.
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Sa mère, attentive à son état d'esprit, tenta de le sortir de sa torpeur.
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« Sol' ? Tu ne manges pas ? [[Soleris]] répondit d'une voix morne :
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— Je n'ai pas très faim, maman… Sa mère soupira doucement, comprenant la tristesse[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ais que c'est difficile pour toi, mais tu sais très bien qu'avec la sécheresse qui sévit ici, il devient de plus en plus compliqué de rester à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. »
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Après avoir entendu ces dernières paroles, le jeune homme se leva de sa chaise et se dirigea vers sa chambre d'un pas lourd, une mélancolie profonde pesant sur ses épaules. L'intention des parents de [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] de déménager avait été comme un coup de poing dans l'estomac, une décision qui menaçait de lui enlever tout ce qui lui était cher. Pourquoi devait-on lui arracher cela ? [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], c'était la seule personne à qui il pouvait se confier, cel[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ents de réelle complicité, la seule qui le comprenait vraiment. Et maintenant, tout cela était sur le point de disparaître, emporté par la décision de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] pour la ville.Allongé sur son lit, il tenta de trouver du réconfort dans le sommeil, mais son esprit était agité, son cœur lourd. Il n'arrivait pas à fermer les yeux, pas avec tant de chagrin dans le cœur. Son regard se perdit dans la nuit, fixant la lune qui trônait majestueusement dans le ciel étoilé. Combien de temps cela faisait-il ? Une heure ? Deux heures ? Le temps semblait s'étirer indéfiniment. Il se redressa brusquement, incapable de trouver le repos, toujours captivé par l'éclat argenté de la lune.
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D'une manière étrange, il ne parvenait plus à détourner son regard de ce lumineux astre. Son attention se porta sur la surface lunaire, et il crut voir une forme émerger des ombres. Intrigué, il plissa les yeux, cherchant à percer le mystère de cette vision céleste. Soudain, l'inimaginable se produisit : une silhouette humaine se découpa nettement dans le ciel, lévitant loin au-dessus de la terre. Le plus incroyable, c'était que cette figure semblait le fixer, ses yeux invisibles connectés aux siens. Le cœur de [[Soleris]] s'emballa, submergé par un mélange d'émotions allant de la fascination à la peur. Incrédule, il ferma les yeux et les frotta, persuadé que son esprit lui jouait des tours. Mais quand il rouvrit les paupières, la silhouette avait disparu, le laissant seul face à la lune silencieuse. Il se rallongea doucement, troublé par ce qu'il venait de voir.
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Son esprit était partagé entre la conviction que ce qu'il avait observé était réel et le doute qui le poussait à croire que son imagination lui avait joué des tours. Malgré cela, la fatigue finit par l'emporter, et il s'endormit enfin, l'esprit rempli de questions et de mystère, laissant derrière lui la lueur argentée de la lune.Le lendemain se leva, et avec lui, [[Soleris]], bien avant que les premiers rayons du soleil effleurent l'horizon. Pourtant, son humeur était encore plus sombre que la nuit précédente. La séparation avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], tout cela pesait sur lui comme un fardeau insurmontable. Lorsqu'il entra dans la cuisine, son visage trahissait sa tristesse. Ses parents, remarquant l'expression abattue de leur fils, échangèrent un regard inquiet avant de décider de briser le silence.
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« Sol' ? Commença sa mère, inquiète.
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— Tu sembles bien triste ce matin. Il soupira, puis, lentement, il raconta la discussion qu'il avait eue avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], et les adieux faits la veille. Ses parents écoutèrent attentivement, partageant sa douleur. Son père, cherchant à alléger l'atmosphère, déclara :
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— Eh bien, nous ne pouvons pas changer la situation, [[Soleris]], mais nous pouvons décider de passer une journée ensemble, tous les trois. Peut-être que cela te remontera le moral. »
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[[Soleris]], malgré sa tristesse persistante, approuva d'un signe de tête. Il se tourna vers sa mère, cherchant un peu de réconfort. Elle ouvrit ses bras, et [[Soleris]] s'y blottit, se sentant protégé, même[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]nd de son cœur. C'était une journée pour faire face à la réalité, une journée pour se retrouver en famille et espérer que demain apporterait un peu de lumière dans leur vie à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]].
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[[Soleris]] quitta silencieusement la cuisine et se dirigea vers la porte d'entrée. Dehors, l'air semblait chargé de mélancolie, tout comme son cœur. Ses parents étaient restés dans la cuisine, où ils discutaient à voix basse de la sécheresse qui sévissait depuis si longtemps, des réserves de[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ngereusement, et de la production agricole qui avait presque disparu. Alors que [[Soleris]] contemplait l'horizon, un sentiment d'incertitude s'insinuait en lui. Il savait que la situation à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] devenait de plus en plus difficile à supporter. La tentation de partir pour [[Baupor]], comme l'avaient fait ses amis, commençait à peser lourdement dans son esprit. Toutefois, il gardait ses pensées pour lui, laissant le doute planer quant à une éventuelle décision de départ qui semblait de plus en plus probable.[[Soleris]] passa une journée en famille, cherchant un peu de réconfort dans la présence de ses parents. Ils partagèrent des moments calmes, discutèrent de sujets anodins et essayèrent de dissiper la tristesse qui pesait sur le jeune homme. La journée se déroula sans événements marquants, mais elle fut pr[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]ant un bref répit avant de faire face aux jours à venir.
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Les journées suivantes s'écoulèrent dans une tension palpable, et le silence du crépuscule était perturbé par les murmures inquiets des habitants de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Les puits s'épuisaient rapidement, et le sol devenait stérile, i[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] si nécessaire à la survie de ce village autrefois paisible. [[Soleris]], avec ses parents, assista aux réunions communautaires, où les villageois discutaient des mesures à prendre. Certains parlaient de partir, de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], dans l'espoir de trouve[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] ailleurs. L'idée de rejoindre [[Baupor]], la cité tant vantée, gagnait en popularité. Les amis de [[Soleris]], partis il y a peu, y avaient trouvé refuge et sécurité,[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]la sécheresse.
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La décision de quitter [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] se rapprochait inexorablement et la famille de [[Soleris]], tout comme de nombreux autres villageois, se préparait à un voyage vers [[Baupor]], laissant derrière eux [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], un village désormais désolé, mais dont les souvenirs perdureraient dans leur cœur.1. Pendant les 14 années passées dans le paisible village de Précalm, Soleris a vécu une vie simple et heureuse, partageant son temps entre les travaux des champs, les amis et les soirées étoilées.
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2. Le départ de Namisse, sa meilleure amie, a créé un vide profond dans la vie de Soleris, laissant derrière elle une promesse d'amitié à distance.
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3. Une nuit, en contemplant la lune, Soleris a aperçu une silhouette mystérieuse dans le ciel, suscitant sa curiosité et sa confusion quant à son identité.
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4. La famille de Soleris a pris la décision de quitter Précalm pour la cité portuaire de Baupor en quête d'une vie meilleure, échappant à la sécheresse qui avait frappé leur village.
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Dans le calme obscur de la nuit, une unique chaumière du village de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] éclairée par la lueur douce d'un feu vacillant continuait à projeter ses ombres dansantes sur les murs usés par le temps. Bien que l'heure soit avancée, il n'y avait nul festin ou réjouissance en cours. Alors, quelles célébrations pouvaient bien animer ce lieu ? Si l'on scrutait attentivement la scène, on pouvait discerner un petit couffin revêtu de soie verte, douillet abri pour un nourrisson. Les parents, au cœur de la pièce, rayonnaient de bonheur, leurs chants et leurs danses remplissant l'air.
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Au centre de cette scène de joie, se trouvait [[Soleris|Soleris Daural]], un bébé qui, dans son couffin, emmitouflé dans son châle vert de soie, irradiait d'un bonheur contagieux. Les parents jubilaient, en une ronde euphorique, tout autour du nouveau-né, tandis que les applaudissements accompagnaient leur allégresse. La nuit s'étendait devant eux, mais aucune inquiétude ne perturba cette soirée particulière. Après tout, c'était une occasion unique. Mais remontons quelques heures en arrière, comment expliquer que des parents sans enfant fêtent l'arrivée de ce nourrisson ?
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En cette belle après-midi d'été, le village de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] était en pleine effervescence. La rue principale était animée, car c'était jour de marché, un événement exceptionnel qui se produisait tous les trente jours lorsque la pleine lune brillait de tout son éclat. Des marchands ambulants venus des quatre coins du continent avaient investi la place, présentant leurs marchandises pour séduire les habitants de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] et vider les bourses de ceux-ci.
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[[Ubrelle]] Daural était enchantée, elle pouvait enfin consacrer ses économies d'une année entière. Il y en avait pour tous les goûts, et elle était émerveillée par la diversité des produits exposés. Des vêtements venus des terres les plus lointaines côtoyaient des épices d'[[Asfar]]. Là, des sculptures elfiques ornaient les étals, et ici, de l'argenterie naine d'une qualité exceptionnelle étincelait sous le soleil. Des stands de tout les horizons faisait office de décorations à cette artère principal du village, qui, d'ordinaire était plus tôt calme.
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Après avoir scruté chaque merveille, ses yeux ronds se posèrent sur des robes cousues à la main par les elfes d'[[Alfur]]. Ces vêtement était d'une beauté exceptionnelle ! Après une maigre hésitation, elle dégaina sa bourse, et l'allégea de plusieurs pièces.De retour chez elle, elle exposa joyeusement son achat à son mari. Celui-ci, ravi, la prit dans ses bras, l'enlaçant tendrement, et l'observa avec sérénité. Cependant, il fut surpris de voir les yeux humides de larmes de sa bien-aimée, comprenant immédiatement la source de sa tristesse. Ils avaient tenté à maintes reprises d'avoir un enfant, sans succès. Le médecin avait évoqué un problème de fertilité chez [[Ubrelle]], concluant que la conception d'un enfant serait impossible pour eux. Ils avaient renoncé à l'espoir après des années de tentatives infructueuses. [[Ubrelle]] se détacha doucement de [[Jamath]], essuyant ses larmes. Son mari s'apprêtait à la réconforter verbalement, mais elle posa délicatement un doigt sur ses lèvres pour le faire taire.
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«Chut. Ne dis rien. Le plus important, c'est que toi et moi, nous nous aimons et sommes heureux» Après ces mots, elle se retourna et se plongea dans la cuisine pour préparer le dîner. [[Jamath]] savait que les paroles d'[[Ubrelle]] ne reflétaient pas sa véritable douleur et qu'elle souffrait davantage du manque d'un enfant de lui.
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Le dîner se déroula sans accroc, et la tristesse qui l'avait envahie s'était dissipée depuis qu'[[Ubrelle]] avait décidé de préparer un dîner aux chandelles. Après quelques baisers échangés avec sa belle, [[Jamath]] se leva brusquement, tendant l'oreille pour percevoir un faible son étouffé.
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«Entends-tu ?» demanda-t-il. [[Ubrelle]], à son tour, prêta l'oreille et remarqua également le son.
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— En effet, maintenant que tu le dis, j'entends comme un pleur…»
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Elle se leva précipitamment et se dirigea vers la porte d'entrée qu'elle ouvrit. À ses pieds, elle découvrit un grand panier en osier. Le bruit provenait de l'intérieur, devenant de plus en plus distinct. Elle retira délicatement le tissu de soie verte qui recouvrait le panier, dévoilant une petite tête d'enfant toute rose. Émerveillée par cette vue, elle se mit à verser des larmes. C'est à cet instant que [[Jamath]] comprit que quelque chose d'inhabituel s'était produit. Il s'approcha d'[[Ubrelle]] et réalisa pourquoi sa femme pleurait. Ces deux âmes qui avaient longtemps désiré un enfant, et qui s'étaient heurtées à d'innombrables échecs, se tenaient maintenant devant leur porte avec un bébé abandonné sans pitié. Une rage monta en lui. Comment pouvait-on laisser un être aussi fragile et impuissant exposé au danger ? Après avoir examiné les environs de leur maison, il en conclut que cet enfant avait bel et bien été abandonné ici, devant leur porte. Toutefois, une question demeurait : pourquoi avait-on choisi leur maison pour y déposer le bébé ?
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[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]tendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], ce village de toute une vie, s’éloignait progressivement, disparaissant peu à peu derrière l’horizon. [[Soleris]], le regard fixé sur les terres familières qui s’estompaient, était envahi par une vague de nostalgie. Il avait vécu tant de choses ici. Cela faisait quatorze ans qu'il était là, sans jamais avoir quitté ce lieu. Sa meilleure amie non plus n'avait jamais franchi l'au-dela des pré qui entouraient cette petite bourgade.
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Il se souvint de la première fois où il avait rencontré [[Namisse]]. À l’époque, il avait six ans, un petit garçon curieux aux grands yeux étincelants. Ce jour-là, sa mère lui avait proposé [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]agner au marché mensuel de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], un événement qui rassemblait des marchands venant de tout le continent. C’était une occasion d’explorer un monde nouveau et de découvrir des merveilles exotiques.Émerveillé par le spectacle chatoyant du marché, [[Soleris]] déambulait parmi les étals, absorbé par les couleurs vives et les senteurs envoûtantes. Il était surtout captivé par la diversité de ces produits venant d’ailleurs. Tant de nouvelles expériences à portée de main l’avaient fasciné. Son éblouissement pour toutes ces choses l’avait tellement distrait qu’il n’avait pas remarqué la charrette qui se trouvait juste devant lui. Il s’était heurté de plein fouet à la carriole, renversant un tas d’objets, provoquant un éclat de rire parmi les spectateurs de la scène qui venait de se passer, dont une jeune fille nommée [[Namisse]]. Le jeune garçon, les joues rougies de honte, avait ressenti une pointe de vexation en se relevant. Il s’était débarrassé de tout ce bazar en désordre sans un mot, et en tournant le dos à cette jolie fille.
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Ce premier contact avec [[Namisse]], bien que marqué par une mésaventure, avait créé le début d’une amitié singulière et d’une série de péripéties inoubliables. Les rires partagés et les moments de complicité avec la jeune fille avaient forgé des souvenirs qui étaient précieux à [[Soleris]], car ils incarnaient l'innocence de sa jeunesse. Un temps qui commençait à lui sembler révolu depuis le départ récent de son amie, et le sien à présent.Au cours des cinq premiers jours de voyage, la vie de [[Soleris]] et de sa famille avait pris un tout nouveau cap. Les paysages variés qu’ils avaient traversés avaient donné à leur voyage une dimension nouvelle, les exposant à une beauté naturelle dont ils n’avaient jamais osé rêver. Les vastes plaines s’étendaient à perte de vue, leurs herbes majestueuses à l’horizon. Les membres du convoi étaient devenus des compagnons, partageant le même espace, les mêmes repas et les mêmes nuits étoilées. Le voyage avait forgé des liens de camaraderies, chacun contribuant à l’effort collectif pour que le convoi avance sans problèmes. Les rencontres sur la route avaient enrichi leur périple, avec des histoires et des visages nouveaux à découvrir chaque jour. [[Soleris]], passionné, avait écouté les récits des anciens, apprenant ainsi l’art de la survie, et des astuces pour identifier des plantes comestibles.
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Pourtant le voyage n’était pas sans difficultés. Les routes cahoteuses et les conditions météorologiques changeantes avaient posé leur lot de défis. [[Soleris]] avait appris à apprécier les moments de calme autour du feu de camp le soir, où les rires et les chansons cassaient la routine des journées. La vie nomade s’était inscrit dans son quotidien, avec le rituel de la caravane de tête dictant les heures de départ et d’arrivée, les responsabilités partagées et le sentiment d'appartenance à une communauté voyageuse.
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Depuis son départ, [[Soleris]] avait découvert que l’aventure était aussi une leçon de patience. Chaque journée apportait son lot d’incertitude, d’émotions et d’enseignements. Alors qu’il se trouvait a mi-chemin vers [[Baupor]], il espérait que cette nouvelle vie les mèneraient, lui et ses parents, vers des horizons meilleurs.Le soir du cinquième jour, la fatigue était palpable parmi les membres du convoi après une journée difficile. La journée avait été particulièrement éprouvante, avec des chemins tortueux à traverser, des caprices météorologiques à endurer et des problèmes mécaniques sur une caravane qui avaient demandé des heures de réparation. Tous attendaient avec impatience le repas du soir, espérant se ressourcer. La clarté dorée du crépuscule s’estompait progressivement laissant place à une nuit bien étoilée. Le camp était baigné dans une atmosphère paisible, la lueur des feux vacillants projetant des ombres douces sur les visages fatigués. [[Soleris]], exténué, avait décidé de se retirer plus tôt que d'habitude pour trouver le sommeil.
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Cependant, au milieu de la nuit, il avait été réveillé par un sommeil agité. Il s'était glissé silencieusement hors de sa tente, désireux de trouver un peu de réconfort dans la tranquillité de la nuit. Marchant à pas feutrés, il s'était éloigné du campement, cherchant la solitude sous les étoiles scintillantes comme des diamants. La nuit était très calme, la lueur de la lune donnait une ambiance mystique à l’obscurité environnante et il pouvait entendre le murmure apaisant du vent sur les feuilles. Tout était baigné dans une sérénité envoûtante.Alors que [[Soleris]] marchait dans le silence de la nuit, un murmure à proximité attira son intention. À quelques pas de lui, il aperçut ses parents en pleine discussion avec des membres du convoi. Les chuchotements étaient à peine audibles. Piqué par la curiosité, le jeune homme s’approcha furtivement et se cacha derrière un arbre afin de percer le secret de ces messes basses.
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«Il est hors de question de continuer comme ça [[Jamath]] ! S’en est assez. Les vivres commencent à manquer et il est hors de question de mourir de faim pour un étranger. Il n’est pas des nôtres. exclama l’homme, sa voix emplie de colère.
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— Nous comprenons que tu sois en colère et en deuil mais ne parle pas comme ça ! Il reste suffisamment de provisions pour atteindre [[Baupor]] si nous diminuons un peu les rations de chacun[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] mari de [[Ubrelle]], d’un ton las.
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— Il est un habitant de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] ! Il est arrivé dans des circonstances difficiles, mais il à été accueilli dans notre communauté. Il est hors de question qu’il soit traité comme un étranger. S’exclam[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]]].
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— Vous ne comprenez pas ! Ma fille est morte de cette maladie que les elfes avaient apporté à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]. Vous ne pouvez pas savoir ce que c’est de perdre un enfant. Répliqua l’homme les yeux remplis de larmes.
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[[Jamath]], avec empathie, intervint :
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— Il est injuste de le blâmer. Il n’est pas responsable des actions commises par d’autres. La maladie a touché de nombreuses familles au village. »
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[[Soleris]], dissimulé dans l'obscurité, ressentit un élan d'empathie profonde envers l'étranger dont ses parents et l'homme du convoi discutaient. Il se demandait comment on pouvait envisager de l'exclure du groupe en raison de circonstances sur lesquelles il n'avait aucune responsabilité. Cette idée lui semblait injuste et insensible.
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Pourtant, en entendant l'histoire de la fille décédée il y a quelques années, [[Soleris]] éprouva un chagrin profond pour l'homme[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]nirs sombres d'une période funeste que le village avait connue refirent surface dans sa mémoire. Une épidémie meurtrière s'était abattue sur [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], causée par la visite de deux elfes voyageurs. Cette période avait été teintée de deuil et de désolation, un chapitre[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] [[Soleris]] préférait ne pas raviver dans ses pensées. Mais de qui parlaient-ils lorsqu'ils évoquaient cet étranger ? [[Soleris]] était convaincu qu'aucune personne extérieure à [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] ne faisait partie du convoi. La discussion continuait, et [[Soleris]] tendit l’oreille pour éclaircir le mystère autour de cet étranger.
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« Vous avez également perdu votre femme à cause de la secheresse. Nous souffrons tous, mais nous devons rester solidaires et compatissants les uns envers les autres. Expliquait [[Ubrelle]] de façon compatissante.
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— Je ne peux pas accepter cela. Ce garçon ne devrait pas être ici. Insista l’homme de manière inflexible.
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— Nous devons trouver un moyen de vivre ensemble malgré nos peines. Nous sommes une communauté, et nous devons nous soutenir les uns [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] Expliqua [[Jamath]] d’une voix apaisante.
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[[Ubrelle]] s’exclama d’une voix indigné :
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— Vous allez trop loin ! [[Soleris]] est notre fils, peu importe comment il est arrivé dans notre vie. Il fait partie de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], et il a survécu aux mêmes épreuves que nous. Qu’il est été adopté ne fait aucune différence dans l’amour que nous lui portons.
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— Si vous avez des inquiétudes, nous pouvons en discuter plus tard, de manière plus appropriée. Mais ne laissez pas vos préjugés vous aveugler. [[Soleris]] est notre fils, et il est le bienvenu ici. », conclut [[Jamath]] avant de se tourner pour partir en direction du camp.
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L’homme, réticent, accepta d’un hochement de tête.
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Après cette altercation, [[Ubrelle]] ressentit une indignation. Comment osait-on s'en prendre à [[Soleris]], lui qui avait toujours été un membre du village ? Certes, il n'était pas le fruit biologique de l'union entre elle et [[Jamath]], mais il symbolisait le lien profond qui les unissait. Il était le témoin vivant de leur amour, et il était inconcevable de permettre à quiconque de lui enlever cela. [[Ubrelle]], forte de sa détermination, était prête à défendre [[Soleris]] contre vents et marées, résolue à protéger le précieux lien qui les unissaient elle, [[Soleris]], et, [[Jamath]].
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[[Soleris]], toujours caché derrière l'arbre, avait tout entendu. L'ampleur de la révélation l'avait frappé de stupeur. Comment cela pouvait-il être possible ? Pourquoi, pendant toutes ces années, son père et sa mère, enfin, ces étrangers qui l'avaient accueilli, avaient-ils pu lui dissimuler une telle vérité ? Tant de questions sans réponses tourmentaient son esprit.Les mots résonnaient dans sa tête, répétant la dure réalité : [[Ubrelle]] et [[Jamath]] n'étaient pas ses parents. Cette vérité cruelle le submergeait, lui provoquant une douleur profonde. Se tenant le crâne entre ses mains, les larmes coulant sur ses joues, le jeune garçon prit la fuite, désorienté, sans savoir où aller.
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[[Soleris]], qui s'enfuyait à travers les bois, ne savait pas trop où aller et courait sans regarder la direction qu'il prenait. Pris par une tourmente émotionnelle, s'échappait à travers la forêt dense, ses pas rapides résonnant entre les arbres. Les feuilles bruissaient sous ses pieds alors qu'il cherchait désespérément un refuge pour ses mots qui hantaient encore son esprit. La confusion et la douleur tourbillonnaient dans sa tête, chaque foulée le portant plus loin de la seule vie qu'il avait connue.Alors que [[Jamath]] se lançait dans la nuit, une détermination féroce l'animait. Ses pas résonnaient dans la forêt obscure, guidés par l'inquiétude pour [[Soleris]]. Le halo de lumière émanant de la lanterne qu'il portait fendait l'obscurité, éclairant faiblement le chemin devant lui.
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Le cœur de [[Jamath]] battait avec force, chaque battement résonnant comme une pulsation d'angoisse. Il appelait le nom de [[Soleris]] à voix haute, espérant une réponse, mais seul le silence dense de la forêt lui répondait. L'atmosphère était chargée de tension, chaque bruissement des feuilles ou craquement de branche faisait naître une inquiétude grandissante.
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Des questions subsistaient dans son esprit. Pourquoi [[Soleris]] s'était enfui ? Avait-il pu entendre cette discussion survenue auparavant ? Avait-il était enlevé ? Lui était-il arrivé malheur ? Tant de questionnement sans réponses lui peser sur les épaules.
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La recherche de [[Jamath]] l'emmena plus profondément dans la forêt, là où l'obscurité semblait engloutir tout espoir. Les ombres des arbres projetaient des formes inquiétantes, amplifiant son sentiment de préoccupation. Malgré la peur qui s'insinuait en lui, [[Jamath]] persévéra, guidé par l'amour paternel et le désir de retrouver [[Soleris]] sain et sauf.Pendant ce temps, [[Ubrelle]] restait devant la tente, ancrée dans une angoisse paralysante. Les secondes semblaient s'étirer en une éternité, et chaque bruit inconnu la faisait sursauter. Elle fixait le chemin par lequel [[Jamath]] avait disparu, priant silencieusement pour que son fils adoptif soit retrouvé sain et sauf.
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Le destin de [[Soleris]], plongé dans la nuit de la forêt, restait incertain, son parcours entremêlant les détours de l'inconnu. La trame de cette nuit sombre se tissait, laissant dans son sillage une tension palpable et des destinées entrelacées.
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[[Jamath]] marchait le cœur serré et la gorge nouée. Cela faisait déjà plus d'une heure qu'il était là, à errer dans les bois sombre à la recherche de son fils. Pourquoi était-il partait comme ça dans la nuit ? Soudain, au loin, le pauvre père vit [[Soleris]] allonger sur le sol. Il se mit à courir au plus vite à la rencontre de son fils. Arrivait prêt de lui, il constata que son fils était endormi, affalé comme une pierre. Délicatement, il se mit assis à ses côtés et pris la tête de Sol' sur ses jambes.
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Le jeune homme était tellement épuisé que cela ne le réveilla pas. [[Jamath]] hésitait à le sortir de son sommeil. Il avait cette question à lui poser qui le tourmenter : pourquoi était-il parti ? Mais avoir son fils contre lui l'apaisait. Le silence de la forêt suspendait ce moment dans le temps et il n'aurait gâcher cet instant pour rien au monde.
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[[Soleris]] au bout de plusieurs longues minutes ouvrit peu à peu les yeux. Il se rendu compte assez vite qu'il était contre des jambes qu'il connaissait. Il reconnu son père, du moins ce qu'il croyait être. Il était assis là, endormi, la tête du garçon sur ses jambes. Il se retira assez vite, ce qui eut pour effet de sortir [[Jamath]] de son sommeil.
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« Mon fils, tu te reveil enfin. [[Jamath]] n'eut le temps de finir sa phrase que [[Soleris]] se retira sèchement, les sourcils froncé et le regard fâché.
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— Menteur ! Je ne suis pas ton fils ! Il ne pouvait se taire, comment cet homme qu'il pensait connaître pouvait-il encore l'appeler «fils».
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— Qu..Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? C'est moi, ton père. S'étonna [[Jamath]].
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— Je te l'ai dis ! Tu n'est pas mon père ! Vous m'avez menti, trahis. Criait [[Soleris]], les larmes coulant sur ses joues.
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— Mais qu'est-ce que tu racontes ? T'es sûre que ça va ? Répliquait son père, tout en se relevant timidement et faisant un pas vers le garçon.
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— Je vous ai entendu hier soir ! Vous m'avez trouver, ou même peut-être enlever ! J'ai tout entendu et je ne suis pas votre fils. Hurlait le jeune homme tout en faisait plusieurs pas en arrière, la tête dans les mains.
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— Sol'... Mon garçon. On ne savait jamais comment abordé ce sujet avec toi. On ne te pas enlever, crois moi. Ta mère et moi, on n'a jamais pu avoir d'enfant, et c'était notre plus grand rêves. On a passer d'innombrable soirée à pleurer et prié pour la venue d'un bébé. Puis un jour, miraculeusement, tu es apparût, au pas de notre porte. Comment aurions-dû réagir ? Te laisser à ton sort ? On t'a accueili comme la chair de notre chair, comme le fruit de notre amour. Tu es notre fils, et on t'aime comme tel !»
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[[Jamath]] s'approcha de [[Soleris]] qui était tétaniser. Il le pris dans ses bras et le serra contre son torse. Il voulait que le garçon ressente l'amour éternel qu'avait son père à cet instant. Cependant, l'étreinte ramena le jeune homme à la raison. Puis dans un élan de colère, il se débattu. Il lui était impossible actuellement d'accepter quelconque câlin de la part d'un homme qui lui avait menti toute sa vie. Son père surpris, trébucha en arrière et tomba la tête en première sur le sol et heurta une pierre. Le brouhaha cessa et toute la forêt redevins calme d'un coup.
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Une tâche rouge commença à se dessiner sur le sol à l'endroit même ou la pierre avait taper le crâne de [[Jamath]]. [[Soleris]] effrayé ne savait comment réagir. L'avait-il tué ? Il ne voulait pas une telle chose ! Rongé par les remords, il ne savait pas comment agir. Son père était là, inconscient, comme mort. Pris de panique, le garçon s'enfuit laissant derrière lui son paternelle à un destin incertain.
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Le jour se levait sur le village de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]tendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], entamant une nouvelle journée ensoleillée. Cette petite bourgade tranquille sonnait comme un havre de paix. C’était un coin reculé, habité par de modestes paysans, mais le lieu respirait la bonne humeur et la bienveillance. Ici, tous le monde se connaissait. Il n'y avait ni de grand murs de pierres pour faire office de barricade, ni garde ou de milice. Pourquoi en avoir besoin ? Personne ne venait ici, mis à part les marchands ambulants qui allaient d’une cité à une autre. Eux, ils aimaient bien faire halte pour la nuit à l’unique auberge du village.
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Comme tous les jours, peu à peu, le village prenait vie et on voyait sortir les habitants de leurs maisons pour s'atteler aux différents tâche qui leurs incombaient. Les mêmes gestes, les même routines.
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[[Soleris]], un jeune garçon de quatorze ans vivait ici, avec ses parents : [[Ubrelle]] et [[Jamath]]. D'aussi loin qu'il se rappelait, il avait toujours connu ce village. Il était voisin avec [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]], jeune fille de trois mois son ainé et qui aimait bien le lui rappeler.
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Après s’être levé et rapidement débarbouillé, il enfila son [[écharpe de soie verte émeraude]], usée mais précieuse, qu’il portait presque tout le temps.
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C’était une relique de ses premières années, un tissu si familier qu’il semblait faire partie de lui.
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[[Ubrelle]] la lui avait donnée quand il était petit, et même si elle ne disait jamais d’où elle venait, il s’y était attaché sans pouvoir l’expliquer.
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Il descendit ensuite d’un pas décidé, prêt à commencer sa journée.
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"Bonjour maman ! Envoyait [[Soleris]] d'humeur joyeuse.
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— « Bonjour mon grand. Tu viens de rater ton père de quelques instant.
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[[Ubrelle]], sa mère, se trouvait dans la cuisine. Elle s'attelait déjà à la cuisson du repas de midi. C'était une femme d'âge mûre au regard aimant. De fins traits dessinés son visage si doux qu’il était difficile d’imaginer qu’elle avait traversé plus d’épreuves qu’elle ne laissait paraître.
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Il espérait pouvoir filer discrètement après le repas, mais à peine avait-il posé sa cuillère qu'[[Ubrelle]] l’interpella, comme si elle lisait dans ses pensées.
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« [[Soleris|Sol]]’ attend avant de partir. J’ai un service à te demander. [[Soleris]], qui croyait pouvoir échapper facilement, se retourna. Le garçon savait qu’il ne pourrait rien changer. Il poussa un soupir théâtral, comme si on lui avait demandé de porter un fût de bière jusqu’à [[Baupor]].
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— Mais maman, [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] va encore râler si j’arrive en retard… Il croisa les bras comme s’il espérait qu’un miracle efface la requête.
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— Il faudrait que tu apportes ça à Herbert, le boulanger. Elle tendit un petit paquet soigneusement emballé, noué par une ficelle. C’est son nouveau tablier que je viens de terminer. Il m’avait demandé quelque chose de solide — je crois qu’il en sera content. »[[Soleris]] avala ses dernières bouchées, un peu frustré. Il espérait au moins que [[Univers étendue/Personnages/Secondaires/Namisse]] ne l’attendrait pas trop longtemps. Il s'apprêtait à partir, quand il aperçut en contrebas, son père accroupi près de la grange, concentré sur un morceau de bois qu’il taillait avec soin. Avant de livrer le paquet, [[Soleris]] s’approcha de son père bien trop absorbé dans son travail pour remarquer son fils.
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Le bois formait peu à peu la courbe d’un arc miniature, orné de symboles que [[Soleris]] ne reconnaissait pas. Très curieux, il demanda
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“Qu’est-ce que c’est papa ? [[Jamath]] leva les yeux, surpris, comme sorti de ses pensées.
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— Oh ça ? Rien de particulier Sol’, je ne savais pas trop quoi faire de ce morceau de bois. Il retourna l’objet entre ses mains, puis le glissa dans la poche de son tablier, comme s’il voulait en effacer la trace.
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— C’est pour quelqu’un ? Demanda encore [[Soleris]]
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— Personne mon garçon, juste un souvenir… Sans en dire plus, [[Jamath]] se releva et partit d’un pas tranquille ver[[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]]s.”
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[[Soleris]] traversait [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] et approchait de la place — lieu central du village où se mélangeaient enfants et anciens et toutes les discussions du jour. Les ragots naissaient ici, portés par les allers et venues des habitants.
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À droite, il entendit un vieillard raconter, la voix tremblante mais souriante, un souvenir tendre de sa femme récemment disparue. Un peu plus loin, des enfants riaient et se couraient après, manquant de renverser un panier de légumes. Et là, près du puits, une vieille dame pestait à voix haute contre “ces gens” — ceux qui ne venaient pas d’ici — accusant leur passé “trouble” d’attirer le mauvais oeil.
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En se dirigeant vers la ruelle qui menait chez Herbert le boulanger, [[Soleris]]
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Le village respirait la vie, et [[Soleris]] en [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]] Se remémorant toutes ces années passées dans ce beau village de [[Univers étendue/Lieux/Plaines dAgasur/Précalm]], il filait tranquillement en direction du boulanger.
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2593
Univers étendue/compilation.md
Normal file
2593
Univers étendue/compilation.md
Normal file
File diff suppressed because it is too large
Load diff
1322
Univers étendue/compilation_1.md
Normal file
1322
Univers étendue/compilation_1.md
Normal file
File diff suppressed because it is too large
Load diff
64
regrouper_md.sh
Executable file
64
regrouper_md.sh
Executable file
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@ -0,0 +1,64 @@
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#!/bin/bash
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# === CONFIGURATION ===
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OUTPUT="compilation.md"
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# === ARGUMENTS ===
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if [[ $# -eq 0 ]]; then
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TARGET_DIR="."
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||||
echo "Aucun dossier → dossier courant : $PWD"
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elif [[ $# -eq 1 ]]; then
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||||
TARGET_DIR="$1"
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||||
if [[ ! -d "$TARGET_DIR" ]]; then
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echo "Erreur : dossier '$TARGET_DIR' introuvable." >&2
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exit 1
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||||
fi
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||||
else
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||||
echo "Usage: $0 [dossier]" >&2
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||||
exit 1
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||||
fi
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# Chemin absolu
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TARGET_DIR="$(cd "$TARGET_DIR" && pwd)"
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OUTPUT_PATH="$TARGET_DIR/$OUTPUT"
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# Vider le fichier
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> "$OUTPUT_PATH"
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echo "Regroupement dans : $TARGET_DIR"
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echo "Sortie → $OUTPUT_PATH"
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echo "--------------------------------------------------"
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# === BOUCLE SANS PIPE (clé du succès) ===
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while IFS= read -r -d '' file; do
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||||
[[ "$file" == "$OUTPUT_PATH" ]] && continue
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rel_path="${file#$TARGET_DIR/}"
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||||
echo "Traitement : $rel_path"
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||||
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||||
# --- Titre depuis # Premier ---
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||||
title_line=$(grep -m 1 "^[[:space:]]*#[[:space:]]*" "$file")
|
||||
if [[ -n "$title_line" ]]; then
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||||
title=$(echo "$title_line" | sed 's/^[[:space:]]*#[[:space:]]*\(.*\)/\1/' | xargs)
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||||
content_start=2
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||||
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||||
# Ignorer si aucun contenu après le titre (que des blancs ou rien)
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||||
if ! tail -n +"$content_start" "$file" | grep -q '[^[:space:]]'; then
|
||||
echo "Ignoré (titre sans contenu) : $rel_path"
|
||||
continue
|
||||
fi
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||||
else
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||||
# --- Sinon : nom du fichier ---
|
||||
title=$(basename "$file" .md)
|
||||
title=$(echo "$title" | sed 's/[-_]/ /g')
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||||
# Majuscule première lettre (macOS compatible)
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||||
title="$(echo "$title" | awk '{print toupper(substr($0,1,1)) substr($0,2)}')"
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||||
content_start=1
|
||||
fi
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||||
|
||||
# --- Ajout au fichier ---
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||||
printf "\n# %s\n\n" "$title" >> "$OUTPUT_PATH"
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||||
tail -n +"$content_start" "$file" >> "$OUTPUT_PATH"
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||||
printf "\n" >> "$OUTPUT_PATH"
|
||||
done < <(find "$TARGET_DIR" -type f -name "*.md" ! -name "$OUTPUT" -not -empty -print0 | sort -z)
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echo "--------------------------------------------------"
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echo "TERMINE : $OUTPUT_PATH"
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