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Soleris traversait Précalm et approchait de la place — lieu central du village où se mélangeaient enfants et anciens et toutes les discussions du jour. Les ragots naissaient ici, portés par les allers et venues des habitants.
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À droite, il entendit un vieillard raconter, la voix tremblante mais souriante, un souvenir tendre de sa femme récemment disparue. Un peu plus loin, des enfants riaient et se couraient après, manquant de renverser un panier de légumes. Et là, près du puits, une vieille dame pestait à voix haute contre “ces gens” — ceux qui ne venaient pas d’ici — accusant leur passé “trouble” d’attirer le mauvais oeil.
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En se dirigeant vers la ruelle qui menait chez Herbert le boulanger, Soleris fût vite sorti de ses pensées. Leo, un ami d’enfance, et frère de la meilleur amie de notre héros, surgit une épée en bois à la main.
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— Tu crois aller où comme ça ! S’exclamait-il en agitant son arme dans tous les sens.
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— Leo, j’ai pas le temps ! Je dois vite aller ramener se paquet à Herbert, et ensuite, rejoindre Namisse. On jouera une autre fois, d’accord ? Lança le je jeune homme d’un air de compassion.
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— Sol, tu m’avais promis qu’aujourd’hui tu t’entrainerais avec moi ! Tu dois le faire. C’est dans l’interêt du monde ! Si je ne deviens pas un jour un garde royal, ça sera le retour du maléfique Eldrith.
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— Arrête un peu de dire n’importe quoi. Aller fiche moi la paix j’ai pas le temps. Sur ces derniers mots, Soleris tourna le dos au jeune garçon, et se dirigea en direction de son objectif. |